Tous les extraits ajoutés sur les livres

— Quoi que me réserve ma vie, ne l’oublie jamais, mon cœur t’appartient pour l’éternité… souffle-t-il à mon oreille.

— J’aime cet endroit, dit-il. — Pourquoi ? — Parce que votre odeur est partout… Une larme m’échappe et il l’essuie du pouce. — Je ne t’oublierai jamais, Shaï.

— Qu’importe la temporalité, promet-il. Passé, présent ou futur, je serai désormais toujours tien. Et toi, toujours mienne.

— Je veux t’entendre le dire. Dis-le-moi, Geyan. — Sois à moi… pour toujours.

« Vous rêviez de voyages, d’amour, d’épique et de magie… Pardonnez-moi d’avoir ajouté la mort à cette liste, et de n’avoir pu vous offrir l’amour. »

« Je vous déteste, Noone. Je vous déteste tellement. — Je vous déteste aussi… Je vous hais d’être cette femme. La seule femme que je souhaite avoir à mes côtés et que je ne verrai jamais… »

— Ne me donne pas ton amour, Komé, mais laisse-moi être l’homme de ta nuit. Je veux être de ces personnes qui partagent ton lit et font taire les voix dans ta tête… Je veux être dans tes bras une unique fois. Les tiens… Ceux de Komé. Je veux pouvoir me lier à toi avant que tu ne t’effaces à tout jamais.

Le DS7 Crossback vira à gauche sur le quai des Tuileries et se plaça au cœur du triangle isocèle formé par les vingt-huit motocyclistes de la Garde républicaine. Un véhicule de combat d’infanterie version VPC de la 7e Brigade Blindée avec huit hommes et un cercueil dans le ventre suivit les rubans incolores tracés dans la neige par les quatre roues du sport utility vehicule et les cinquante-six roues des Yamaha FJR 1300. L’itinéraire du cortège mortuaire avait été nettoyé, les quais évacués. Aucun véhicule, aucun humain, aucune feuille d’arbre, aucun chien, aucun papier, aucune affiche. Propre. Seuls quarante-deux hommes et une femme pouvaient évaluer au sol l’instant capté dans les airs par le drone multirotor OnyxStar FOX-C8-HD

"_ À tout de suite, Noone... Il soupire. _ À dans vingt cycle, Shaï."

« Et tu vois, là ? » Crespi désigne l’Adda, au point de l’embouchure où naît le canal de la Martesana. Il vient d’obtenir du gouvernement l’autorisation d’en dévier le cours pour une durée de quatre-vingt-dix ans. « C’est de là que partira le canal artificiel qui apportera de l’eau à la centrale hydromécanique, juste en dessous de nous. Cette centrale, ce sera le moteur de l’usine, elle fera tourner les machines de la filature de coton : cinq mille fuseaux, pour commencer. Mais l’usine sera si grande qu’elle pourra en contenir au moins deux fois plus, et sur le toit des verrières permettront à la lumière de pleuvoir d’en haut ; comme ça, on pourra travailler tard. Nous serons à l’avant-garde : tout sur un seul niveau, aéré, salubre… Et surtout, beau. Les bâtiments seront agrémentés de frises ornées d’étoiles à huit branches et de rosaces en terre cuite. Les gens seront entourés de beauté, ils seront heureux de travailler ici.

Puis tout avait commencé à se manifester. Dans cet état de silence, il y avait maintenant de la place pour tout ce qui m'inspirait de la haine, de la peur, traverse mon esprit vide. Je me sentais comme un junkie en cure de désintoxication, le poison qui faisait surface me donnait des convulsions. J'ai beaucoup pleuré. J'ai beaucoup prié. C'était dur, c'était terrifiant, mais j'étais au moins sûre d'une chose - j'étais là de mon plein gré, et jamais je n'avais souhaité qu'il y eut quelqu'un avec moi. Je savais que j'avais besoin de faire ça, et besoin de le faire seule.

