Tous les extraits ajoutés sur les livres

« – Je te fais couler un bain ? – Oh oui ! Je l’examine des pieds à la tête. Il s’est transformé en prince charmant durant mon absence, ou quoi ? – Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Malcolm Taylor ? le taquiné-je. Il me décoche un clin d’œil très… sexy. – Il ne va pas tarder à revenir pour toi, ma chérie. – Ma chérie ? me fâché-je en riant. Tu me prends pour une de tes conquêtes ? – Eh ! Je n’y peux rien si tu as craqué pour moi… comme toutes les autres ! – Pauvre type ! »

"Sept heures. Fidèle au poste. Levée depuis une heure. Couchée depuis quatre. Mais fidèle au poste quand même."

« Soudain, la démangeaison se réveille à nouveau, au niveau de mon dos et il faut que je soulage cette sensation dans l’immédiat. — Gratte-moi ! exigé-je en me levant. — Quoi ? — Gratte-moi le dos, je n’en peux plus ! — Tu crois que c’est différent pour moi ? — Je te gratte et tu me grattes ? lui proposé-je, désespérée. Là, je sais qu’un encadrement de porte ne suffira pas. Il m’en faut plus ! — D’accord ! J’ai à peine le temps de réagir qu’il se rue sur moi, colle son torse contre le mien et passe ses bras autour de mon corps pour commencer à me frotter le dos dans le but de me soulager. J’en fais de même, ainsi lorsque mes ongles touchent son épiderme, il laisse échapper un râle puissant, rempli de bien-être. Oh mon Dieu, ses doigts… c’est tellement bon ! Ça fait tellement de bien ! — Plus vite ! Son souffle devient saccadé, tout autant que le mien et plus les secondes passent, plus ce qu’il est en train de me faire me rend folle. — Oh oui ! Je lâche un gémissement rempli de jouissance tandis qu’il m’imite. Il est impossible de rester impassible face à tellement de plaisir. — Bordel que c’est bon ! grogne-t-il. — Plus vers la droite, lui indiqué-je. — Plus bas. Nous nous exécutons à l’unisson, cherchant à assouvir cette envie qui devient de plus en plus grande à chaque seconde qui passe. Je pose mon front contre son torse pendant que mes mains continuent leur petite affaire. Il est tellement grand qu’il m’est parfois difficile d’atteindre toutes les parties de son dos. Ses doigts parcourent mon échine et les frissons qui se succèdent sont tout simplement géniaux. Je pourrais continuer comme ça toute la journée. Finalement, nous nous laissons tomber sur le lit, tous deux à bout de souffle, notre besoin comblé. — Seigneur, que c’était bon ! »

Nostalgie diffuse Il tape sur des bambous de Philippe Lavil. Ça sent Shalimar, la laque Infinium et le cheveu chaud. Le petit monde de Cindy Coiffure. Clara le voit, l'entend, l'éprouve et comprend alors qu'il ne lui suffit plus.

Ils ne sont pas nombreux ceux qui se réinventent. On prend généralement pour argent comptant la version de la réalité qu'on nous présente en premier, on s'abstient de la questionner par manque d'audace, parce que c'est plus facile, plus confortable et, ce faisant, on vit la vie imparfaite et frustrante de quelqu'un qui ne nous ressemble que de loin. Elle a peu de certitudes, de moins en moins à vrai dire, mais elle a celle-ci : on ne se rend pas compte à quel point notre destin est façonné par les autres.

Najire avait lancé son défi de manière désinvolte, cependant les cils de Bibimi frémirent. Était-ce de la contrariété ? Ou de l'impatience, en vue de la bataille à venir ? Les autres filles présentes retinrent leur souffle. - Désolée, mais c'est joué d'avance. Enfin, tu devrais quand même te dépêcher de te changer...

9 h 15. Il fait déjà chaud en ce matin de septembre, plus chaud encore que nous n’avons eu de l’été. Les fenêtres sont ouvertes ; la suie flotte dans l’air comme de la poussière radioactive, pénètre à l’intérieur, se dépose partout. Hors de la chambre où je me suis enfermée, l’appartement est vide et désagréablement silencieux. Les filles ont repris aujourd’hui le chemin de l’école pour ce qu’on appelle la Journée de Réorientation.

