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Il n'y a pas de genre de règle tacite qui dise de ne pas s'immiscer dans la vie des autres. Cet incident a marqué un tournant entre nous tous.

J'ai appris à accepter avec le temps que je n'étais pas et ne serais jamais une fille "cool". Je suis déjà bien assez occupée à essayer d'être moi.

Même quand on se croit mort à l'intérieur, parfois, il suffit de prendre soin des autres pour se sentir un petit peu plus vivant.

Je suis le fils d'une mère qui m'a donné la vie. D'une autre qui me l'a sûrement sauvée. Et maintenant d'un type qui a la manie de tout gâcher. Voilà exactement pourquoi je ne voulais pas savoir. Pour ne pas être le gosse d'un raté.

Pourquoi croit-on toujours que les gens qui nous aiment ne sauront pas le faire quand on en a le plus besoin ? Maintenant, c'est trop tard. Et à qui d'autre pourrais-je en parler ? Qui d'autre qu'une mère pour éponger les chagrins de son enfant ?

Les hommes intelligents ne le sont pas toujours au meilleur moment.

Tu sais, petite, si je pouvais revivre toute ma vie sachant tout ce que j’ai appris, je serais bien plus heureux. On se tracasse souvent pour pas grand-chose. Ce que l’on croit être négatif ne l’est pas forcément, et vice-versa.

- Il a tenté de voler le téléphone d'une dame ! m'explique-t-elle. Je n'ai fait que le dénoncer, mais Monsieur a commencé à me traiter de traînée. C'est le monde à l'envers, je te jure ! - Oh ty parles allemand, maintenant ? rétorqué-je, dépassé par la situation. Elle me lance un regard noir. - Crois-moi, je suis quasi certaine qu'il ne m'a pas appelée "sucre d'orge". - Bizarrement, je crois que ça aurait été pire...

Petite, je voulais être pirate. Intelligente comme j’étais, j’ai rapidement compris que les débouchés professionnels étaient minces – raison pour laquelle je me suis tournée vers l’écriture. De cette façon, je pouvais toujours affronter les mers en quête de trésors à travers les pages.

Comme tout adulte ayant besoin de conseils sur sa vie sentimentale et professionnelle, je fais appel à mon petit frère de quatorze ans.

Nicolas se moque un moment, jusqu'à ce qu'Emma lui fasse porter un diadème Reine des Neiges en guise de sanction. - Je vais être honnête, annonce-t-il en se regardant dans le miroir. Je me trouve plutôt bonne. - J'aurais dû m'en douter, soupire Emma.

- Comme c’est bizarre. J’écoutais pour trouver le moindre signe de la personne qui avait crié, mais n’entendit rien. Peut-être que c’était une de ces étranges forêts hurlantes ? le fait que cela existait était terrifiant en soi. Reniflant l’air, je ne pus rien relever. Pas de sang, pas d’autres créatures magiques, pas d'humains. Les cris s’étaient arrêtés, et j’avais bien peur que si cette personne avait eu des ennuis, elle n’aurait désormais plus besoin de mon aide.

Je t’aime tellement que même si tu changeais, même si ma mémoire t’effaçait et que tu devenais une étrangère, je tomberais amoureux de toi, encore et encore.

Lilas... Tu pourrais me briser le cœur en milliers de petits morceaux, je les ramasserai toujours pour les remettre entre tes mains.

- Tu veux que je lui casse la gueule ? demande Nicolas en retroussant ses manches. Je secoue la tête. Je ne lui demande pas comment il a su. - Il n'a rien fait... C'est moi. - Ah. Tu veux que je te casse la gueule, du coup ?

_ Qu'est-ce qui se passe ?! Je commence à me sentir plus puissant... _ ça, c'est grâce à l'orbe. _ Le... le quoi ? _ Les volailles ont toutes un gésier. En temps normal, il permet de digérer les aliments à l'aide de cailloux ou de grains de sable ingérés. Mais le gésier d'un goshikidori sur dix renferme également cette fameuse orbe. Tu en es porteur, Keisuke. _ Je... j'ai ça dans mon corps ? _ C'est mon cas aussi, évidemment. Cette orbe permet de générer des ondes dépassant l'entendement et de produire une force extraordinaire. Nous appelons ça "l'énergie du phénix".

Il n'a pas l'air comme ça, mais Aaron est gentil. Quand je le dessine, c'est une mouffette. Un peu comme un putois, mais en plus mignon ! D'après papa James, la mouffette préfère être seule, et quand elle se sent menacée, elle se met à puer. Avec Aaron, c'est un peu pareil.

Je... Je ne veux pas... Non, je ne crois pas qu'ils soient tous aussi maléfiques que vous le dites. Ils se posent des questions existentielles comme nous... Ils ont du respect pour les humains... Et ils ont un cœur capable de comprendre nos angoisses. Dire qu'ils n'apportent que le malheur c'est un mensonge. Je ne suis pas d'accord avec votre façon de penser.

