Tous les commentaires faits sur les livres

Attirée par ce titre énigmatique et cette magnifique couverture, j'ai été séduite par ce récit aux airs de conte fantastique. Pour ce premier tome d'une trilogie, l'auteure nous fait voyager dans la Russie du XIVème siècle et nous amène dans le froid mordant de l'hiver, dans une région isolée aux immenses forêts pleines de secrets et de dangers. Nous partons à la découverte des contes russes et de Vassia, petite-fille d'une femme qui, disait-on, était une fille-cygne qui avait séduit le Grand-Prince de Moscou. Dans la famille de Vassia, la vieille Dounia raconte aux enfants les vieilles légendes de la Russie, remplies d'êtres mystérieux aux pouvoirs surnaturels, parfois protecteurs, d'autres fois inquiétants, dangereux, voire mortels. Mais Vassia sait que ce ne sont pas de simples histoires pour faire peur. Car elle seule, voit et communique avec ces créatures invisibles des autres. Ce pouvoir la rend étrange, différente et inspire le rejet du village. La belle plume de l'auteur nous transporte dans ce monde sombre et hostile à la découverte de Morozko, démon du gel et seigneur de la Mort, ainsi que son frère maudit, l'Ours borgne Medved, le Domovoï protecteur du foyer, le Vazila gardien des chevaux et des étables, la Roussalka aux cheveux perpétuellement trempées, le Vodianoï tapi dans les rivières. Tout ce petit monde prend vie grâce à un récit très visuel chargé en émotions. On perçoit le froid, le vent, la faim, la peur, la colère. Je me suis vue plusieurs fois aller chercher mon plaid chaud et tout moelleux et m'y blottir pour continuer ma lecture. La description d'une société patriarcale et religieuse est très réaliste. Les personnages principaux comme secondaires sont complexes et très bien travaillés. Vassia est un personnage singulier et intriguant, qui évolue tout au long du récit pour devenir une jeune femme rebelle, courageuse, éprise de liberté. Le prêtre Konstantin, en opposition à la servante Dounia protectrice des anciennes traditions, amène une réalité historique, en entretenant la terreur au sein du village afin que les habitants abandonnent leur ancienne religion et se convertissent au christianisme. Quant à Morozko, le roi de l'hiver, difficile de se faire une idée. Entouré de mystères, parfois cruel, parfois bienfaiteur, on ne sait s'il protège l'héroïne ou la manipule. Tout se met en place doucement au rythme des saisons grâce à une écriture fluide et envoutante. Une lecture addictive, étrange et dépaysante qui se lit comme un conte. Mais aussi un roman féministe, une réflexion sur la liberté et le rapport à la foi. Je lirai avec beaucoup de plaisir la suite des aventures de Vassia et j'espère vous avoir donné envie de le lire.

Une très bonne lecture qui sort de ce que l'on a l'habitude de lire ! Ici on est dans un univers d'ange, de mort, de renaissance. Une plume riche, un univers gigantesque, une multitude de personnages pour nous offrir un récit haletant. J'avoue avoir été perdue par moment tant il se passait de choses mais finalement je n'ai pas lâché, j'ai été jusqu'au bout de ma lecture et je ne le regrette pas ! Foncée découvrir la plume d'Anais Mony elle en vaut le détour 🥰

Une lecture tellement agréable, c'est doux, c'est un bonbon réconfortant. Parfait pour ce long weekend

