Christine Thépot-Gayon

J'ai été très heureuse de retrouver Christine Thepot Gayon. Dans le roman précédent on suivait des personnages handicapés mentalement, ici ils le sont plutôt physiquement. Bien que pour moi Isola ne l'est pas réellement.

On vit une myriade de sentiments. On y vois de la passion, du désir, de l'amour, de la jalousie, de la peur... L'autrice a réussit à nous transmettre chacune de ces émotions. Bien que j'étais préparée, j'ai quand même versé quelques larmes ici et là. C'était plus fort que moi.

Je l'admets je ne sais pas si j'aurai eu la force de Benjamin face à tous les secrets qui lui ont été révélés. Marianna par contre elle j'ai voulu la coller une bonne gifle... Elle ne l'aurait pas volé. D'ailleurs elle a une fin plutôt sympa au vu de ce qu'elle a fait. Pour le coupable (quel vilain) je suis plutôt fière de moi. J'avais tout de suite pensé à lui. En même temps pour moi il était tout désigné, mais peut être n'est-ce pas évident pour tout le monde.

La phrase de fin m'a arraché un sourire. J'ai beaucoup aimé cette transformation de la fin des contes de fées. Alors oui je peux le dire Christine Thepot Gayon a gagné sont pari, j'ai adoré son œuvre. Bien qu'elle ne soit pas vraiment joyeuse, j'ai aimé voir le cheminement de notre personnage principal. On le voit "grandir" au fil des pages et cela c'est révélé intéressant.

Merci à l'autrice pour cette oeuvre que j'ai plus qu'aimé. Je la recommande à ceux qui n'ont pas peur de finir par une larme ou deux. Vraiment il est à découvrir.

Benjamin a 35 ans, il dépend encore de ses parents. Pas par choix car lui aimerait travailler et vivre normalement. Son père est un tyran, depuis tout petit il fait peur à son fils pour obtenir ce qu'il veut de lui. Le jeune homme ne sait pas comment sortir de cette situation. Il profite de toutes ses heures libres pour visiter les musées qu'il adore et rendre visite à Isola sa libraire préférée. Malgré tout il n'est pas heureux, la peur de son père est beaucoup trop présente même quand il n'est pas là pour vivre sans crainte. Un jour lorsqu'il visite pour la énième fois le musé d'Orsay, il aperçoit une jeune femme. Ne côtoyant personne, il ne comprend pas le sentiment qui naît en lui en la voyant. Le jeune homme va tout faire pour la revoir et essayer de lui adresser la parole mais ça ce n'est pas le plus simple pour lui.

Va-t-il la revoir ? Si oui, osera-t-il lui parler ?

La couverture représente un moment important de l'histoire. Un roman qui nous entraîne au coeur des émotions et des sentiments des personnages. Ces derniers ont tous un passé compliqué. Isola et Benjamin sont vraiment très attachants. Tout les deux sont prisonniers mentalement et n'arrivent pas à s'en sortir ce qui les empêche d'avancer. Un roman où l'on ne sort pas indemne après avoir fermé le livre. Les sujets traités sont durs, les personnages vivent l'enfer sans jamais sortir la tête de l'eau. Je n'avais qu'une envie : les sortir de ce tourbillon de malheur dans lequel ils étaient piégés. J'avais l'impression de ressentir leur désarroi, leur peur mais également l'amour qu'ils pouvaient offrir. Grâce à leurs différences les deux personnages se sont liés d'une amitié sans limite, où ils n'hésitent pas à se mettre en danger l'un pour l'autre. J'ai apprécié la plume de l'auteure qui est très agréable.

J'ai parfois du mal avec les romans courts, car la psychologie des personnages n'a souvent pas le temps d'être suffisamment développée à mon goût. Eh bien Christine a réussi à me faire changer d'avis ! Moins de 200 pages, et pourtant tant d'émotions...

Nous suivons ici la vie de Benjamin, une âme cabossée tant physiquement que mentalement, que la vie n'a pas épargné. Une bouche tordue, un pas boiteux, une malformation... Et par-dessus le marché, une emprise paternelle toxique qui restreint de plus en plus ses libertés. Mais sur le chemin de son émancipation, de belles rencontres pourraient bien lui apporter la chaleur dont manquait son âme.

