Tous les extraits ajoutés sur les livres

Le libertinage, Hannah, c’est la vision que l’on s’en crée. Elle n’est pas fixe. Elle n’est pas admise de tous. Elle n’est pas érigée en culte ou en dogme. Il t’appartient de la façonner et de la conforter dans ton quotidien. Le libertinage n’est mauvais que si on en fait de piètres usages.

"Da waren nicht nur patienten von Ashram, sondern auch welche von anderen konzernen. Manche konzerne führen militarische kämpfe untereinander aber im krankenhaus... Langweilen sie sich. Doch ab morgen werden sie... Einander... Hassen... Und umbringen... Klingt das nicht interessant ?" -Eiji-

In this world, there exist people known as "espers" and "guides". Espers. Put simply, these are awakened individuals with supernatural abilities... and overwhelming powers that set them apart from ordinary people. However, when an esper uses their abilities, they soon start to experience strange symtomps... and the only ones cho can tend to and heal them are called guides. Guides alleviate the side effects that espers experience through physical contact... and the more intense the contact, better the effect. Sixty years ago, due to the sudden appearance of monstrous creatures, espers and guides became a necessity for human survival. Traduction personnelle : Dans ce monde, il existe des personnes connues sous le nom "d'espers" et de "guides". Les espers. Pour faire simple, ce sont des individus éveillés, dotés de capacités surnaturelles... et de pouvoirs écrasants qui les distinguent du commun des mortels. Cependant, lorsqu'un esper utilise ses capacités, il commence rapidement à ressentir d'étranges symptômes... et les seuls à pouvoir le soigner et le guérir sont les guides. Les guides atténuent les effets secondaires que les espers ressentent au contact physique... et plus le contact est intense, meilleur est l'effet. Il y a soixante ans, suite à l'apparition soudaine de créatures monstrueuses, les espers et les guides sont devenus une nécessité pour la survie de l'humanité.

"Früher oder später sterben sie sowieso. Du aber bleibst am leben." -Eiji-

— Je pourrais t’étrangler jusqu’à te tuer, murmure-t-il. Je souris, appréciant le poids de son corps sur moi, ma difficulté à respirer. Je me lèche de nouveau les lèvres. — Mais tu ne le feras pas, parviens-je à dire. — Pourquoi ? J’attrape son poignet et le serre entre mes doigts. Ce contact le fait tressaillir, et il relâche un peu sa prise. — Parce que nous ne pouvons pas tous être des prédateurs, mon ange. Et le seul prédateur dans cette pièce, c’est moi.

Martha versa le chocolat, brun, épais, brûlant. Puis elle montra comment il fallait prendre un peu de crème fouettée avec la cuillère en argent et la tremper dans le chocolat. Isidore porta ce délice à ses lèvres, ses yeux brillaient de plaisir. La chaleur l'emporta sur les premières sensations, le goût métallique de la cuillère lui sembla irréel, puis vint l'onctuosité de la crème qui fondait son palais, et la douceur se mêlant à l'amertume. S'il avait osé, il aurait ri de gourmandise mais I'instant était solennel, et il avait peur d'en renverser et de faire une tache sur son ruban bleu. L'air au-dessus de sa tasse lui sembla plus léger. La cuillère récolta à nouveau un petit nuage alvéolé plus délicat qu'une plume avant de plonger dans le lac brillant et sombre qui l'attendait. C'était une boue merveilleuse et sucrée qui lui coulait dans la gorge et une impression générale de temps suspendu se grava en lui, le tintement des verres et des tasses alentour, le bruissement indistinct des clients attablés et le regard empli de douceur de sa mère qui contrastait tant avec celui des jours ordinaires où elle lui apparaissait comme une femme fatiguée. Martha observait son fils de toute son âme, elle voulait inscrire cet instant de délectation pure dans I'immense édifice de ses souvenirs, comme on l'aurait fait d'un baiser, un baiser de chocolat et une envie de se lécher les doigts.

Certains philosophes voient la vie comme un pendule qui oscille de droite à gauche, entre la joie et la peine, la souffrance et la guérison, l’exaltation et l’ennui. Il est ainsi rassurant de penser que si les choses vont mal, il y a de fortes chances pour qu’elles aillent mieux, puis immanquablement mal mais alors à nouveau mieux et ainsi de suite, indéfiniment.

- Mes amis. Nous avions convenu de nous réunir ici en cas d'attaque et je bénis cette prévoyance qui nous a permis d'échapper à l'ennemi. Mais maintenant que nous y sommes, c'est l'inconnu qui nous attend. Nous avons décidé de résister, mais avons-nous bien réfléchi à ce que cela impliquait pour nous, nos amis, nos familles ? Les ours ne reculeront devant rien, ils viennent de le prouver en massacrant tous ceux qui ont eu le malheur de leur résister. Il est temps pour chacun et chacune d'entre nous de faire un choix. Rester et préparer la résistance... Ou bien rentrer tant qu'il en est encore temps, et prendre soin des siens. Si vous choisissez de partir, personne ne vous jugera parce que personne n'est à votre place. Moi je n'ai pas de famille, donc ma décision est prise parce qu'elle est facile à prendre. Et si vous choisissez de rester, alors n'oubliez pas que c'est sans doute la mort qui nous attend... Mais que nous avons préféré mourir debout que vivre à genoux !!

