Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
720 836
Membres
1 041 356

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Joseph Boyden

Auteur

120 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par newmoon 2010-12-05T16:12:22+01:00

Biographie

Joseph Boyden est un écrivain canadien, né en octobre 1966. Joseph Boyden a des origines mêlées, irlandaises, écossaises et indiennes.

Il est l'auteur d'un recueil de nouvelles intitulé Né avec une dent (Born with a tooth).

Son premier roman, Le chemin des âmes (en anglais: Three Day Road) a remporté le prix Amazon en 2006. Ce roman retrace le périple de deux jeunes indiens Cree engagés volontaires pendant la Première Guerre mondiale.

Son second roman, Through Black Spruce, a remporté le prix Giller en 2008.

Afficher en entier

Classement dans les bibliothèques

Diamant
37 lecteurs
Or
45 lecteurs
Argent
27 lecteurs
Bronze
12 lecteurs
Lu aussi
19 lecteurs
Envies
90 lecteurs
En train de lire
3 lecteurs
Pas apprécié
6 lecteurs
PAL
66 lecteurs

Quelques chiffres

Note moyenne : 8.31/10
Nombre d'évaluations : 51

0 Citations 23 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Joseph Boyden

Sortie Poche France/Français : 2017-08-18

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-08-19T09:26:39+02:00
Les Saisons de la solitude

♫ La solitude ça n’existe pas ♪ comme le chantait si bien Becaud, mais moi que je te dis que tu te sens bien seule lorsque tu lis un livre dont tu attends beaucoup et qu’il ne se passe rien de ce que tu espérais ressentir.

Pourtant, dieu sait combien d’émotions pures j’avais ressenties en lisant "Le chemin des âmes" et ici, alors qu’on reprend la même trame, je n’ai ressenti aucune émotion si ce n’est de l’ennui profond.

Les échanges silencieux entre Annie et son Oncle Will, plongé dans le coma suite à une agression, ne m’ont procuré aucune agitation du cœur, aucune révolution dans les tripes, zéro émoi et nulle émeute littéraire.

Idem avec les réminiscences de Will, qui, dans le coma, se souvient de sa jeunesse, de ses amours, de ses emmerdes, de ses soirées arrosées… Pas d’excitation dans mes émotions, le calme plat niveau encéphalogramme et rythme cardiaque.

Et c’est là que je râle à mort ! Nom de Zeus, j’avais terminé "Le chemin des âmes" en larmes, le cerveau en vrac, les tripes nouées, la gorge serrée et voilà que là, je ne ressens rien.

Certes, ceci n’est pas une affaire d’état, juste une affaire personnelle, mais ça me fait mal de ne pas avoir apprécié ce roman de Joseph Boyden et d’être restée de marbre devant son récit qui, pourtant, avait tout pour me plaire même si on passait à autre chose que la dimension tragique de la Première Guerre Mondiale.

J’aurais aimé vibrer plus à l’évocation de ces indiens qui furent arrachés à leur vie, à leurs traditions ancestrales par l’irruption de l’Homme Blanc et de sa civilisation qu’il distribuait à tout de bras, en se foutant de ce que les autres pouvaient penser (vouloir) et en lui refourguant pour le même prix toutes les perversités que cette même civilisation drainait derrière elle.

Non pas que je m’en foute où que cela ne m’ait rien fait, ça me donne toujours la rage, ce genre de récit, mais je dirais que la faute est à l’écriture qui n’a pas transmis l’émotion que j’attendais d’elle.

Est-ce moi qui n’étais pas réceptive cette fois-ci à la plume de l’auteur ? Attendais-je trop de ce roman que j’avais classé dans ma Pedigree PAL (La PAL des champions) ?

Ou alors, est-ce la faute de l’auteur qui, voulant faire passer autant d’émotions que dans "Le chemin des âmes", s’est planté royalement et a servi des artifices en lieu et place de véritables, tel le surimi remplaçant du crabe ?

Je ne le saurai jamais… Et mon coup de coeur restera sur le premier opus de cette trame.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-08-19T09:28:47+02:00
Dans le grand cercle du monde

Maître Corbeau, sur sa chaire perchée, tenait dans son bec ce langage : "Convertissez-vous et vous entrerez au Royaume des Cieux".

Les Sauvages, par ce bagou peu alléchés, lui tinrent à peu près ce langage : "Casse-toi, pauv' con !".

Cette entrée en matière humoristique – bien que résumant les grandes lignes ce superbe roman – omet la manière bien plus subtile dont se déroulera cette évangélisation du peuple des Hurons.