Le personnage de Benjamin m'a énormément touchée. Les épreuves qui se sont dressées sur son chemin sont décrites avec tant de réalisme que j'ai eu l'impression de les vivre moi-même. J'ai ressenti toute sa peine, sa solitude... puis j'ai senti mon coeur recommencer à battre petit à petit, en même temps que le sien.

Les personnages féminins ont également su trouver leur place dans mon cœur. Surtout Isola, l'amie de Benjamin. Sa souffrance a fait écho en moi. Je me suis reconnue en elle bien plus que je ne l'aurai voulu, et ça fait mal. C'était douloureusement juste. Difficile mais merveilleux à la fois.

Son handicap et celui de Benjamin, sont abordés avec beaucoup de justesse et de finesse. On ressent vraiment l'implication de Christine entre les lignes de ce roman. Elle y met son coeur, et le résultat n'en est que plus incroyable.

D'autres thèmes forts sont également présentés, comme l'amitié, le regard de la société, santé mentale, boulimie ou encore les emprises familiales... Un combat contre les autres, mais avant tout contre soi-même. Une quête de liberté.

C'est un récit humain. Sincère. Touchant. Bouleversant. Et surtout, porteur d'espoir.

La plume est douce et addictive, et même poétique par moments. Je me suis laissée bercée par les rebondissements et par toutes ces émotions qui m'ont traversées. Les larmes ont coulé, mais en même temps, j'avais l'impression que l'auteure me prenait dans ses bras.

C'est vraiment un énorme coup de cœur 💕

La plume de l’auteure est vraiment magnifique, elle a su parler de sujets très dur tout en douceur et en poésie avec brio.

C’est un court roman, que j’ai donc lu en 2 h mais alors, je vous préviens, il faut prévoir les mouchoirs pour cette histoire. C’est dur, c’est poignant, mais c’est aussi beau et intense.

C’est le genre de lecture dont on ressent changé. Ce roman m’a fait me questionner sur la persévérance et la force mentale qui peut être incroyable.

Dans ce roman, ce sont des personnes qui au détour de leur chemin en croisent d’autres. Elles ont toutes leurs problématiques et leurs douleurs et elles les combattent toutes de différentes manières, bonnes ou mauvaises… Là n’est pas tellement la question. Le croisement de ces chemins va aider notre protagoniste principal à s’émanciper et à réussir à dire « Non ». Il va quand même que faire ses propres choix, c'est aussi faire face à beaucoup de difficultés et de vérités pas toutes bonnes à connaitre.

Les protagonistes sont très attachants et j’ai beaucoup aimé les suivre.

Je ne peux que conseiller cette merveilleuse histoire.

"Et puis un jour, j'ai dit non" est le deuxième roman de Christine Thepot Gayon. En renouvelant sa confiance envers moi, elle m'a permis de découvrir ce dernier que j'ai vraiment bien aimé.

Le roman parle d'un adulte enfermé dans un quotidien d'un enfant encore sous l'autorité parentale. Il s'agit de Benjamin, 35 ans. Il vit une relation difficile et toxique avec ses parents, mais plus précisément son père. Grâce à une amie, il va pas à pas ouvrir les yeux sur ce que le monde, la société et les relations humaines ont à lui offrir ou à lui faire subir. le comportement de Benjamin va changer et va être capable de prendre ses propres décisions que ça plaise ou non à son entourage. Il est temps qu'il prenne confiance en lui tout en faisant face à sa peur de l'inconnu avec des habitudes qui le rassurent un minimum telles que ses visites régulières au musée et à son amie Isola, libraire. Mince alors ! Il est libre de dire non aussi ! Au fil des jours de son nouveau quotidien, Benjamin va faire face aux relations sociales, surtout amoureuses, qui ne sont pas toujours roses et dignes de confiance. Il est maître de son destin et il en aura de plus en plus conscience.

Il peut remercier Isola pour son encouragement. Elle est un amie en or dans laquelle Benjamin place une confiance aveugle. Mine de rien, son prénom signifie beaucoup pour l'intrigue. Tous les deux sont des personnes isolées de la société, du moins Benjamin pour être exacte.

Une rencontre et tout se bouscule. Benjamin n'est pas prêt pour ce qui va arriver et il va en souffrir énormément. Il saura également en qui il peut avoir confiance ou non. Ce sera le moment pour lui de faire le tri dans son petit entourage. Durant son périple Benjamin va perdre des êtres chers qu'il aimait énormément et être déçu par d'autres. À quel point ?