My teeth hurt, and I realize I’m biting down hard, a low growl rumbling at the back of my throat. Otis’s ears twitch, his senses attuned to the animalistic sound. Mark is touching her in a way that, for years, only I could, and it feels wrong. It feels like I still have every right to charge out to the porch and break his hand if he doesn’t move it from the rounded sweep of her hip, the lush curve of her ass. But I stay where I am, knowing I should leave, but unable to. The smile they share fades in the same moment, and he dips his head to kiss her, teasing her lips open. And I know what he’ll find there. So sweet. I remember her tasting so sweet. Like berries and mint and lust. He dips, deepens the kiss, his hand wandering down to palm her ass, and I think I may lose my mind. Some switch in my head turns over, and it takes all my restraint not to go slam him into the wall. It takes everything not to push him off my porch and away from my wife. Except she isn’t anymore. None of this life is mine. Sure, I have proximity to her, to this home, but none of it belongs to me and I no longer belong to it. To her. She decided that, and not for the first time, the frustration, the helplessness of all I’ve lost, burns in my gut. The chaos of life and how you can calculate and project and plan and save …

- Un ours, dix ours, mille ours... Qu'est-ce que ça change ? Nous sommes Ethyrna. Et Ethyrna ne se soumet pas. Jamais. À personne.

- Je n'arriverai jamais à comprendre comment quelqu'un de si mince que toi peut être si atrocement fort. - C'est lourd les livres.

Dans la chambre du fond, Mylène ne dort pas. Elle a réussi à ne pas avaler ses cachets, les gardant coincés entre sa gencive et sa lèvre inférieure et les a déposés sous son matelas après le départ de sa mère.

—Mine de rien, on avance. Tipa tipa, mais on avance. Les auditions des employés de la liste n'ont rien donnés, ils ont tous de bons alibis.

Wilson se réveille en sursaut, trempé de sueur. Son coeur bat la chamade, sa respiration s'accélère. Paniqué, il se rue sur les placards de la cuisine et jette son dévolu sur une bouteille de rhum blanc à moitié pleine ou vide.

- Kiku : Pff... L'amitié, je m'en fiche. Je n'en ai pas besoin pour survivre. - Masaru : Tu en es sûre ? Moi, la vie m'oblige à faire des choses qui sortent un peu de l'ordinaire... Donc j'avoue que j'aime bien quand mes amis sont gentils avec moi, et aussi quand je leur rends cette attention...

Personne ne le touchera de sa vie, à part moi. Je m’en fis le serment. Il était à moi, pour toujours et à jamais.

Maudits étaient tous ceux qui voulaient me séparer de lui. Maudit es-tu pour m’avoir rendu aussi dépendant de toi.

À bientôt, Kellan. J’espère que tu cours vite. Oh non, tu ne vas pas faire ça ! —Gardes ! s’écria-t-il avec le sourire. Le salaud ! —C’est loin d’être fini, répliquai-je en me dépêchant de sortir. Je pris mes affaires, cachai le révolver dans la ceinture de mon pantalon et courus le plus vite possible.

Il me tarde de te goûter entièrement. Cela ne durera pas quelques minutes, sois-en sûr. J’ai tellement faim de toi.

À la place, je trouvais cela tellement excitant qu’une seule pensée me traversait : je voulais lui faire perdre la tête, qu’il se souvienne de moi. Qu’il devienne mien. Et une chose était sûre, il le deviendra. Il craquera et, ce jour-là, je l’accueillerai les bras ouverts. Et bien plus…

C'est injuste que les prix Nobel soient presque toujours décernés à des théoriciens, et que le grand public ne retienne que des noms de théoriciens. Newton. Einstein. Feynman. Kaku. Sheldon Cooper a droit à des séries télé. Mais Léonard ? Rien.

Alfred cache difficilement son trouble. Habituellement si bavard, il se tait. Ce qu'il ressent est trop inédit pour être défini. La fumée qui émane du train embrume la scène. Plus que jamais le quai de gare ressemble à un rivage. Le décor idéal à l'ultime. Alfred approche sa bouche de l'oreille de Charlotte. Elle pense qu'il va dire : je t'aime. Mais non. Il murmure une phrase plus importante. Une phrase à laquelle elle pensera sans cesse. Qui sera l'essence de son obsession. Puisses-tu ne jamais oublier que je crois en toi.

- Tu n'as pas suffisamment confiance en ma capacité à faire couler le sang, mon amour, dit-elle avant de m'embrasser avec lenteur. C'était de la manipulation pure. Elle savait comment abattre toutes mes défenses, toutes mes réserves. Elle était diabolique. - Admets-le, Prince de la Nuit, murmura-t-elle contre mes lèvres. Tu vois à quel point mon plan est brillant.

— Dégage. Parce que je ne serai pas tendre dans ce combat, Eden. Je suis celui qui appuie sur la détente sans sourciller avant de faire exploser ta jolie tête.

On aura beau se repousser, lutter contre la vague qui tente de nous faucher sur son passage, on s'appartiendra toujours.

— Mais je voulais juste vous dire que vous avez bien fait de choisir de rester avec lui jusqu'à la fin. Je ne souhaite à personne de mourir seul.