Je ne peux rester très longtemps sans lire un livre de Haruki Murakami. J'aime son univers mystérieux et envoûtant, sombre et inquiétant, son style unique et inimitable. Avec subtilité et délicatesse, l'auteur entretient la confusion entre la banalité et l'étrangeté du quotidien qu'il rend perméable en introduisant des situations surréalistes et énigmatiques. J'ai choisi une nouvelle datant des années 80 d'environ quatre-vingts pages pour un petit moment cosy. C'est un format que j'apprécie de plus en plus et un genre littéraire idéal avant d'entamer une lecture plus conséquente. * L'histoire est intrigante, étrange : un adolescent se rend à la bibliothèque de son quartier pour emprunter des livres sur la collecte des impôts sous l'empire ottoman, mais n'étant consultables que sur place, on l'envoie dans une salle de lecture au sous-sol dans laquelle il se retrouve emprisonné par un vieillard effrayant et perfide. Pour quitter sa prison, le vieil homme lui propose un marché, mais peut-il lui faire confiance ? « Je m'assis sur le lit, m'enfouis le visage dans les mains. Pourquoi devais-je subir une telle épreuve ? Alors que j'étais simplement venu à la bibliothèque emprunter des livres ! » Comme toujours avec l'auteur japonais, les frontières de la réalité s'estompent insensiblement, pour finir par se brouiller et laisser le lecteur dans l'incertitude. Il se tient alors en équilibre fragile sur le fil, entre réalité et hallucination, rêve éveillé et obsession, crainte et démence. * On retrouve dans ce court récit de nombreuses caractéristiques de son style et des personnages figurant dans d'autres de ses livres : l'homme-mouton, la présence d'oiseaux. « le vieillard se tourna vers moi et se redressa de toute sa taille. Subitement, il était très grand. Sous ses longs sourcils blancs, ses yeux luisaient comme ceux d'une chèvre à l'approche de la nuit. » * « L'embêtant, avec les labyrinthes, c'est qu'on ne saura qu'à la fin si l'on a choisi le bon chemin ou pas. Et si en fin de compte on s'est trompé, il est en général trop tard pour repartir en arrière et recommencer. C'est le problème avec les labyrinthes. » En s'insinuant dans les tréfonds obscurs de la bibliothèque, on pénètre un monde fait de couloirs labyrinthiques qui rappellent l'antre du Minotaure. Le jeune garçon est comme Thésée, livré à l'appétit vorace du vieux bibliothécaire et cherchant à s'échapper. En l'identifiant au jeune héros grec, j'ai vu dans son épreuve un rituel de passage de l'enfance à l'âge adulte. Du coup, le vieil homme devenu le monstre de la mythologie grecque symbolise pour moi les pulsions instinctives et la violence des hommes. J'ai également pensé aux dédales de Jorge Luis Borges, et notamment à deux de ses nouvelles les plus connues : « le Jardin aux sentiers qui bifurquent » et « La Bibliothèque de Babel ». Comme lors de la lecture de « Kafka sur le rivage », j'ai ressenti l'influence de Franz Kafka à plusieurs niveaux : tout d'abord, à travers une ambiance étrange, mystérieuse et surréaliste ; ensuite par les thèmes communs aux deux auteurs, à savoir l'aliénation, la quête identitaire, l'absurdité de la condition humaine, la solitude, les rêves et la peur. * Dans cette nouvelle, outre certaines influences, Haruki Murakami explore l'importance de la littérature, l'intérêt des livres sur l'imagination, le savoir, la compréhension. « … depuis tout petit, j'avais été éduqué à me rendre à la bibliothèque et à y faire des recherches dès que j'ignorais quelque chose. » * L'édition que j'ai eue entre mes mains est magnifiquement illustrée de dessins en noir et blanc, une autre façon d'entrer dans l'oeuvre de l'auteur et dans cette atmosphère onirique et fantastique. * Ce qui est extraordinaire avec les livres, c'est qu'ils sont une fenêtre ouverte vers l'imagination, le rêve, la compréhension du monde qui nous entoure. Dans les romans de Haruki Murakami, le climat étrange et irréel, l'univers surréaliste, les personnages impénétrables et mystérieux, les illustrations sont autant d'éléments qui amènent le lecteur à s'interroger sur le sens du texte et à livrer sa propre interprétation. Ses histoires continuent à vivre dans notre tête, parfois longtemps après les avoir refermé. * Pour finir, Haruki Murakami maitrise parfaitement l'art du récit court, plongeant doucement le lecteur dans un univers inquiétant et envoûtant. Ce n'est pas le meilleur récit de l'auteur mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire où on ne manque pas de faire des liens avec ses autres romans plus récents.