La vie et les relations ne tiennent qu'à un fil dans la vie mouvementée de Benjamin. Isola aussi…

Concrètement, la lecture de "Et puis un jour, j'ai dit non" fut une lecture sans encombre et captivante au point que j'ai lu le roman en une seule journée. On ressent que l'auteure a mis tout son coeur dans l'écriture de ce récit, car on ressent nous aussi ce que le personnage principal et son entourage ont vécu : sentiments difficiles à avouer, la timidité, l'amour, la colère, les mensonges, l'impression d'être en cage, etc. Bref, TOUT !

Je n'ai donc pas vu le temps passer tout comme Benjamin qui a vu défiler tout un tas d'événements positifs et tragiques durant une période de sa vie où tout s'est accéléré. C'est un coup de coeur que je recommande chaudement.

📖 Paris. Benjamin vit seul dans un appartement. Malformé, sous l’emprise d’un père violent et d’une mère surprotectrice, ses seules échappées sont l’art et sa meilleure amie, Isola, tout aussi cabossée que lui. Mais tout change le jour où il rencontre la belle Marianna…

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✒️ 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒏𝒉𝒆𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒆𝒎𝒑𝒓𝒆𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒎𝒆𝒎𝒐𝒊𝒓𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒕𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒎𝒆𝒎𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒐𝒊𝒓, 𝒔𝒂𝒖𝒇 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒕𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒏𝒆 𝒔'𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔.

🖼️ Le différence. Les moqueries, les regards en coin, la pitié, l’indifférence. L’envie d’être considéré, aimé. L’envie de liberté, l’envie de ressentir ses premiers émois et sortir de ce carcan que la famille nous a imposé. L’envie juste d’aimer et d’être aimé en retour, tel que l’on est.

📜 Christine Thépot-Gayon nous offre un drame sensible et émouvant. Une plume presque libératrice, des personnages attachants et différents, où l’originalité prend toute sa place.

Préparez-vous à ressentir toutes les émotions qui traversent Isola, Ben et Marianna.

Souffrez, riez et embarquez pour un roman touchant.

Une excellente lecture 🖤

[POUR PUBLIC AVERTI]

J’ai noté pour public averti car certains sujets traités sont très difficiles. Je ne peux vous dire lesquels sans prendre le risque de vous dévoiler une partie de l’intrigue.

Le problème quand on écrit un excellent roman c’est de réussir à faire aussi bien avec les suivants. Même si « Et puis un jour, j’ai dit non » est un ouvrage particulièrement intéressant, je n’ai pas été transportée comme avec « Compter les Oiseaux Compter les chapeaux ».

Il faut dire qu’après avoir lu le résumé, je m’attendais à une toute autre histoire. Je trouve que la mise en situation est beaucoup trop courte. J’ai donc mis du temps à cerner correctement le personnage de Benjamin. Mais vous verrez, vous vous attacherez rapidement à certains personnages et vous en détesterez d’autres avec autant d’empressement.

Car il faut reconnaître à Christine Thépot Gayon ce talent de savoir saisir le vivant pour le fixer avec réalisme sur le papier. De sa plume maîtrisée et accessible, tout en utilisant un registre de langue relativement soutenu, l’auteure réussit le pari d’aborder des sujets dramatiques sans sombrer dans le pathos. Vous ne pourrez échapper aux émotions transmises par les mots. Ces derniers s’imbriquent de façon à faire défiler sous nos yeux le récit de manière très imagée.

Sans spoiler, j’avoue ne pas avoir aimé la fin. Je la trouve discutable et je pense qu’elle alimentera le débat entre lecteurs. Paradoxalement, ça me donne envie de vous inviter à lire cet ouvrage déroutant, parfois dérangeant, qui raconte la terrible réalité parfois vécue par des gens comme vous et moi.

Et puis un jour, j’ai dit non, mais pas à cet ouvrage qui vaut le détour.

Comme lors de son premier livre l’auteure nous fait partager le quotidien de personnes « à part » les cabossés de la vie, ceux que la société a oublié en cours de route.

Ici, on découvre Benjamin un homme de 35 ans handicapé physique et mal traité par ses parents, un père tyrannique et une mère possessive qui le garde au stade de l’enfance.

Et Isola jeune libraire au grand cœur, mais qui compense le traumatisme de sa jeunesse par une consommation de sucre plus qu’excessive.

C’est aidé d’Isola que Benjamin va apprendre à s’émanciper de la relation toxique qu’il entretient avec ses parents et découvrir l’amour, le plus beau comme le pire.

