Jeanne Benameur
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Note moyenne : 7.49/10Nombre d'évaluations : 170
8 Citations 123 Commentaires sur ses livres
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Lors de cette rentrée littéraire hiver 2022, Jeanne Benameur n’hésite pas à proposer à ses lecteurs, souvent passionnés, deux livres, un de poésie et un autre, La patience des traces, un roman d’apprentissage autour d’un voyage initiatique.
Simon Lhumain est un psychiatre, devenu psychanalyste par goût depuis un certain nombre d’année. Un matin, sa tasse de café lui échappe des mains et se fend sur le carrelage. Du coup, l’envie soudaine lui vint de cesser son travail. Les paroles, ça le connait, surtout celles des autres. Car, les siennes restent calfeutrées. En plus, depuis quelques jours, la fin d’une thérapie avec une patiente vient le hanter pour lui rappeler son échec.
Quitter devient vite une obsession ! Son ami Hervé organise son voyage et choisit Kyoto au Japon comme destination. Mais avant, il y aura les îles Yaeyama, une terre encore peu connue, idéale pour nager et marcher jusqu’à l’épuisement et découvrir une culture ancestrale.
Quelque fois un souvenir perturbe ses pensées, comme un scotch revient sous une chaussure, sans y prendre garde ! Simon s’est bien gardé d’aller jusque ce souvenir dans sa propre analyse. Mais, cette scène de son enfance avec Louise revient, encore et encore, surtout depuis l’épisode de la tasse. C’est Mathieu qui l’avait offerte à sa mère pour son anniversaire.
Simon qui ne voyage jamais va accomplir celui-ci dans ces îles perdues. Il abandonne une nouvelle relation avec une consœur, Mathilde Mérelle, installée depuis peu dans sa ville. Il abandonne ses clients et leurs dossiers nombreux, seuls témoignages de son travail appliqué.
La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2022/01/07/jeanne-benameur/
Afficher en entier« Laver les ombres, en photographie, signifie mettre en lumière un visage pour en faire le portrait. »
On alterne en présent et passé, on alterne entre trois personnages mais c’est surtout Léa qui est mise en valeur, si l’écriture m’a plu, le récit beaucoup moins. La plume de Jeanne Benameur est toute en sensibilité, il y a de belles tournures de phrases mais je n’ai pas accroché à l’intrigue. C’est une relation particulière qu’il y a au corps, et je n’ai pas la même, ça m’a créé un blocage. On est constamment entre souffrance et espoir, je trouve que c’est bien fait, car à chaque douleur vient se mettre un pansement, un trait de pinceau en or qui vient solidifier la partie brisée.
Si je n’ai pas été pris par l’histoire qui, je trouve, manque un peu d’originalité, la plume vaut vraiment le détour et je serais content d’en découvrir plus d’elle, j’ai envie de lui redonner sa chance dans un récit qui me touchera plus. C’est un roman très féminin (et féministe ?), par les personnages mais surtout par la vision du corps, dans son rapport avec celui-ci et c’est là que je ne m’y suis pas retrouvé.
Bref, l’intrigue m’a peu plu mais je le conseil quand même, pour la beauté de l’écriture au moins.
Afficher en entierLu en 2016. J'avais débuté ma lecture en apnée, puis progressivement les phrases se sont calées à mon souffle, et la respiration m'est revenue,grâce à la plume qui nous plonge, sans nous "prendre en otage", dans les tréfonds de l'âme humaine.
C'est un récit sur l'attente, la reconstruction, la libération, introspectif et puissant. Un flot discontinu, un tumulte de sentiments, une lente renaissance, avec l'amour maternel, l'amitié indéfectible, garantes de résilience.
Afficher en entierJe sois reconnaitre que j'ai été un peu déroutée par ce récit particulièrement introspectif, sans dialogues... Mais la langue de madame Benameur est si belle, si fluide, si juste, que je me suis laissée porter par la musique des mots. J'ai été particulièrement sensible aux chapitres concernant le Japon et ses arts ancestraux d'une précision et d'une religiosité extrêmes. Il m'a tout de même manqué certaines clés pour m'approprier ce récit. L'or de ma critique est pour le style, la qualité optimale de l'écriture.
Afficher en entierCe genre n'est pas pour moi, je ne vois pas et ne comprends pas l'intérêt !
Afficher en entierLa patience des traces...
Rien que le titre mérite que je m'y arrête et que je contemple les émotions qui s'éveillent en moi à sa simple évocation...
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Simplicité, calme et sérénité.
Sous la plume de Jeanne Bénameur, le voyage m'entraîne vers les hauteurs boisées des montagnes japonaises et vers les profondeurs de mon être en quête de silence. Je lui fais confiance. Elle me prend par la main et me guide à la recherche de mes soifs profondes, de ce Beau qui me transcende, de cette tranquillité à nulle autre pareille qui me ressource et répare.