Vraiment top ! Gilles LEGARDINIER est vraiment talentueux. Il mélange le sérieux, l’humour avec une parfaite maîtrise.

A la recherche d'un récit court, un entre-deux pour permettre cette respiration parfois nécessaire entre deux romans plus épais, mon regard s'est posé sur cette nouvelle de moins de 20000 mots à la jolie couverture océane. « Galeries » est un huis-clos inquiétant qui nous emmène à bord d'un sous-marin allemand pendant la seconde guerre mondiale. J'ai embarqué dans les entrailles de ce géant des mers, recherchant le plaisir d'une lecture rythmée et addictive, d'un environnement qui suscite l'angoisse et la claustrophobie, d'une intrigue mystérieuse et malaisante. * Un vieil homme ravagé par la culpabilité et le remords adresse une lettre posthume à ses enfants. Il y avoue sa responsabilité dans le drame survenu en 1943 pendant la bataille de l'Atlantique alors qu'il était jeune sous-marinier dans la Kriegsmarine. Incapable d'assumer ses actes et de regarder l'horreur dans les yeux de ceux qu'il aime, l'homme a vécu dans le silence, son esprit enfermé dans les souvenirs et le poids de sa conscience. « Je ne crois pas à l'Enfer, en tout cas, pas tel que Bosch ou Botticelli l'ont représenté. L'Enfer, j'y ai séjourné bien avant de mourir, moi. C'est un endroit sombre, humide, vicié de remugles, où la gale se repaît de vous, où le soufre n'existe pas et où l'on a les mains liées. C'est un endroit, surtout, où grouillent les Hommes. » Ces aveux sont douloureux, mais sincères, graves, sans apitoiement. Il n'attend pas le pardon. * A mi-chemin entre le roman de guerre, le thriller psychologique et le fantastique, Frédéric Soulier rend parfaitement l'ambiance générale, paranoïaque et délétère, exacerbée par le huis-clos étouffant du sous-marin. Tous les ingrédients sont là pour donner envie d'aller jusqu'au bout de ce récit et en connaître le dénouement. Dans cet espace clos et anxiogène, l'ambiance est glauque et urticante, l'air confiné et vicié, les corps sales et puants, le lecteur manque d'air et d'espace. J'ai aimé cette tension qui m'a habitée, me retrouvant à ne plus bouger ni respirer, attentive au son sinistre du sonar, sensible à l'ambiance nerveuse et explosive, aspirant à refaire surface et retrouver l'air libre et pur. * C'est dans cet espace confiné et cette immersion suffocante que l'auteur révèle et met en exergue les personnalités de chacun, l'autorité et le sang-froid du commandant Kühne, la jeunesse et l'inexpérience des soldats. En effet, si l'auteur nous emporte dans les profondeurs de l'océan, il nous entraîne également au plus profond de la noirceur humaine, là où la promiscuité et la peur favorisent la violence et les actes abjects, lourds de conséquence. L'auteur dépeint un monde oppressant où la peur, la haine et la violence explosent et se concentrent sur un individu, bouc émissaire tout désigné. « Une rumeur commença de se répandre, sournoise, imbécile, comme toutes les rumeurs salopes. » * L'auteur aborde le thème de la folie, de la responsabilité, de la culpabilité et des regrets, de la capacité de résilience propre à chacun. J'ai retrouvé cette réflexion sur la « banalité du Mal » employée par la philosophe américaine Hannah Arendt pour parler de ces personnes « ordinaires » qui ne réfléchissent pas à leurs actes et sont amenées à commettre des choses horribles. « J'étais Verdun, j'étais une mine, une boule de souffrance et de haine. » * « Galeries » est un huis-clos où la promiscuité et la peur sont savamment dosées pour nous plonger dans un univers anxiogène à souhait qui ne verse jamais dans des descriptions à la limite de l'insoutenable. J'ai passé un très bon moment. A découvrir pour ceux qui souhaitent lire un roman bien écrit et prenant, sans gore mais où l'horreur est encore une fois humaine.

