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Nous avons tellement ri ce soir-là que mes joues me faisaient mal. À un moment donné, après tous ces rires, Milo se renfonça dans son siège et secoua la tête, l’air incrédule. - Qu’est-ce qu’il y a ? Demandai-je. - Rien. Simplement, je croyais que je ne serais plus capable d’être heureux de nouveau. Et juste comme ça, mon cœur se mit lentement à lui appartenir.

Il devait certainement avoir rêvé. Ce n'était pas possible. Il avait été droguée, ou quelque chose dans le genre. Dan revint tout sourire. En le voyant, il s'immobilisa. - Tu as rencontré la Baba Yaga ou quoi ? D'ailleurs, elle est plutôt sympa en réalité. Aux dernières nouvelles, elle s'est retirée en Californie. Je suppose qu'elle en avait sa claque de bouffer du tétras congelé. Mea lui lança un regard noir. - Ne te moque pas de moi ! Tu n'as donc rien vu ? Dan se contorsionna pour observer dans la même direction que le détective. De toute évidence, il n'apercevait qu'un nouveau couple en formation. - Rebecca a l'air de bien s'en sortir… Nous n'allons pas tarder à partir.

"Elle a laissé couler plein de trucs, mais pas la politesse."

"C'est comme ça pour nous toutes ici : morbide, monstrueux, et personne ne sait pourquoi. Des trucs qui nous sortent de partout, des bouts qui manquent d'autres qui tombent, et puis on se blinde, on fait avec. Dure dedans, lisse dehors."

Ça y es ! J e me souviens ! J e l'ai marqué sur un papier et je l'ai caché....dans ma culotte :mais ...heu... - Mais quoi ?! - J'ai changé de culotte ! - Oooh ! - Non !

— Toi, c’est quoi ton style de fille ? Tu parles de mes préférences, mais j’en sais pas beaucoup plus sur les tiennes. — C’est vrai. J’suis tranquille cette année… Disons que les goûts que j’avais ont changé pas mal dans les derniers mois… J’avais des croyances au secondaire sur ce que je voulais, genre une grande brune avec de belles formes, mais là… J’ai plus aucune certitude. — Pourquoi ? — J’espère avant tout être avec une personne brillante et drôle, stimulante. Le physique est devenu moins important. — Donc, tu pourrais être en couple avec une fille laide, mais drôle ? — J’ai pas dit ça, réfuta William en souriant. J’ai dit que je pourrais être attiré par une personne si elle est comique, aimante et intelligente, avant de m’attarder sur son physique, ou même son genre…

- Hi, hi ! ce gros bébé va faire pipi dans sa culotte ....et filer aussi sec chez sa mère !! - Yaouh !!! c'était génial , les gars !....A mourir de rire !! - On va la coller dans le tantacula !....

— Hé, revenons-en à moi, d'accord ? Je suis censé être traumatisé, et vous êtes supposés me remonter le moral. Et pour l'instant vous êtes nuls. Une inquiétude sincère passa brièvement sur les traits de Bryson. — T'as raison, mec. Désolé, mais je suis content que ça te soit arrivé à toi et pas à moi.

Je vois que vous êtes étonnés, mais je dis la vérité. Toute cette histoire n'est due qu'à l'obsession d'un homme pour une femme depuis plus de deux siècles.

Dazai : Tu pensais au nombre 381882, c'est ça ? Dostoïevski : Bonne réponse. Et pour vous, je dirais... 790115. Dazai : Haa, c'est qu'une perte de temps ! Ce jeu est le plus ennuyeux que je connaisse ! Bon, et si on faisait une partie de poker mentale ?

Comme chaque fois, en entendant le ton doux que Nicolas adoptait pour saluer Meghan et dialoguer avec elle, il sentit une petite émotion déplaisante lui étreindre la gorge. Une jalousie malsaine, mais qu’il ne parvenait pas à réprimer entièrement. Certes, il comprenait que sa sœur puisse éprouver des sentiments pour Nicolas. Il était grand, beau, super intelligent et, surtout, gentil avec elle. Par contre, William ne pouvait pas accepter que ça puisse être réciproque… Juste y penser était pénible. Serait-il capable de garder son calme si son ami était en couple avec Meghan ? De les regarder s’embrasser ? Jamais de la vie, c’était trop lui demander !