Carlo aurait rêvé d’un destin différent pour sa fille unique, si longtemps désirée. Dans une certaine mesure, Emilia a de la chance : quatre ans d’école, cela vaut toujours mieux que ce à quoi ont eu droit ses parents, c’est-à-dire rien. Mais elle est douée d’une intelligence vive, elle est curieuse d’apprendre, elle aime étudier : si elle avait la possibilité de poursuivre sa scolarité, elle pourrait sans doute aspirer à autre chose qu’à se casser le dos à tremper des morceaux d’étoffe dans des cuves pour le restant de ses jours.

"A la mort du premier écureuil, j'était si triste que mes parents m'en ont racheté un autre et lui on donné le même nom... Depuis on en est au moins au quarante-deuxième et personne n'a rien remarqué." -Un groom à rongeur-

J’entendis le bruit d'un bateau qui approchait et, heureusement, ils détournèrent leur attention de moi pour remarquer qui arrivait. C'était l'enquêteur que j'avais engagé. Je n'avais qu'une seule solution : retourner à mon hélicoptère et laisser tout ce bazar derrière moi. Mais Pedro m'avait clairement fait comprendre ce qu'il attendait de moi pour m'avoir sauvé la vie. Je ne m'impliquais pas, je m'en fichais, mais j'avais une dette à payer.

Cain jeta un coup d’œil autour de lui, à la recherche de Wynter. Il la trouva sortant des bois en fulminant contre Xavier, qui riait à la vue de cadavres réanimés poursuivant une Anabel hurlante dans la rue. Voyant l’état sanglant de Wynter, Cain ne pouvait que secouer la tête. Sa femme était un gâchis absolu. Honnêtement, on aurait dit qu’elle avait nagé dans une mare de sang et de tripes. Pourtant, ni Cain ni sa créature ne la verraient jamais autrement que comme tout à fait époustouflante.

Ma mère avait l'habitude de dire que nous avions notre moment. Qu'il y avait un destin, tracé par un ou plusieurs dieux, qui déterminait chaque étape de notre vie, même la mort. Je ne l'avais jamais prise au sérieux jusqu'à ce que Sophia parte et que je reste. Quel qu’était le sadique qui avait décidé cela, il m'avait enlevé la seule femme que j'avais jamais aimée peu de temps après notre mariage et avait choisi de me laisser la vie sauve. Secouru par une famille de pêcheurs, j'avais passé près d'un mois au milieu de nulle part pour retrouver mon identité et ma vie, ou ce qu'il en restait après la tempête.

Taureau. Après une année difficile pour vous sur le plan émotionnel, vous apprécierez ce nouveau départ ! De grands changements se profilent dans votre vie affective et professionnelle durant le premier trimestre : pour vous qui n’aimez pas modifier vos petites habitudes, il vous faudra un certain temps d’adaptation, mais rassurez-vous, ça en vaut la peine !

- T’as trouvé un travail en complément du journal ? - Ouais, vite fait, réponds-je en espérant éluder la question. La rubrique astro d’un magazine gay, même si j’adore les collègues, ça ne paie pas cher.

J’inspire un grand coup lorsque la porte s’ouvre et prie pour avoir l’air plus enjoué que la danse macabre qui se joue dans mon esprit à la simple idée de passer trois jours dans cet appartement.

- La chambre des enfers ? - C'est un bâtiment dans lequel le clan Lan invoque les âmes. Quand la cloche de la tour de guet sonne fort d'elle-même, c'est qu'il est arrivé malheur. Celui qui mène un rituel d'invocation d'âme à l'intérieur doit avoir eu un accident.

-Tu mérites mieux que ça. Mieux que moi. […] -C’est à moi d’en juger.

Light : The mass killings are bad enough, but I'll never forgive Kira for the trouble he's brought to my dad and me. I want to catch him no matter what, too.

Si je dis que mon imagination quelque peu extravagante se laissa aller à y voir tout à la fois les formes d'une pieuvre, d'un dragon et d'une caricature humaine, ce ne sera pas trahir l'esprit de la chose.

Plus violents que des coups, les mots le laissèrent désemparé. Donnait-il à ce point l'impression de se moquer des autres, de n'être qu'un insouciant égoïste ? Son silence dut paraître d'autant plus parlant à Randolfo qui acheva : — Pense à ce que tu risques de perdre en chemin et si cela en vaut la peine. Surtout s'il n'y a rien au bout.