L'auteur fait dans le sérieux, moi pas. Mais la lecture (faite entièrement sur liseuse) fut enrichissante et enivrante…

Le récit m'a emporté en Nouvelle-France, au 17ème siècle, dans une tribu Wendat (Hurons) où le père Christophe vient de débarquer, ne doutant pas qu'il arrivera à évangéliser ceux qu'il nomme "les Sauvages". Lui sera surnommé "Corbeau" par les gens de la tribu.

Nous sommes face à un roman à 3 voix : 3 voix aussi dissemblables qu'elles sont indissociables…

Premier narrateur, le père Christophe, notre jésuite. En second, une jeune iroquoise prénommée "Chutes-de-Neige" dont la famille vient d'être massacrée par le troisième narrateur "Oiseau", un chef Huron qui va l'adopter comme sa fille. Oui, il massacre la famille mais il adopte…

Ce changement de narrateur à chaque chapitre donne un autre souffle au roman, nous faisant entrer dans la peau et les pensées de trois personnes différentes, avec une culture différente (de par le sexe du personnage, sa place dans la société ou son origine ethnique) et un mode de vie diamétralement opposé (prêtre et guerrier chasseur).

Si j'ai eu envie de baffer bien souvent le jésuite, il est tout de même remonté dans mon estime à la fin, en faisant preuve d'un courage que je n'aurais jamais eu.

Oiseau, grand guerrier, à eu le coeur brisé par le massacre de sa famille. Alors, en juste vengeur qu'il est, il massacre lui aussi des gens de la tribu responsable de la mort des siens et adopte la fille des gens dont il vient de défoncer la tête…

Chutes-de-Neige est habitée par la vengeance envers Oiseau, mais on sent le personnage mûrir, jusqu'à devenir une femme. Son évolution est présente au fil des pages, la gamine changeant au fil des saisons qui passe dans le récit.

Tout le récit est baigné par de l'incompréhension et de la méfiance de part et d'autre des protagonistes (prêtre, Wendats et Chute-de-Neige). Comme des chiens qui se reniflent, les Wendats observent avec des sourires ce Corbeau qui fait d'étranges signes et notre jésuite implore Dieu de leur pardonner parce qu'ils sont des sauvages.

Pourtant, je ne les ai pas trouvé si "sauvages" que ça, moi, ces Hurons ! Ils vivaient juste de manière différente, c'est tout. Cela en fait-il des barbares pour autant ? Non.

Ce roman magistral est une immersion dans la culture des différentes peuplades qui composaient la "Nouvelle France" pendant la colonisation et l'évangélisation. Impuissant, on assistera à un changement radical chez ces gens avec la découverte des armes à feu par la tribu "ennemie".

Oui, l'homme Blanc a tendance à faire pourrir les fruits intacts qu'il touche… Il lui impose sa pensée, veut imposer son mode de vie, son Dieu. Oui, nous avons corrompu des tas de gens qui ne nous demandaient rien. Juste parce que nous estimions que c'était "pour leur bien". L'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est bien connu.

Attention, les Hurons n'étaient pas des tendres non plus et se livraient entre eux à des guerres sans merci, mais ils le faisaient avec leurs propres armes, des arcs, des lances et pas avec des mousquets !

Un tout grand roman que j'ai dévoré en peu de temps, malgré les petits temps morts qui parsèment le récit. Les personnages étant tous bien décrits, ils étaient des plus agréable à suivre afin de les voir évoluer dans le bon ou le mauvais sens.

Quant à l'écriture, c'était un petit bijou, tant au niveau des descriptions que des personnages.

Seul bémol, quelques scènes de tortures qui auraient pu être suggérées et pas décrites. Trop de violences tue la violence et j'aimais mieux la violence sous-jacente du début que celle, brute de décoffrage, qui sévit à la fin.

Quand au titre, j'aurais préféré qu'ils laissent l'original "Orenda" qui non content d'éveiller notre curiosité, trouvait réponse dans le récit.

Pour le reste, un grand roman.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-12-22T20:48:03+01:00
Le Chemin des âmes

La Grande Guerre racontée par un survivant où par les mémoires d'un qui l'a fait, c'est assez courant dans la littérature.

D'accord, mais par un indien Cree, ça l'est moins, non ? Ah, je sens que je viens d'éveiller une étincelle de curiosité dans vos yeux blasés.

Ce roman - dont les qualificatifs me manquent pour vous dire à quel point je l'ai aimé - fut un véritable page turner dans mon cas.