Je lis peu de bandes dessinées, mon esprit rêveur préfère les mots aux images. Pourtant depuis quelques temps, j'essaie de sortir de ma réserve et de donner sa chance à ce genre littéraire. * L'histoire se déroule dans la petite ville canadienne de Sinnergulch à la fin du XIXème siècle. Gus Carcajou s'installe sur les terres héritées de son père en plein territoire indien. L'homme est un vieil ermite, rustre et peu loquace, un ivrogne cinglé habillé d'une peau de carcajou. Pour s'offrir de l'alcool, il cherche un peu de l'or dans la rivière qui passe sur sa propriété. En raison de son caractère agressif et du sang indien dans ses veines, il a mauvaise réputation. On raconte beaucoup d'histoires à son propos, des histoires de wendigos, d'esprits, de malédiction et tout le monde le craint… Sauf Jay Foxton, un entrepreneur peu scrupuleux qui détient de nombreux commerces dans la ville et achète les terrains aux alentours à bas prix dans le but de prospecter et extraire du pétrole. Vous l'aurez déjà compris, attiré par l'or noir, il veut coûte que coûte la colline du vieux Carcajou et pour cela il est près aux coups les plus bas. « La terre ne t'appartient pas… C'est nous qui lui appartenons. » La violence appelant la violence, on le devine aisément, on imagine un récit parsemé de drames. * « Carcajou » est une histoire qui m'a tenu en haleine. Une fois commencée, je n'ai pu poser le livre. On pourrait penser que la violence enveloppe le récit, mais ce serait réducteur. En effet, au milieu de la tragédie se glissent des scènes humoristiques et des planches où la nature sauvage est reine, n'appartient à personne. Par ailleurs, le récit va sombrer après la première moitié de la bd dans quelque chose de plus fantastique autour des superstitions populaires et des croyances en un esprit vengeur. * Le style graphique est très agréable, le choix des couleurs est une vraie réussite et participe aux émotions. J'ai aussi aimé la mise en page très dynamique, l'alternance entre des grands plans de paysage, des séquences plus contemplatives et des scènes d'action et de combats captivantes. J'ai souvent un peu de mal avec les personnages des BD, je les confonds bien souvent. Ici, je n'ai eu aucun mal, les dessins de Djilian Deroche sont soignés et précis, il parvient à incarner toutes les personnalités par des traits vifs et nerveux. Cette BD nous amène à réfléchir aux notions de choix de vie, du sens de la propriété, de l'exploitation de la nature, de l'usage de la violence et de sa justification. * Un superbe roman graphique avec un scénario parfaitement maîtrisé et passionnant, du suspense, des rebondissements, des émotions, des personnages hauts en couleur, attachants ou ignobles, tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment de lecture. Un vrai plaisir de lecture ! A découvrir, bien entendu ! Impossible que ce magnifique western vous laisse indifférent !

Voici mon petit résumé dans le cadre du #challenge 2024 Mai : Mariage arrangé Romance Historique de @Thalie Perrot et sarah_m.carr soutenu@la_guilde_des_histo Un petit conseil....ne jamais avoir de préjugés sur une couverture d'un livre sans avoir auparavant ouvert celui-ci. Une très belle surprise en lecture.😍😍❤️❤️ Avoir un aperçu des personnages avec leur avis, dialogues et ne pas rester que sur l'héroïne et le héros, voilà un plus pour cette romance. J'ai beaucoup aimé l'humour qui a parsemé le roman. Eilich est une héroïne avec un sacré caractère, mais quel régal. J'ai pris beaucoup de plaisir pendant quelques heures avec cette Écosse sublime et ses Highlanders. Ça sera un trophée en or que je donne au livre. Merci Laurence Lopez Hodiesne Vous ne m'avais point déçu encore une fois. Votre dernier livre de la série affaires de clans était déjà un coup au cœur ❤️ Me voici avec un deuxième coup au cœur ❤️ ❤️