- C'est ici. - C'est calme. - Faut pas t'y fier. Cinquante mille chauves-souris sont juste là, dans le noir, suspendues au-dessus de ta tête. Des petites brunes, des grandes brunes, des pipistrelles de l'est, des nordiques, des cendrées, des pygmées, des argentées, qui hurlent à pleins poumons. - On n'entend rien. - C'est normal, on a pas les oreilles faites pour. La plus banale des chauves-souris peut émettre plus de cent cris à la seconde. Chaque cri lui revient sous la forme d'un écho et chaque écho s'additionne à l'autre pour composer une échographie générale de l'espace qui lui permet de se repérer et de localiser dans l'obscurité n'importe quelle proie, n'importe quel prédateur. - Pour voir... elles crient? - C'est en plein ça. Pour voir, elles crient. Alors je te pose une question : si la vie est un perpétuel cri de douleur, comment faire pour entendre son écho et échographier le visage de ce qui nous fait souffrir? - Si le cri est perpétuel, plus rien n'est visible. - Bingo! Chaque cri doit être suivi par un silence pour faire entendre son écho. Celui qui ne fait que hurler sa douleur n'en verra jamais le visage tout autant que celui qui s'obstine à la taire. C'est la leçon des chauves-souris : pour voir le visage de ce qui te fait souffrir, tu dois faire de ta douleur un collier qui enchaîne des perles de silence aux perles de tes cris. - Pourquoi vous me dites ça? - J'ai toujours aimé sauver les âmes égarées.

- Mais c'est pas un sapin ça ! Il n'a pas la hauteur réglementaire ! - Et puis il est en plastique ! Il est plus petit que nos chaussures ! - Vous en voulez un comme la tour Eiffel : peut-être ? - Jamais contents , ces deux-là ! - Bouh...on est les enfants les plus malheureux de la terre !

- Je suis venue exprès pour vous , moi ! - Ah bon ? - Pourquoi ?! - Vous oubliez-le proverbe ; "au milieu de l'été... - Chatouille les mémés... - ...Fais pipi sur tes pieds ! - Ah , c'est malins ! Au milieu de l'été....prépare ta rentrée !

- Bah ! Je ne vais pas chipoter ! - Et puis... -Il est tombé dans la litière du chat ! - Vous avez un chat ici ? C'est nouveau ! - Oui ! et il fait beaucoup de pipi ! - Ah ? - Et puis ....les petits grains roses , là .....J'ai peur que ce soit de la mort aux rats ! - QUOI ?!?

Rien n’avait changé et tout avait changé après notre passage à l’acte. Je n’avais pas l’air différente. A l’exception de ce sourire béat dont je ne pouvais me départir, j’étais toujours la même. Mais je me sentais différente. J’avais mal à certains endroits de mon corps que je n’aurais jamais soupçonnés. Et mon cœur s’emballait chaque fois que je pensais à lui, ce qui était tellement fleur bleue, et j’adorais ça.

« Je ne vais pas mentir, c’était difficile de le faire quand je savais que Saul pourrait profiter de ta distraction. Mais je savais que le fait d’être à tes côtés t’aurait rendu plus distrait. Je peux être raisonnable parfois, tu sais. » Il n’avait absolument pas besoin d’être informé qu’elle avait eu une arrière-pensée dans cette affaire. Un motif qu’il était temps de résoudre. « En parlant de Saul, mon convent et moi pensions... » « Penser ? Je suis déjà inquiet. » Elle lui lança un regard réprimandant, ses lèvres se contractant. « Connard. » Il ne fit que sourire, merde.

Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher.

Je ne peux pas rester à tes côtés. J'en ai assez que tu m'utilises à ta guise !!! Si tu cherches un jouet à manipuler, trouve-toi quelqu'un d'autre !

A présent, je me moque de ce qu'on peut penser de moi...

