Cormac McCarthy
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Note moyenne : 7.51/10Nombre d'évaluations : 500
1 Citations 286 Commentaires sur ses livres
Interview
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce genre de livre (adapté en film pour avoir le plus large public possible) c'est forcément un coup des dirigeants occidentaux à pousser le peuple à la dépression
Afficher en entierIl y avait longtemps que j'avais envie de lire ce livre, bien avant d'avoir lu le magnifique roman de Sandrine Colette "et toujours les forêts".
C'est un livre surprenant : l'auteur va à l'essentiel surtout dans les dialogues. Le passé est très peu évoqué (quelques bribes de rêves et de souvenirs) et l'avenir encore moins : comment l'homme (on ne sait pas son nom) espère t-il s'en sortir ? Y a t'il d'autres possibilités qu'une errance sans fin, la peur, la faim, le froid dans un monde dévasté, détruit, dont il semble que les quelques survivants soient devenus des cannibales, sans aucune humanité, ni compassion ? Qu'espère t'il trouver au bord de la mer et au sud ? J'ai eu un sentiment d'absurdité tout au long de ce roman, comprenant mieux le suicide de la mère (que le petit semble vouloir "rejoindre") que la quête de survie à tout prix du père.
Par rapport au roman de Sandrine Colette, j'ai trouvé que celui-ci était plus axé sur la déchéance de l'humanité que sur la disparition de la nature. Il y a des scènes très glauques sur les derniers survivants alors que la nature semble pouvoir renaître (ils trouvent des pommes). Certains passages cependant d'une grande tristesse évoquent la destruction de la nature (quand ils parlent des oiseaux et le tout dernier chapitre qui surgit comme un cheveu dans la soupe !)
Les personnages de ce livre sont magnifiques par l'amour qu'ils se portent. Les dialogues sont succincts mais beaux. Ils ont une grande signification à chaque fois. Le père est touchant par sa volonté de sauver son fils. On voit son amour par son comportement, ses gestes. Le petit est attendrissant. Il est effrayé, affamé, frigorifié, traumatisé mais en même temps, il fait preuve d'un grand courage. Il fait preuve de compassion et garde foi en l'humanité. Il continue à croire qu'il y a des "gentils" quelque part.
J'ai aimé la fin, en partie "ouverte" mais qui justifie les espoirs de l'homme et du petit.
Afficher en entierCe roman graphique est tout simplement EXCEPTIONNEL. Chaque case est une œuvre d'art. Un magnifique hommage émouvant à un des plus grands romans contemporains par l'immense Cormac McCarthy. Je ne trouve pas les mots. J'ai simplement envie de dire merci Manu Larcenet qui réalise l'exploit de restituer l'atmosphère oppressante et terrible du roman en suscitant la même émotion. On galvaude souvent ce mot, mais ici on peut parler de chef d'oeuvre.
Incroyable.
Afficher en entierCe livre fait parti de mes "classiques", de mes préférés. Je l'ai découvert presque pile l'année dernière et j'ai été bouleversée d'une telle façon, que je ne peux QUE le classer dans les incontournables.
Cette histoire m'a complètement brisée, j'ai été dans l'empathie avec chacun des personnages tout le long, j'en suis sortie épuisée.
Alors j'ai regardé le film. Parfait, il correspondait en tous points à ce que j'avais pu imaginer.
Mais cette BD ! Elle est juste... Magistrale. Elle donne encore une autre dimension au roman, à cette relation incroyable entre un père et son fils. @manularcenetestamour à parfaitement capté l'essence des personnages, et de ce monde post-apocalyptique.
Les dessins sont brutaux, les dialogues retranscrits sont essentiels, et même si je connais mal Cormac McCarthy je suis à peu près sûre que c'est comme ça qu'il imaginait son récit. En tout cas moi, c'est le cas.
Si vous ne connaissez pas encore cette œuvre, foncez
Afficher en entierCette BD a clairement fait son effet, je me suis sentie vidée à la fin, comme si j'avais marché et souffert avec les personnages. Les dessins sont sombres, bruts, ils retranscrivent parfaitement cette ambiance angoissante et noire qui entoure l'histoire de cette route.
Afficher en entierJe ne connais pas du tout le roman d’origine, mais le roman graphique était vraiment agréable bien qu’assez glauque quand même dans un monde post-apocalyptique. Ça donnais une vibe de The Walking Dead mais sans les zombies mais certain passage mettaient vraiment sous pression, car c’était difficile de deviner ce qu’il pouvait se passer. Et puis, on voit vraiment l’horreur de l’humanité dans ce genre de situation difficile.
Malheureusement, j’ai trouvé que c’était trop court! J’aurai aimé continuer à les suivres.