De prime abord, je n’étais guère intéressée par le premier opus de Défier la nuit, étant donné que je n’avais pas apprécié la précédente trilogie de l’autrice, Un sort si noir et si éternel. Pour autant, j’ai été convaincue par les multiples avis élogieux que j’ai vu fleurir sur internet alors je me suis lancée et je m’en félicite ! Merci chaleureusement aux éditions Rageot et à Netgalley pour cette lecture que j’ai beaucoup apprécié. Kandala est divisé entre plusieurs secteurs qui ont tous un point commun : ils sont touchés par une mystérieuse épidémie qui engendre énormément de décès. Seule une plante, la fleur-de-lune, permet la guérison. Par conséquent, celle-ci est très convoitée et devient, au fil des années, un véritable business se créé autour de cette denrée rare. La maladie a tellement d’ampleur que le trafic de fleur-de-lunes régit l’entiéreté du fonctionnement du royaume et représente le pivot de l’intrigue. On suit Tessa, une apothicaire qui habite dans le Secteur Sauvage où bon nombre d'habitants sont livrés à eux-même. Tessa s'est donnée pour mission de suivre la voie de son père : voler des fleurs pour soigner le plus de gens possibles, ces personnes délaissées par les dirigeants qui n'ont pas les moyens de se payer le remède. Depuis son assassinat, Tessa continue, au mépris de sa sécurité, aux côtés d'un mystérieux allé masqué... De son côté, le Prince Corrick représente la Justice du roi, terrorisant la totalité de la population par sa cruauté. Le jeune prince se doit d'être crédible dans ce rôle : la position de son frère, en tant que roi, se révèle très précaire puisque ce dernier n'a pas le soutien du Conseil, composé des consuls des différents Secteurs. Au-delà du climat tendu au sein du palais, la situation dans le reste du royaume n'est guère meilleure : la rébellion continue d'enfler parmi le peuple, lui qui réclame du remède pour tout le monde, même pour les bourses les moins garnies, ce qui n'est pas possible avec le stock insuffisant de plantes. Les chemins de Corrick et de Tessa vont se croiser et s'entremêler suite à un drame. Est-ce que la rebelle et le prince parviendront-ils à trouver un terrain d'entente ? Plongez entre les pages de Défier la nuit pour le découvrir. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le voyage ! Les pages défilaient toutes seules, le récit se révèle addictif à souhait au point qu'on a le plus grand mal à reposer le livre sans connaître la suite des événements. Les personnages sont plutôt plaisants et la romance qui se construit est très belle, on adore suivre leur évolution et leurs échanges. On ne s'ennuie pas un seul instant et c'est prenant. Toutefois, le récit n'est pas exempte de défauts. Le worldbuilding est plutôt inexistant (comment est apparu le remède ? à quoi est-il dû ? il n'y a pas de brigades de recherches pour en trouver les origines...) et le monde s'avère très manichéen (les riches VS les pauvres, oh la la, c'est du jamais vu...). et comparé à Corrick, le personnage de Tessa fait pâle figure. Si Corrick est très intéressant dans sa psyché et que ses dilemmes intérieurs font de lui un protagoniste passionnant à suivre, Tessa paraît bien fade... Elle n'était pas tangible, comme personnage, comme si elle était interchangeable avec n'importe quel protagoniste féminin d'autres histoires similaires. J'adore les personnages féminins qui ne correspondent pas au cliché de la femme badass, qui ne sont pas spécialement fors au combat, mais dans le cas de Tessa... Elle semblait inutile au possible, elle n'est pas active au sein de sa propre histoire. Déjà que Défier la nuit manque de surprises, de retournements de situation et d'intrigues renversantes, si les personnages ne donnent pas envie de poursuivre l'aventure... Ca peut être compliqué. Malgré tous ces défauts, j'ai passé un bon moment en lisant ce premier volume et je suis curieuse de lire la suite pour savoir ce que me réservent les personnages !

Se livre est un bonus pour mieux comprendre l'histoire et surtout la relation entre les jumelles.

Le style d'écriture est fluide et addictif. Les descriptions sont très réalistes et immersives. L'auteure aborde des thèmes psychologiques intéressants, tels que le traumatisme et la culpabilité. Le final est surprenant et satisfaisant. A ne pas manquer!

