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Carter Banes J’ai faim de ses lèvres, de sa peau, de ses soupirs et de ses gémissements. Et je compte bien me nourrir de chaque parcelle de cet homme magnifique jusqu’à en être rassasié. Si une telle chose est seulement possible.

- Masaru : La fin de l'année est dans cinq jours. Il se passe quelque chose de spécial ? - Heima : Le tournoi annuel de pantins à fils de Kuroga. Une grande fête pendant laquelle tous les apprentis montreurs se réunissent pour combattre.

— Qu’est-ce qui est le plus important pour toi : moi ou la vengeance ? Ma poitrine se serra. Je pris son visage en coupe. — Toi.

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— Alors, promets-moi que si tu dois choisir… tu ne laisseras pas ton désir de vengeance l’emporter. Que tu tourneras le dos à tout ça si ça peut te permettre d’être avec moi.

Ces deux-là ne comprenaient pas que pour gagner la guerre, il fallait faire des sacrifices. Seul un démon pouvait en tuer un autre.

- T'as quel âge, au fait ? - Dix-huit ans. Je l'entends grommeler quelque chose à propos de baby-sitters et d'enfants en bas âge, ponctué d'un " je ne suis pas Mary Poppins bordel".

- Parce qu'on déteste les matchs nuls ? - Parce qu'on ne supporte pas l'idée de ne pas avoir donné le meilleur de nous-même.

"Un bon magicien commet toujours des erreurs au début de son spectacle pour tromper la vigilance des spectateurs ! Par exemple, je t'ai appelée "Nana"... Au lieu de "ma Nana"... Et aussi, j'ai laissé une compresse sur cette blessure déjà guérie... Pour faire semblant de ne pas pouvoir utiliser normalement mon poignet... Aveuglée par ton orgueil, tu t'es méprise sur mon pouvoir ! Tout à l'heure, je t'ai dit qu'il était impossible de déterminer avec exactitude si tel ou tel prodige était plus fort que tel ou tel autre, mais il y a une exception à la règle... Et tu l'a sous les yeux ! [...] Je peut avoir autant de pouvoirs... Qu'il y a de prodiges ! Tu crois sérieusement que si mon pouvoir se limitait à mystifier les gens... J'aurais pu survivre à une guerre psychique et sanguinaire ?!" -Jin Tachibana-

L’espoir, ce traitre, courait dans mes veines. Je n’avais jamais rien désiré de la sorte. Elle avait réveillé en moi une ferveur endormie. Une partie de mon être souhaitait abandonner ce fantasme ridicule, mais l’autre partie ne pouvait s’empêcher d’espérer, de désirer tout cela.

Tout dans sa vie obéissait à un code moral très strict, et pourtant j’avais réussi à échapper à cette purge. Son désir pour moi effaçait tous mes péchés.

Dans les yeux d'une femme il y a une lumière qui en dit plus long que des mots.

Lorsqu’il pénétra en ces lieux, il crut discerner chaque odeur parfaitement et son estomac commença à gronder de faim. La nourriture avait tellement manqué à Sariel dans son enfance qu’il lui vouait pratiquement un culte aujourd'hui. Les mets étaient pour lui un orchestre et la symphonie des aliments lui serrait le cœur comme une berceuse qu’on ne lui aurait jamais chantée. Le parfum acide du citron était le violon. Les émanations grasses du beurre correspondaient au son grave du violoncelle. Les senteurs sucrées du jus de fraise le transpercèrent comme la mélodie poignante d’une clarinette. Et le fumé enivrant de la viande avait la solennité de l’orgue. Cette harmonie olfactive suscita une immense nostalgie chez Sariel qui n’avait pourtant guère connu l’abondance.

Si à cet instant, la reine ordonnait qu'il fût pendu, il le serait demain à la première heure. Tout cela ne dépendait que de l'insanité qu'abritait son regard. Ce dernier s'adoucit soudainement, elle esquissa un sourire enjôleur et répliqua : — Vous l'avez dit vous-même. Des serviteurs stupides ne pourraient m'être d'aucune utilité. Vous avez tout intérêt à être intelligent

À leur droite, une ruelle attira leurs regards. Celle-ci portait le nom d’allée des anges déchus. C’était une véritable décharge, jonchée de corps de bébés morts. Les femmes de la haute ville, lorsqu’elles enfantaient d’un garçon, demandaient à leurs serviteurs de les jeter dans cette ruelle. Quand une femme enfantait d’un garçon, elle était vue comme une pécheresse qui était punie par la Déesse. On avait donc vite fait de se débarrasser des bébés mâles avant de devenir la risée de toute la haute-ville.