_ Dis-moi, tu ne serais pas un peu amoureux de Rise Okitsu, par hasard ? Alors ? Si c'est le cas, j'suis désolé de l'avoir embrassée sous ton nez, l'autre jour... Bah, t'en fais pas, j'ai juste agis à cause de la situation dans la salle mais sinon, cette fille ne me fait ni chaud ni froid. _ Tu es vraiment comme je l'imaginais, un pauvre minable sans coeur et pourri de l'intérieur ! Je crois que tu n'as pas compris un truc... toucher une autre fille que ta partenaire est contraire aux règles d'ici et ça vaut aussi pour l'extérieur de l'école...

"Je ne le laisserai plus te faire du mal... sèche tes larmes maintenant."

- La blessure est parfaitement guérie, affirma Grace en examinant la jambe de Jaime le lendemain matin. Tu la sentiras sans doute encore pendant quelques heures en marchant, mais d’ici ce soir, il n’en restera plus rien. Jaime lança un regard au loup anxieux assis à côté d’elle sur le lit, qui la regardait comme si elle était une poupée de porcelaine. - Es-tu rassuré ? lui demanda-t-elle. Dante l’embrassa sur la joue et huma son odeur, s’en emplissant les poumons, pour se convaincre, ainsi que son loup allait bien. - Je voulais juste être sûr. Tu aurais pu mourir hier soir. Pour une fois laisse-moi, s’il te plaît, te surprotéger un peu plus que d’habitude.

Alors il commence son texte. Quatre jeunes gens que la vie emporterait par-delà toute imagination. Dans un tumulte médiatique sans égal. Et les mènerait vers une destruction claire. Dies iræ, ou le cri de la colère, de la lutte, de la revendication. Du fond de l’abîme vers lequel, sans le savoir initialement, ils se lançaient à corps perdu. À coups de latte dans le ciel d’azur. Vers les tréfonds vivaces de ces sons violents qui forgeaient leur son, leurs chansons, leurs appels, ces concerts tout en énergie dans lesquels ils s’abandonnent, en toute nécessité. Et ce succès, cette reconnaissance d’un public qui viendra de plus en plus nombreux lors de ces grand-messes rock and roll. Lors desquelles ils finiront par se noyer, les menant vers un point de non-retour absolu. Que vive leur histoire désormais.

Quand on est demi-dieu, on s’inquiète beaucoup de rester en vie. On ne pense quasiment jamais à la vieillesse. J’avais toujours été tellement focalisé sur mon désir de finir le lycée, de devenir adulte… mais ce n’était peut-être pas le but ultime. Vieillir était sans doute difficile et effrayant. Ça comportait des choses auxquelles je n’avais pas envie de penser, comme l’arthrose, les petits vaisseaux éclatés et les appareils auditifs. Mais vieillir avec les gens qu’on aime, n’était-ce pas mieux que n’importe quelle autre option ? J’ai jeté un coup d’œil à Annabeth et à Grover. Nous avions traversé tellement d’épreuves ensemble. J’ai imaginé Annabeth avec des rides et des cheveux argentés, riant de m’appeler Cervelle d’Algues pour la quatre millionième fois de notre vie. J’ai imaginé Grover avec des touffes de poils dans les oreilles, le dos voûté, appuyé sur une canne, se plaignant d’une voix chevrotante de ses sabots qui lui faisaient mal puis, peut-être, s’accordant une sieste sur un banc, dans notre jardin au bord de la mer, et moi assis à côté de lui, face aux vagues, reposant mes os douloureux en respirant l’air iodé. Je n’avais pas de mal à imaginer des os douloureux. En fait, rien de tout ça n’était difficile à imaginer. Gary s’attendait à ce que je lui résiste. Or à moins de mourir jeune, je ne pouvais pas battre Grand Âge. Mais si je l’acceptais, si je l’embrassais ? C’était une idée ridicule. Cesser de me battre et faire le gros câlin de la paix avec Gary ? Mes genoux ont recommencé à trembler. Il me restait peut-être une seconde avant qu’il ne m’écrase contre le poteau. J’ai lâché les biceps du dieu et l’ai pris dans mes bras. Et là, j’ai prononcé les mots qui allaient – j’en étais quasi sûr – entrer dans l’histoire comme les ultimes paroles les plus stupides : — Je t’aime, frérot.

Même si on sort ensemble depuis trois mois... Tôdô... ne sait pas encore... que sous mon masque... de jeune fille prude... je suis une vraie obsédée !

Les "liens" ont été brisés. Et moi aussi, je disparais.

Nos enfants ne nous appartiennent pas, nous sommes comme des tuteurs de plantes qui les aident à grandir. Un enfant qui prend son envol est une récompense. Bien sûr, cela ne se fait pas du jour au lendemain, c’était difficile de trouver d’autres buts, d’autres occupations, mais c’était un bonheur de le voir devenir un homme épanoui.