Anabel écarta son bol vide de soupe bouillonnante. « Puisque nous avons tous fini de manger, pouvons-nous rentrer à la maison maintenant ? » « Bientôt. Finissons d’abord nos boissons. » En prenant son verre de vin, Wynter sentit ses lèvres se contracter alors que certains clients de la taverne éclataient en chansons. « Alors, Hattie, à quelle heure est ton rendez-vous avec George demain ? » La vieille femme sourit en se redressant. « Il vient me chercher à sept heures. » Wynter sirota son verre. « Où t’emmène-t-il ? » « Au lit, j’espère. » Xavier rit.

Arrête ça... Je suis en train de te rouler dans la farines. Si tu te montres trop gentil envers moi, je vais culpabiliser.

« D’accord, je dois demander », éclata Xavier de son siège en face de Wynter, les yeux rivés sur elle. « Et ne sois pas fermée d’esprit à ce sujet. Considère-le. Sur une échelle de un à dix, à quel point serais-tu en colère si je tuais ce putain de mage là-bas ? » Il glissa brièvement ses yeux vers le barman principal de la taverne. Wynter soupira. Il ne fallait vraiment pas grand-chose à Xavier pour considérer quelqu’un digne d’une condamnation à mort – quelque chose sur lequel elle avait travaillé avec lui, mais ce n’était pas facile quand son éducation l’avait conduit à former une conscience quelque peu déformée. « Tu sais, j’étais si fière quand tu n’as pas demandé le feu vert pour l’exécuter après qu’il t’ait dit d’arrêter de sortir avec sa sœur », lui a dit Wynter. « Je pensais que peut-être que toi et moi faisions des progrès. Maintenant, je vois que c’était simplement un vœu pieux de ma part. » « Ce n’est pas comme s’il nous manquerait », a déclaré Xavier. Wynter renifla. « Oh, je pense que les autres mages du conclave de Will remarqueraient totalement que leur chaman aurait disparu. » « Ne peux-tu pas au moins le piéger dans le monde souterrain pendant un petit moment ? » « Pour quelles raisons ? À part ça, tu ne l’aimes pas et le fait qu’il t’appelle 'gamin', ce qui n’est pas une raison pour que quelqu’un meure. » Xavier posa ses coudes sur la table. « D’accord, qu’en est-il de la rumeur de conneries qu’il a répandue à mon sujet ? » Wynter sentit son front se plisser. « Quelle rumeur ? » « Que je suis un menteur compulsif dont on ne peut pas se fier à la parole. » « Ce n’est pas exactement de la connerie. » Il lui lança un regard aigre. « C’est toujours une tache sur le nom Driskel. » « Ton nom de famille est Gamble. » Il cligna lentement des yeux. « J’avais oublié que tu le savais. » « Tu peux essayer d’être un peu reconnaissant. » À côté de lui, Hattie souleva le pichet de bière et remplit son verre. « Il t’a offert un verre. » Un muscle de la joue de Xavier fit tic-tac. « C’est une tasse de lait parce que, apparemment, 'c’est ce que boivent les petits enfants'. Et personne ne se soucie qu’il m’ait empêché de sortir avec Elena ? » « Tu t’en fous », dit Anabel, qui était assise de l’autre côté de Wynter. « Tu l’as emmenée à un rendez-vous et tu ne lui as même pas dit ton vrai nom. Tu n’aimes tout simplement pas qu’il interfère. » « Eh bien, ce n’était pas son droit », insista Xavier. « Tu ne peux honnêtement pas blâmer Will d’être protecteur envers sa sœur », a déclaré Anabel. « Et si moi, Wyn ou Del étions allées à un rendez-vous avec un gars qui nous avait menti tout le temps sur littéralement tout ? » « Je n’interférerais pas et ne répandrais pas de rumeurs. Je le tuerais simplement. » Hattie expira lourdement. « Xavier, mon cher, tu ne peux pas tuer quelqu’un simplement parce qu’il est gênant. » Il renifla. « Dis ça à tes maris morts, ô petite veuve noire. » Se frottant le front, Wynter laissa échapper un soupir. « J’aurais dû commander quelque chose de plus fort que du vin. »

Nana : Je ne m'attendais pas à te revoir de sitôt, après ce que tu as dit... Jin : Que veux-tu ? Les chats sont des animaux capricieux ! Nana : Ce sont aussi des créatures adorables, ce qui est loin d'être ton cas ! Alors arrête de te comparer à eux !