«—Tu as pris mon coeur, Jaanu. Laisse-moi aussi te donner mon nom et tous les jours de ma vie. »

«Pourquoi un papillon? Parce qu'à mes yeux, c'est le parfait symbole de la beauté qui émerge des périodes de changement, rappelant que les moments difficiles peuvent mener à des développements magnifiques et inattendus.»

"Comme si elle lisait dans mes pensées, ou peut-être directement dans mon coeur, Jo se colle contre mon flanc et se dresse sur la pointe des pieds pour me souffler à l’oreille: — Meri Jaan. Mes lèvres s’ourlent en un sourire. — Moi aussi, Jaanu. Plus que tout. Pour toute la vie."

— Ton âme est souillée, mais je refuse que tu souilles la mienne. — Ton âme est déjà souillée, pequeña. Je l'ai souillée ce soir-là, en prenant ta virgnité. Il ne m'a pas souillée ce soir-là. Il m'a marquée au fer rouge. Et cette marque me détruit encore aujourd'hui.

Ce n'est pas un échange sensuel. C'est une revendication. Il m'embrasse comme si j'avais en moi un monstre affamé qu'il était le seul à pouvoir nourrir.

« Dans la vie, tu croiseras des individus avec lesquels s’établira un lien puissant et indicible, avait un jour déclaré son père alors qu’elle n’était qu’une enfant. Sans parvenir à expliquer pourquoi ni comment, tu sauras au premier regard que vos existences seront mêlées pour l’éternité. » Extrait de  L'Engrange-Temps - T2 - Les heures obscures Nell Pfeiffer

- A plus, Smallville ! - Zoey, maugrée-je en claquant mon ordinateur. - N'en demande pas trop non plus. Il m'offre un sourire arrogant avant de disparaître entre les étudiants. - Eh merde ! Je suis amie avec Johnny Prince.

— J'aurais pris une balle dans la tête plutôt que laisser un foutu inconnu te prendre contre ta volonté.

L'ignorance est le meilleur des mépris. L'ignorance vous fait sentir comme une merde.

— Je ne vivrai plus dans une cage. Fais-toi à l'idée. Je ne suis plus la gamine que tu as enfermée quand elle a outrepassé tes règles et couché avec ton second. Je suis libre de mes choix, et je les suivrai.

Tu sais, Sam, ce qui est différent de moi, c'est ce que j'aime le plus chez toi.

On dit qu'il faut être prêt à faire des sacrifices pour réaliser ses rêves. Je ne m'attendais pas à ce que ce sacrifice implique un touriste américain et un scone fatal. La semaine avait pourtant commencé normalement, avec l'afflux habituel de touristes et de visiteurs dans notre petit village des Costswolds, Meadowford-on-Smythe.

Les hommes comme lui ne répondaient pas à nos prières. Les hommes comme lui étaient la raison pour laquelle on priait.

— J'élevais Alhan comme mon propre fils, Eden. Il avait été entraîné pour devenir sans coeur, le meilleur de tous. Il savait que tu étais hors limite. Il savait qu'un homme meilleur t'était réservé. Alhan n'était pas fait pour toi. Tu ne connais pas un pour cent de toutes les horreurs qu'il a vues ou faites. Tu étais pure, Eden. Il a brisé ma confiance à ce moment-là.

— Tu sais, à force d'enfermer les chiens, ils finissent par mordre leur maître.

Ce que je veux, c'est le sang. Verser le sang de mes ennemis. Je cherche le terrain, pas la discussion. Je cherche la vengeance.

Mais nous avons tous nos propres pêchés... Un visage s'impose aussitôt à mon esprit. De grands yeux noisette et une bouche pulpeuse à damner un saint. Je repousse l'image d'Eden aussi loin que possible. Hors de question que je pense à elle. Elle va déjà venir percuter l'équilibre parfait de ma situation et mettre à mal ma maîtrise des choses.