Jean de La Hire
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Réédition d'un roman paru en 1912-1913, dans lequel le commandant Girard et son mousse, Jean l'Anguille, affrontent le terrible et mystérieux Corsaire Noir. Reliure d'éditeur (19,5x29,5 cm) regroupant les 75 fascicules formant le récit complet et le n° de lancement de 4 pages
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Editeurs
Ferenczi : 99 livres
Ferenczi & Fils : 32 livres
Editions Tallandier : 9 livres
Jaeger d'Hauteville : 5 livres
JAEGER - D'HAUTEVILLE : 3 livres
Fayard : 2 livres
PRNG Éditions : 2 livres
Black coat press : 2 livres
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Banyuls-sur-Mer , le 28/01/1878
Mort(e) à : Nice , le 06/09/1956
Biographie :
Adolphe d'Espie, connu sous le nom de plume de Jean de La Hire, est un écrivain et un éditeur français.
Il signe Jean de La Hire ses romans de littérature classique comme L'enfer du soldat (1903) ou Les Vipères (1905), mais aussi les Grandes aventures du Nyctalope et les romans de science-fiction.
Il utilise plusieurs autres pseudonymes : Edmond Cazal pour les romans historiques comme Mirabeau et Sainte Thérèse d'Avila ; celui de Commandant Cazal pour ses romans de guerre ; Alexandre Zorka, John Vinegrower et André Laumière pour ses romans d'amour ; et Arsène Lefort pour ses romans de cape et d'épée comme Le Roi des catacombes (1929), La fille de Duguesclin (1938).
Il s'essaye à de nombreux genres : romans policiers, roman sentimental, science-fiction et aventures scouts dans la littérature de jeunesse. Après une étude biographique sur Colette en 1905 et avoir été le secrétaire de Willy, il écrit La Roue fulgurante en 1906. Ce roman d'anticipation et de science-fiction fait de lui un des pionniers français du « space opera ».
En 1908, il crée le personnage de Léo Saint-Clair, dit le Nyctalope, avec la publication de L'homme qui peut vivre dans l'eau. Après une tentative d'assassinat, ce personnage reçoit un cœur artificiel, et devient un héros vengeur dotés de super-pouvoirs et capable de voir la nuit.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se rapproche de l'idéologie pétainiste et soutient la collaboration à travers ses écrits. L'administration allemande de la zone occupée le nomme commissaire-gérant de la maison d'édition Ferenczi, afin de contrer le Commissariat général aux questions juives qui tentait de mettre sous sa compétence l'aryanisation des maisons d'éditions françaises qui appartenaient à des juifs, en application de l'ordonnance allemande du 18 octobre 1940. Après la guerre, il doit faire face à l'épuration à la Libération : il est exclu du Syndicat des Éditeurs le 9 septembre 1944, et mis en détention préventive le 21 mars 1945.
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