Yohan Perez
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Note moyenne : 7.5/10Nombre d'évaluations : 2
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Une marque indélébile hante Gabriel, ce tatouage qu’on lui a fait sur l’épaule à son insu, et dont il ne parvient pas à s’expliquer la signification. Elle l’obsède tellement qu’il est incapable de se concentrer sur autre chose et décide de mener sa propre enquête.
Merci aux auteurs et à leur maison d’édition pour l’envoi de ce service presse. J’avais déjà lu Pour que le jour de votre mort soit le plus beau de votre vie, de Lionel Abbo, dont je garde un bon souvenir grâce à son humour, sa plume cynique et son originalité.
Autant d’éléments qu’on retrouve dans ce roman, mais je crains que, cette fois, la mayonnaise n’ait pas aussi bien pris. Je dirais que, dans l’œuvre susmentionnée, l’écriture loufoque se mariait bien avec le côté abracadabrant du récit, là où, cette fois, ce dernier revêt une dimension plus terre à terre.
Pas de croque-mort, pas de « death planner », mais un jeune policier, juif pratiquant et futur père de famille, qui partage son quotidien entre son épouse et son travail. Rien de bien extravagant là-dedans, donc, hormis le style.
Et c’est ce contraste qui m’aura quelque peu refroidie. Les jeux de mots et autres contrepèteries, tout comme les références, sont ingénieusement trouvés, néanmoins ils alourdissent/ralentissent un peu trop l’intrigue à mon sens, au point de parfois la faire perdre de vue.
De même, il y a le judaïsme, traité avec beaucoup (trop) de déférence en comparaison du reste. Cette différence de ton aurait pu passer s’il ne s’agissait là que d’un sujet mineur, cependant il est omniprésent du début à la fin, ce qui rend la disparité d’autant plus flagrante.
L’enquête en elle-même m’a davantage plu que la façon dont elle est racontée. J’étais très curieuse de connaître la conclusion de l’histoire, j’imaginais un complot et un dénouement dans le style de L’Arche (Boyd Morrison), mais là encore, je n’ai pas été totalement convaincue par les pièces du puzzle une fois mises en place.
Déjà parce que l’enquête de Gabriel ne mène finalement nulle part. Enfin si, elle le mène là où il doit être, mais il s’y serait trouvé de toute façon, si bien que tout ce qu’il a accompli jusque-là donne l’impression de n’avoir pas servi à grand-chose, si ce n’est à rien.
Et surtout parce que le plan de l’individu qui se cache derrière les tatouages est vraiment tiré par les cheveux, en plus de présenter des incohérences. Attention, spoilers ! Je peux comprendre pourquoi les « élus » ont été tatoués contre leur gré, mais pourquoi avoir fait une exception ? Pourquoi n’avoir prévu qu’un seul élu de remplacement ? Et pourquoi prétendre que l’œuvre est incomplète parce que l’un de ses membres s’est suicidé au dernier moment alors qu’ils sont sur le point d’exposer un cercueil ? Fin des spoilers !
Et que dire de cette fin… Une chose est sûre, c’est qu’elle ne laissera pas de marbre. Elle tient à la fois de l’arnaque et de l’audace, et je suppose que le ressenti qui en découle dépend de l’attente, des goûts et des dispositions du lecteur.
Voilà comment je résumerais ce livre : on accroche ou on n’accroche pas, et malheureusement, je me classerai plutôt dans la seconde catégorie. Là où, avec Pour que le jour de votre mort soit le plus beau de votre vie, j’en aurais voulu plus, cette fois, je crois que j’en aurais préféré moins.
Si vous aimez les romans policiers classiques, vous risquez d’être quelque peu… déconcertés par celui-ci, mais si vous êtes en quête d’un récit qui sort de l’ordinaire, alors il est fait pour vous. (Notez qu’il s’agit d’un tome 2, la suite de L’affaire Sophie M. Je dirais bien qu’il peut se lire indépendamment, mais je vous encourage tout de même à ne pas m’imiter et à commencer par le commencement.)
Merci encore à Lionel Abbo et Yoan Perez, ainsi qu’aux éditions Hugo pour l’envoi de ce service presse !
Afficher en entierLes mots qui me viennent à l’esprit : original, étrange, bizarre, déroutant. Une chronique un peu difficile à faire pour moi, parce que je ne sais pas si j’ai aimé ou pas. Oui, je sais c’est curieux.
D’un côté, j’ai aimé l’aspect loufoque, humoristique du récit : des jeux de mots, des clins d’œil à des chansons ou des séries. L’intrigue est tentante. Un flic se réveille un matin avec un tatouage sur l’épaule. Absolument impensable pour lui, juif orthodoxe. Ça ne date pas d’hier ; sa femme Victoire, qui est aussi sa cheffe, a toujours connu ce tatouage. Mais ça l’obsède de plus en plus, Gabriel a besoin de savoir qui lui a fait ça et pourquoi. Ce qui peut se comprendre. Il va découvrir que d’autres personnes ont été tatouées, à leur insu… Mais dans quel but ?
Avouez que c’est très intrigant. D’autant plus que les auteurs savent entretenir notre curiosité…
Je ne peux pas parler de rythme trépidant, mais d’une grande envie de comprendre, qui pousse à avancer. Parce que je me suis attachée à ce personnage.
Mais, d’un autre côté, l’histoire est vraiment capillotractée. Et la fin, comment dire... osée ? audacieuse ? Le mobile est lui aussi étonnant, vous comprendrez quand vous saurez. C’est assez décalé et par moment l’enquête piétine quelque peu.
Donc au final, je ne sais pas de quel côté penche la balance. J’aime bien l’idée, loufoque, et l’écriture, sympa. J’aime moins l’idée du mobile et la fin. Mais il ne faut pas oublier qu’on est dans une comédie policière, avec un humour parfois un peu noir.
Vous aimerez, ou pas, mais ce livre ne vous laissera pas indifférent. Parce qu’au-delà de l’histoire, il y a des thèmes comme le pouvoir de l’argent, ou la liberté de penser.
Afficher en entierDédicaces de Yohan Perez
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