Comme lors de son précédent livre Christine Thépot mêle avec beaucoup de talent le plus pur avec le plus abject, le meilleur et le plus bas de l’âme humaine.

Une fois encore elle m’a fait espérer et pleurer, l’éveil de Benjamin à la vie est quelque chose de très attendrissant, j’aurais voulu pouvoir le protéger, mais seule la souffrance et la déception rendent adulte, même si l’addition est lourde parfois.

J’ai beaucoup aimé aussi le personnage d’Isola au grand cœur tourmenté. Et qui pose une question qui fait réfléchir peut on continuer d’aimer quelqu’un quoi qu’il ait fait ?

C’est encore une fois un très beau livre hors du temps, il pourrait se passer n’importe où n’importe quand il est infiniment poétique.

L’auteure a le don d’écrire des romans qui sortent des sentiers battus, je vous recommande vivement cette lecture.

C'est avec un immense plaisir que j'ai accepté la nouvelle proposition de lecture de @christine_thepot pour son nouveau roman, Et puis un jour, j'ai dit non

Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire que je trouvais un peu trop plan plan. (J'ai la sale manie de ne pas lire la quatrième de couverture et donc je sais que rarement de quoi va traiter le roman. Oui parce que j'ai une PAL ultra debordante et ne me souviens plus forcément de l'histoire lue en quatrième de couverture, lors de l'achat ou de la proposition de lecture...)

Car je pensais alors, une nouvelle fois, avoir à faire à un feel-good et pensais connaître la fin dès le départ. Vous savez le truc que l'on voit arriver de loin genre panneau publicitaire 5m×5m qui clignote "Ils vont tomber amoureux ! Ils vont tomber amoureux !"

J'ai été très agréablement surprise au fur et à mesure de la lecture de m'être trompée. Je me suis laissée berner toute seule 🤣. Et alors, à ce moment, j'ai été prise d'une envie irrésistible de lire et encore de lire pour connaître la suite, savoir de quoi il en retournait. De plus, l'auteur sème des passages, en cours de lecture, qui apparaissent comme un extraterreste, sans lien apparent avec l'histoire, ce qui permet d'attiser la curiosité du lecteur.

Bref, le truc bien addictif, comme il faut !

C'est donc intriguée que j'ai poursuivi ma lecture et alors là, je suis tombée sur les fesses (non en vrai j'étais assise. 🤣 ) à plusieurs reprises.

J'ai été plusieurs fois surprise par la tournure que prenait les choses, attention si j'ai été surprise, c'est dans le bon sens. J'ai adoré. Moi qui aime les romans, les histoires percutantes, qui changent de l'ordinaire et surtout qui ne se terminent pas bien, j'ai été conquise tout simplement.

Alors si vous voulez être surpris, je vous invite à vite aller dévorer ce bouquin qui vaut le détour.

J’ai déjà eu à faire à la plume de Christine et j’ai été charmée par celle-ci, alors j’ai bondi sur l’occasion de lire cet ouvrage et j’en suis encore une fois ressortie complètement bouleversée !

L’autrice a le don de nous faire ressentir tellement d’émotions que ce soit à travers sa plume fluide ou ses personnages aux personnalités variées et touchantes.

Encore une fois, ce livre aborde des thèmes assez lourds : on y retrouve notamment notre protagoniste souffrant d’une malformation et complètement sous l’emprise de ses parents et de violences, son amie ayant des troubles du comportement alimentaire et violences conjugales, et une nouvelle arrivante qui au début était assez détestable à mes yeux et qui a fini par conquérir mon cœur.

Le suicide, la dépression et l’abandon sont aussi des thèmes abordés.

Je trouve génial que l’autrice sache aborder des thèmes aussi lourds et touchants, je trouve ça très inclusif et au final, on finit par se sentir représenté dans l’œuvre

Pour ma part, j’ai été, comme évoqué plus haut, complètement chamboulée par cette lecture. Des larmes d’émotion ont coulé, et parallèlement, j’ai tellement apprécié cette lecture que j’aurais aimé qu’elle ne se termine jamais !

Je n’aurai qu’une chose à dire : si vous souhaitez passer par plusieurs émotions et être charmés par une histoire, foncez le lire ainsi que son autre ouvrage « Compter les oiseaux, compter les chapeaux » qui sont de véritables merveilles !