On prends les mêmes et on recommence ?! Et bien pas tout à fait. Bien sûr, le charme et la surprise du premier Civil War de 2007 n’est pas là. Mais pour les amateurs, vous pouvez lire sans hésiter. C’est quand même Brian M. Bendis qui est au commande, et avec lui, on est très rarement déçu.

Toujours autant de suspense dans the thriller. L'histoire est captivant.

pour ma part il est trop long au démarrage il se passe pas grand chose , puis au milieu introduire des pirates des neiges sorti de nul part, c'est même pas bien expliquer qui ils sont d'où ils viennent et la il se passe quelque truc , la fin est incroyable on voit le point de vue de Midas , a voir la suite mais pour un premier c'est trop long et pas assez de détails le fait est qui a des faes dedans fin un seul et que au final sa a été expliquer trop tard ils aurait du parler de tout les royaumes dés le début pour qu'on comprennent pourquoi ce fae se trouver la , au final c'est une histoire comme même belle mais peu expliquer , hâte de connaitre la suite pour comprendre mieux certains détails que je n'est pas comprit dans le premier par manque de détails

Alors qu'un inventeur dépressif embrasse une jeune fille, elle disparaît à son contact. Amoureux et déterminé, il met tout en œuvre pour la retrouver. Épaulé par un perroquet farfelu, il entreprend une quête romantique éperdue et gourmande à souhait... L'écriture de Mathias Malzieu est unique et métaphorique, avec ce supplément d'âme qui lui est propre. Les mots s'articulent et jouent une mélodie propice à un imaginaire débordant. Cette rencontre originale décline toutes les nuances de la vie. C'est tendre, maladroit et délicat, tel une plume qui oscille au vent. On se laisse porter par les effluves de chocolat, notre esprit transporté vers des horizons enchantés. Les personnages sont atypiques, inoubliables et nous ravissent d'une mécanique étrange. Les moments passés à leurs côtés sont d'une incomparable poésie. L'univers, un brin fantastique, nous ouvre les portes d'une contemplation à peine chuchotée... Mathias Malzieu nous offre ici un roman court qui en dit long sur l'amour et les circonvolutions du cœur !

J’ai un attachement particulier pour les aventures d'Hannah Swensen. J’ai lu tous les tomes de cette saga cozy mystery et j’éprouve toujours autant de plaisir à retrouver les aventures de cette cuisinière hors pair. Dans ce tome regroupant deux histoires, j’ai pourtant eu des avis mitigés. Dans la première enquête, bien que j’aie apprécié de retrouver les personnages familiers et l'ambiance de Lake Eden, j’ai été déçue par le dénouement, que j’ai trouvé trop rapide et précipité. Cependant, la deuxième histoire m’a davantage captivée, avec une intrigue mieux construite et plus de rebondissements. Je suis partagée quant au triangle amoureux entre Hannah, Norman et Mike. Je trouve Mike agaçant et macho, tandis que Norman est toujours prévenant et chaleureux. J’espère qu’Hannah prendra enfin une décision et que le vouvoiement entre les personnages évoluera dans les prochains tomes. Malgré ces réserves, j’apprécie toujours l'ambiance, les personnages et les détails qui rendent l'univers de ces romans si séduisant. J’espère voir une évolution dans le dénouement du triangle amoureux dans les prochains tomes afin de ne pas me lasser de la série.