Soren pensa aux traces de fouets dans son dos, qui le faisaient encore souffrir. Lui n'avait qu'une envie : ne plus contrarier la monarque. Chacune de ses actions visait à éviter un tel châtiment. Seule l’excursion de Freya dans la basse-ville l’avait sorti de sa lâcheté habituelle. Les sentiments qu’il portait à l’aristocrate le rendaient imprudent. — Elle devrait peut-être trouver une alliée ou un allié plus fort, murmura-t-il amèrement.

- Tu te crois où, là ? aboie Oz. Je suis son regard effaré en direction du sandwich à la confiture te au beurre de cacahouètes emballé dans du papier d'alu que je viens de sortir de mon sac. - Euh ... t'en veux un bout ? - Si tu oses manger ce truc ou n'importe quoi d'autre dans ma bagnole, je jure de te couper les mains pour les faire bouillir dans ma propre urine. - Mais j'ai faim ! - Eh bien, meurs de faim. Je me mords l'intérieur de la joue. Sérieux, je crois que je commence à l'apprécier. - C'est mon sandwich de soutien émotionnel, dis-je. - Fais ta crise de panique en silence. Il met son clignotant et change de file si brutalement que je manque de percuter la vitre avec mon crâne.

Il avait toujours été fasciné par l'alchimie, par ces femmes de science qui défiaient le Créateur en domptant l'or et l'argent dans l'espoir d'accéder à la vie éternelle. Si seulement les hommes pouvaient devenir des alchimistes. Dans un autre monde où il aurait eu accès à la culture et à l'éducation, Xander aurait repoussé les limites du possible. Il aurait fallu être né femme. Rien que cette pensée suscita du dégoût en lui.

« Vis kir vis. Je suis fière de notre sacrifice. »

« -… Non. Élodie a trop de convictions. Elle bataillerait dur contre des coutumes auxquelles on ne peut déroger. Ce ne sera donc pas elle. »

« -… La famille royale d’Auréa porte bien d’autres fardeaux sur ses épaules. Vous ne le comprenez pas encore, car vous venez d’arriver. Mais vous verrez… et je vous conseille vivement de savourer ce genre de moments tant que vous le pouvez. Peu après votre union, le devoir vous appellera et si vous n’en profitez pas maintenant, vous pourriez le regretter. »

« -… Si vous consentez, vous épouserez le prince héritier Henry et deviendrez la prochaine princesse du merveilleux royaume d’Auréa. »

- Oui ... mais ? - Il n'y a pas de mais. - Il n'y a pas de mais ... mais ? - Non, je t'assure.

C'est quelque chose que de bien peindre le quotidien flairant çà et là ses menues variations, c'est une élégante attention portée à l'habitude et qui semble rendre le bonheur plus attrapable.

s'engager mène à des attentes, et les attentes mènent au mensonge, à la souffrance et à la déception.

Son salut est un peu trop joyeux à mon gout, alors qu'elle me laisse aux mains d'un individu qui n'hésitera pas à me flageller si j'ai le hoquet.

Tu n m'adresses la parole que si tu fais une crise cardiaque et que tu veux que j'appelle les secours. (Il marque une pause) D'ailleurs, si tu es capable de me parler, c'est que tu es capable de composer le numéro d'urgence toi-même. Compris ?

Ils m’ont toujours fait l’effet de crapauds, émettant un chuintement malsain à chaque respiration ; leurs yeux fixes vous transperçant sans vous voir, comme s’ils avaient été de verre, leurs manières faussement affectées et obséquieuses répondant par des politesses fantasques dont on aurait dit qu’ils les avaient trouvées dans des livres de bonnes manières qu’ils auraient lus en n’en comprenant qu’un mot sur deux.