Afficher en entierIl est impossible de donner un synopsis, il s'agit de la déambulation d'un clochard alcoolique dans les quartiers miséreux de la ville de Knoxville au début des années 50. Au gré des chapitres, on suit sa déchéance, ses douleurs, ses espoirs, ses rencontres et ses déboires. Quelques petites étincelles d'espoir, mais fugaces. La teinte de ce roman est viscéralement désespérée et pathétique. Aussi sombre que la plus noire des noirceurs, comme dans les visions hallucinées pandémoniaques qui traversent l'esprit de Suttree à certains moments du roman, roman où la mort et la souffrance sont omniprésentes. Mais cet enfer promis est-il pire que celui où vit Suttree?
Vous l'aurez compris, Cormac McCarthy n'est pas Jojo le rigolo. Et même si on sent une certaine tendresse pour les personnages (mention spéciale au petit Rat des villes, Harrogate); rien ne leur est épargné. Ils traversent les événements pathétiques, parfois complètement absurbes, souvent d'une violence crasse...ils n'ont pas de passé et encore moins d'avenir. Une vie qui tient à un fil, le fil de pêche qui dérive au gré du fleuve glauque et pollué où Suttree attrape des poissons-chats.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un livre orteils en éventail et cerveau au repos. C'est une expérience, il faut se battre pour y entrer. C'est plutôt une imprégnation déambulatoire dans un univers de désespoir et de misère. Et ce bon Cormac ne nous facilite pas la tâche, caractérisant peu les personnages dont certains ne font que passer, clochards célestes aux pieds lestés dans la merde. Les changements de narration, les longues descriptions démentes et dingues, des allers et retours dans le temps font de cette lecture une expérience quasi-mystique. Cela m'a évidemment fait penser au roman de Faulkner que j'ai lu il y a quelques mois.
J'ai recopié quelques passages dans les extraits pour que chacun puisse saisir que l'écriture est simplement incroyable. Il y a tant de passages remarquables et éblouissants que tout amoureux du style se prend une énorme claque et bave de bonheur en relisant des phrases parfaitement cisaillées agrémentées d'images flamboyantes. C'est au-delà de tout ce que j'ai lu. Cormac McCarthy est à les yeux le plus grand auteur.
Je n'oublierai pas Suttree.
" Toutes les âmes ne sont qu'une et toutes les âmes sont solitaires".
Afficher en entierUne lecture prenante, haletante, sombre, triste et belle. Le combat d'un père pour la survie d'une fils. Des personnages très attachants.
Afficher en entierConnaissant l'histoire j'ai sauté sur ce tome .
Les graphismes sont sombres, durs (The walking dead vibes, les zombis en moins) et collent vraiment bien à l'histoire.
Dur à lire mais tellement bien retranscrit .
Afficher en entierPouhhhh un abandon. Chose rare. Malgré l'histoire qui aurait pu être sympa, je n'ai absolument pas adhéré à l'écriture de l'auteur, à son style... Dommage...
J'aime beaucoup le genre post-apo. J'avais vu le film auquel je n'ai pas adhéré non plus...
Afficher en entierOn parle de Cormac McCarthy ici :
2011-04-28T11:29:26+02:00
2011-04-07T14:57:32+02:00
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Dédicaces de Cormac McCarthy
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Editeurs
Editions de l'Olivier : 10 livres
Points : 7 livres
Seuil : 6 livres
Actes Sud : 5 livres
Knopf Doubleday Publishing Group : 3 livres
Picador : 1 livre
Alfred A. Knopf : 1 livre
Sixtrid : 1 livre
Biographie
Ecrivain américain
[Littérature étrangère]
Né à Providence, Rhode Island le 20 août 1933
Troisième de six enfants, Charles McCarthy grandit au coeur du Tennessee, dans une famille aisée dont le père est avocat. Il prend le nom de Cormac, son équivalent en gaélique, porté par un roi irlandais. De 1951 à 1952, le jeune homme étudie les arts à l'université du Tennessee avant de s'engager dans l'US Air Force pour quatre ans. En 1965, son premier roman, 'Le Gardien du verger', est publié et reçoit un accueil chaleureux. Son travail suivant, 'L' Obscurité du dehors', est une fois encore apprécié des critiques et du public mais quand l'écrivain traite d'événements historiques dans 'Un enfant de dieu', les avis sont divisés. 'Suttree', le résultat de vingt ans d'écriture, sort en 1979 et reste l'un de ses plus grands chefs-d' oeuvre avec 'Méridien de sang' (1985). 'De si jolis chevaux', 'Le Grand Passage' et 'Des villes dans la plaine' forment la trilogie des Confins. 'Non ce pays n'est pas pour le vieil homme', daté de 2005, est adapté sur grand écran deux ans plus tard dans l'excellent 'No Country for Old Men' des frères Coen. Le prix Pulitzer 2007 vient couronner 'La Route' paru en 2006 et l'ensemble de son oeuvre. Basés sur des faits historiques, au réalisme morbide et violent, les romans de l'auteur, truffés de dialecte, rappellent ceux de William Faulkner. Cormac McCarthy n'écrit ni sur l'amour, ni sur le sexe, ni sur des thèmes domestiques mais situe ses personnages, souvent des exclus, illettrés et peu sympathiques, dans un monde de western.
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