Cela fait 4 ans que Wendy garde l'ombre de Peter Pan, dans l'attente qu'il vienne la chercher pour la mener dans son pays. Mais le quotidien l'a rattrapé et Peter ne s'est toujours pas montré... Alors quand le Capitaine Crochet fait son apparition, Wendy n'hésite pas longtemps et conclut un marché avec l'ennemi du jeune homme pour se rendre dans le pays de ses histoires... J'ai été agréablement surprise par cette réécriture : Wendy y apparait comme une jeune femme forte, déterminée qui prends les devants et se bats contre l'environnement sexiste qui l'entours, que ce soit chez elle ou au Pays Imaginaire. On y retrouve un coté plus solidaire que dans l'œuvre originale et j'ai particulièrement apprécié le lien qui uni Clochette et Wendy, bien moins toxique que la guerre qu'elle se font pour garder l'affection de Peter dans le roman original. Bref, une revisite intelligente et à mettre entre les mains des plus jeunes ! 😊

Avec un résumé comme celui-ci, je m'attendais plus à un livre du style "The deal". Évidemment, ça n'a pas été le cas. L'histoire se rapproche plus du fantastique que du réaliste, une petite déception...

C'est un livre qui aborde divers sujets intéressants qui touchent certains ados tel que la dépression, les troubles obsessionnels, les crises d’angoisses. L'intrigue du livre est originale à mon avis, je n'ai jamais lu ce genre d'histoire. J'étais surprise de comment l'auteure a su poser les mots qu’il faut pour évoquer ce genre de trouble ainsi que les effets que cela peut avoir sur la personne qui en souffre et ceux qui l’entoure. Moi-même j'avais l'impression d'être bizarre à avoir certaines pensées similaires...mais je comprends quelques choses. Les personnages sont tous bien décrits, Sue-psy est adorable, et Caroline a su aider Sam dans les mauvais moments,

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bien que ce personnage ne soit pas réel, le fait qu'il a été créer dans le subconscient de Sam est particulier. Aj, un amour aussi, tellement compréhensif, ainsi que Hailey qui m'a touché. Le groupe des 8 m'a paru un peu superficiel au début mais l'évolution à la fin m'a plu.

Un livre plein de suspense et de rebondissements mêlant des adolescents à un univers sombre et effrayant. L’écriture est à la hauteur de la créativité de ce tome et invite à une réflexion et une remise en question les personnages eux-mêmes. Très belle lecture !

Dans ce premier tome, on suit Minami, jeune lycéenne de 17 ans et Tôdô, jeune adulte de 21 ans. Tous deux sont collègues et sortent ensemble depuis quelques mois. On suit leur évolution amoureuse malgré le fait que Minami soit issue d'une famille stricte et qu'elle aimerait que leur relation passe au stade au-dessus. Ce que j'ai aimé dans ce manga est le fait qu'ils communiquent assez bien dans l'ensemble, notamment Tôdô. En effet, je trouve que Minami est un peu trop enfantine à des moments. Tôdo est respectueux envers sa copine et ça se voit qu'ils s'aiment. Cependant, j'ai eu du mal à "m'adapter" à la différence d'âge car Minami est mineure alors que Tôdô non et cela se voit notamment dans leur manière de communiquer, de penser et d'agir. On voit que Tôdô est quand même plus posé, plus réfléchi que Minami.

Note mise un peu au hasard car je ne me souviens plus très bien de cette histoire qui est surtout ecrite pour les enfants. Je l ai lu vers mes 10 ans ! Mais je m en souviens très bien car c est de ce livre que le film "a nous quatre" avec Lindsay Lohan dans le rôle des jumelles est baser. Et j ai adorer ce film, et j avais vu ce livre au magasin, que mes parents m ont acheter 🥰. Bref je me souviens plus du film que du livre, mais le film est géniale pour les enfants.

J'ai adoré, l'histoire est pourtant vu et revu mais l'auteur a réussi à rafraîchir le genre. Les personnages sont parfait. L'écriture est harmonieuse, je suis très vite rentrée dans l'histoire. Je recommande vivement cette auteur.

Étant une grande fan de L.J.Shen je dois avouer que celui ci est en dessous de ses autres livres. On ressent le fait qu’elle l’a écrit il y a longtemps, il est moins passionnant, le côté mauvais garçon est moins poussé à l’extrême contrairement à d’habitude et c’est ce qu’il manque. Malgré tout j’ai aimé le lire.

Une petite romance sympa à lire histoire de se détendre

Un livre excellent qui tient en haleine du début à la fin. Le scénario est t’es bien mené et les personnages incroyables