Je suis complètement sous le charme de cette ambiance si paisible qui m'aide à avancer. Je me fonds dans les questionnements de Simon, psychiatre si apte à écouter et guider mais si incapable de mettre en avant ses propres besoins.
Je me laisse guider...
Là est toute la clé de ce petit bijou : Je n'ai rien à faire.
Qu'à me laisser modeler comme les bols entre les mains de Monsieur Itô pour qu'ils (re)trouvent leur beauté propre et lumineuse.
Je referme ce trésor et je contemple... longtemps... avec une sérénité profonde et une joie intérieure nouvelle.
Je me suis fait du bien.
Afficher en entierJ’ai lu le livre. Je l’ai lu deux fois même, c’est pour dire.
À la suite, juste après l’avoir terminé une première fois quoi. Je sais pas, je fais pas souvent ça, mais là j’avais envie, ou besoin j’en sais rien.
J’ai trouvé que l’histoire était simple. Par contre, c’est vrai, c’est tellement bien écrit, tellement de mots justes, ça permet de se rendre compte à quel point derrière les gens qu’on exclue, derrière des personnes auxquelles on ne fait plus forcément attention - parce qu’elles ont tellement l’air de pas faire partie du même monde (ou parce qu’on veut pas d’elles dans le notre), que.
Que parfois, il semble y avoir encore plus de vie dans la leur que dans celle qu’on pense remplir. Ça m’a rendu triste, mais du triste positif, tu vois ou pas ?
Et surtout, j’ai eu des tortillons dans le bide à cause du fait que bien sûr, bien sûr oui, c’est à l’enfant de décider s’il veut apprendre ou pas. Ça m’a fait penser à mon petit frère quand il avait décidé de soigner les oiseaux ; des fois tu as beau tout essayer parce que tu penses avoir le rôle du sauveur et que ça fait bien pour le karma mental, des fois l’oiseau il veut pas vivre alors il se laisse crever.
Et bien là c’est pareil, avec Madame Solange.
Et Jeanne Benameur elle éclate tellement tout, avec sa plume, je jure.
Afficher en entierTrès beau titre! On a envie d'aller plus loin, de comprendre... Puis on plonge dans un univers d'une grande sagesse, servi par une belle langue fluide, qui nous porte comme une mélodie. Le récit introspectif, sans dialogue, ni action amène le lecteur à la réflexion. Il pénètre doucement en nous et comme son titre l'indique laisse une fois terminé, des traces indélébiles. Très beau roman, singulier et rare.
Afficher en entierLu en juillet dernier. Adepte de l'écriture de Jeanne Benameur depuis quelques années (mon 5e livre), je n'ai apprécié que moyennement cette lecture. Je me suis un peu perdue dans récit en forme de quête identitaire, malgré la dimension sociale intéressante(travail, chômage, militantisme, mondialisation).
Afficher en entierCe roman qui raconte le retour à la vie d’un journaliste de guerre ayant été pris en otage est poignant de vérité. La façon dont Jeanne Benameur a mis en place les différents personnages, leurs points de vue et leurs émotions nous fait bien comprendre l’importance de nous questionner sur ce qu’est la liberté, la violence et ce qu’elles impliquent dans notre vie de tout les jours et dans notre société.
Un chef d’œuvre d’émotions et de sensibilité dans le rapport à l’autre et à la vie
Afficher en entierOn parle de Jeanne Benameur ici :
2013-01-09T17:22:18+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Jeanne Benameur
et autres évènements
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Editeurs
Actes Sud : 10 livres
Thierry Magnier : 9 livres
Babel : 3 livres
Actes Sud Junior : 2 livres
Gallimard : 2 livres
Denoël : 2 livres
Bruno Doucey : 2 livres
À vue d'œil : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Ain M'lila (Algerie) , 1952
Biographie :
Jeanne Benameur est née dans une petite ville d’Algérie d’un père arabe et d’une mère italienne.
Elle arrive en France à l'âge de 5 ans et sa famille s'installe à La Rochelle.
Professeure de lettres jusqu'en 2001, elle a publié chez divers éditeurs, mais particulièrement Denoël en littérature générale, et les éditions Thierry Magnier. Elle est également directrice de collection, aux Éditions Thierry Magnier et chez Actes Sud-junior.
Elle vit maintenant à Paris où elle consacre l’essentiel de son temps à l’écriture: théâtre, roman , poésie, nouvelles. Elle a reçu en 2001 le Prix Unicef pour son roman "Les Demeurées", l’histoire d’une femme illettrée et de sa fille (Denoël, 2000).
Jeanne Benameur fait partie de l’équipe de Parrains Par Mille, une association de parrainage d’adolescents désemparés. L’auteure fait d’ailleurs agir cette association auprès d’Adil, dans Adil, cœur rebelle.
En 2008, elle rejoint Actes Sud avec "Laver les ombres".
Elle reçoit le Prix RTL-LIRE 2013 pour "Profanes" et le Prix Libraires en Seine 2016 pour son roman "Otages Intimes".
(Source: Babelio)
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