Delphine Minoui
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Note moyenne : 8.11/10Nombre d'évaluations : 56
0 Citations 30 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Le bon journalisme sait faire connaître la valeur de son apport à la société par des livres comme celui ci. Bien informé, concret sans être trop explicite, au final très marquant, ce récit assez incroyable d'une bibliothèque sous les bombes est hautement symbolique et très instructif. Rien à dire de plus, je pense que le simple témoignage vaut toutes les analyses possibles.
Afficher en entierCe livre est une véritable claque.
La journaliste a retranscrit les faits comme il le faut à mon sens : c'est marquant, c'est bien écrit, avec ce qu'il faut de description, elle ne s'attarde pas quand ce n'est pas nécessaire et tout cela en étant à distance. C'est tout bonnement incroyable.
Comment être touchée par une poignée d'Hommes dans toute cette cruauté, cette guerre abominable. Des hommes qui ont l'envie d'apprendre, de se cultiver, de partager, de s'élever intellectuellement et contre cette barbarie avec pour seules armes les mots, les sourires... Très émouvant.
Afficher en entier*les passeurs de livres de daraya* un livre reportage dérangeant révoltant par sa juste dénonciation de l'horreur d'un régime totalitaire ! Plein de poésies et de vérités ! À lire absolument
Afficher en entierDelphine Minoui, en plus d'être auteure, est reporter au Figaro. Par là même, elle sait où chercher les sujets. Et pour ce livre, elle en a trouvé un excellent, et pertinent, à raconter…
Tout part d'un cliché. Une photo trouvée sur la page facebook « Humans in syria ». Cette page affiche des photos de photographes syrien. Et au milieu des clichés sanglant, violent, montrant la situation atroce du peuple syrien, elle tombe sur cette photo :
Une image d'un calme d'autant plus étonnant qu'elle est prise à Daraya, une ville assiégée, subissant constamment les attaques de l'armée de Bachar Al-Assad. Elle retrouve alors la trace du photographe, et va entamer une discussion avec lui, au fil des jours, et découvrir le secret de cette bibliothéque, de ce lieu où se réunissent les Syriens survivant sous les bombes à Daraya, pour lire tout simplement. Hommes, Femmes, civils ou combattants, y ont rassemblés les livres trouvés ici et là, souvent dans les décombres, pour les empêcher de disparaître. Ils ont mis en place des régles, et même un journal pour faire vivre ce lieu hors du temps, qui leur offre les instants de bonheur qu'on leur vole chaque jour, chaque heure.
L'auteure est ainsi surprise de découvrir des gens qui lisent de tout, et qui vont ensuite se battre pour reprendre leur pays. Elle va discuter avec plusieurs d'entre eux, se lier d'amitié avec eux, remettre l'humain au centre, celui qui ne veut que la liberté. Et l'intime s'ouvrant, elle va forcément finir par aborder l'abandon de ce peuple par le reste de l'humanité, un peuple qui souffre tout autant que les Français lorsque Daech massacre chez nous. Parcequ'ils se doutent bien qu'ils vont être pris pour cible, alors que c'est d'aide dont ils ont besoin.
Difficile de faire la lecture de ce petit roman sans avoir parfois les larmes aux yeux, sans ressentir aussi, dans les rares bons moments, l'envie que cette biblothéque tienne et qu'ils puissent enfin lire, jouir de leur réussite, de leur création, dans le silence, sans les bombes...
Afficher en entierUn livre important et intéressant, ça m'a permis de comprendre quelque chose que je ne connaissais pas du tout avant
Afficher en entierUn roman qui traite d'un sujet important : la liberté d'expression.
Je ne connaissais pas vraiment la situation en Turquie, cela m'a permis d'en apprendre plus.
Un récit qui pourrait être adapté à la télévision.
Afficher en entier« L'alphabet du silence » est un roman d'actualité en cette période si troublée
Afficher en entierUn très beau livre avec des histoires qui font sourires mais aussi avec beaucoup d'émotions. Jel'ai découvert par hasard et c'est vraiment une belle surprise.
Afficher en entierL'alphabet du silence nous montre une Turquie en changement. La répression, la mise à mal de la liberté d'expression, un coup d'Etat raté qui n'en était peut-être pas. Mais aussi et surtout, la prise de conscience et la résistance d'une mère, une épouse, une femme. Ce livre brosse le portrait d'un pays glissant sans le dire vers le muselage des idées. La plume de Delphine Minoui est juste et délicate.
Afficher en entierRoman.
Il s'agit là d'une fiction ; et pourtant, ça pourrait être une réalité. Le sujet principal est la liberté d'expression.
Dans un pays où il faut surveiller ce qu'on dit, ce qu'on exprime d'une manière ou d'une autre, Göktay, professeur d'histoire, est enfermé pour avoir milité pour la paix : prisonnier politique. Il va jusqu'à l'extrême, la grève de la faim, pour défendre ses idées. Il ne fait que défendre ses idées. Il n'a fait de mal à personne.
Son épouse, Ayla, a dans un premier temps du mal à accepter qu'il ait pu mettre sa vie en jeu et être enfermé pour défendre ses idées, sans penser à sa famille. Puis, pour le soutenir, elle "embrasse" les idées de son mari et manifeste dans le même sens.
J'avais visité la Turquie en 1990 : j'ai beaucoup apprécié ce pays : il est magnifique ; à cette époque là, je trouvais qu'il y avait une certaine ouverture d'esprit ; les femmes étaient libres d'exercer un métier et beaucoup étaient habillées à l'occidentale.
J'ai l'impression que ce n'est plus ce pays là, à présent.
C'est du moins ce que je peux constater à travers ce roman ; mais effectivement, il ne s'agit là que d'un roman.
Livre très intéressant et pédagogique.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Delphine Minoui
et autres évènements
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Editeurs
Seuil : 2 livres
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
L'Iconoclaste : 1 livre
Collection Proche : 1 livre
Biographie
Delphine Minoui, née en 1974 est une journaliste française. Elle a écrit récemment sur Nojoud Ali, la première petite fille à avoir obtenu le divorce au Yémen.
Major de promotion du CELSA (section journalisme) en 1997 puis diplômée de l'EHESS en 1999, Delphine Minoui s'installe en Iran pour exercer sa profession sur le site officiel de Delphine Minoui. Correspondante pour France Inter et France Info dès 1999, elle collabore à partir de 2002 avec Le Figaro. Elle a également réalisé et collaboré à plusieurs documentaires.
En 2006, Delphine Minoui a été la lauréate du prix Albert Londres pour une série d'articles sur l'Irak et l'Iran[1].
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