Attention, pas une frénésie qui vous fait tourner les pages dans le but de savoir la fin. Non ! Les pages se tournent lentement afin de se laisser déguster et que l'on puisse s'imprégner de l'atmosphère assez dense de ce roman.

En fait, à un moment donné, vu le temps que j'avais passé à lire d'une traite, je me croyais bien plus loin dans la lecture. Et non, c'était tellement concentré que j'en avais lu moins que je ne le pensais.

Oh, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas écrit : le livre n'est pas touffu et indigeste ! Mais il est tellement prenant qu'on oublie tout.

D'un côté, nous avons Xavier Bird (Neveu ou X), un jeune Amérindien qui rentre au Canada après avoir passé quatre années dans l'enfer des tranchées de celle que nous avons nommé "La Grande Guerre" .

La tête basse, l'âme en peine, écorchée, le coeur broyé, une jambe en moins, ce jeune homme rentre seul : son ami d'enfance, Elijah, avec lequel il s'était engagé comme tireur d'élite est mort.

Pourtant, une surprise de taille l'attend à la gare de Toronto : Niska, sa tante, vieille indienne Cree, se trouve sur le quai de la gare, afin de le ramener en canoë.

Xavier la croyait morte, quand à elle, elle attendait Elijah car on lui avait dit que son neveu était mort.

Entre nous, vu son état, il est quasi mort au sens "imagé" du terme car Xavier erre entre le monde des vivants et celui des morts, ayant goûté la médecine de l'homme blanc nommée "morphine" et qui fit des ravages parmi les soldats, dont Xavier et avant, Elijah.

C'est cette putain de guerre qui a détruit son amitié avec Elijah et broyé leurs destinées. On sent bien que la morphine est plus un substitut à sa douleur "mentale" qu'à sa douleur "physique". Cela l'empêche de penser à ce qu'il s'est passé là-bas.

Ce roman nous raconte donc (entre autre) la remontée du fleuve de Niska et son neveu, jusqu'au Nord de l'Ontario.

Le voyage durera trois jours, trois jours au cours desquels sa tante cherchera à maintenir Xavier en vie afin de le sauver. Ces trois jours seront son voyage sur « le chemin des âmes ».

Ce que j'ai aimé dans cette lecture addictive, c'est le croisement de deux récits : celui de Xavier, quand il repense à la guerre, à son ami, à leur rencontre à l'orphelinat, à leur jeunesse insouciante... et le récit de Niska qui nous conte une partie de sa vie et des problèmes que rencontreront son peuple avec l'Homme Blanc !

Pour ce qui est de la partie "dans les tranchées", j'ai courbé l'échine afin de ne pas me faire descendre, les balles sifflaient à mes oreilles, la boue collait à mes basques, les poux me dévoraient et les rats qui grouillaient autour de moi me dégoutaient (pourtant, je n'ai rien contre les rats).

Récit flamboyant de la bêtise humaine (certains étaient heureux d'aller botter le cul des Fritz), des officiers qui donnent des ordres à la con puisqu'ils ne sont pas en première ligne, du fait que l'on apprend à des hommes à tuer, à s'entretuer et que l'on récompense ceux qui le font bien. Terrible.

La descente aux Enfers de nos deux amis est tout aussi terrible et j'ai souffert en voyant Elijah s'enfoncer dans sa douce folie, laissant son ami désemparé, lui qui n'avait pas son éloquence, lui qui le voyait s'éloigner de lui au sens propre comme au figuré.

Elijah aime la guerre, il aime tuer, Xavier pas...

Pour ce qui est du récit de sa tante Niska... Ah, là, nous ne pouvons que saluer l'arrivée de l'Homme Blanc et de ses bienfaits rangés dans sa musette.

Arrivant afin de "civiliser" tous ces païens, l'Homme Blanc les instruit, envoyant de force les enfants dans des écoles tenues pas des bonnes soeurs qui leurs inculqueront à grands coups de verge ou de cravache ce qu'est un Dieu, un vrai, et pas un Manitou de pacotille. Seul notre Dieu est le Vrai !

Pour le même prix, l'Homme Blanc vous offre même le Fils de Dieu et le Saint-Esprit, ainsi qu'un calendrier avec 365 saints ! Non, pas les seins auxquels vous pensez, messieurs les sauvages.

Vos enfants seront renommés et se verront offrir une vie merveilleuse au sein de l'internat, leur faisant oublier tous vos rituels de malade, faisant d'eux de futurs consommateurs capitalistes et de grands consommateurs d'alcool.

En plus, ayant fait de votre "chez vous" son "chez lui", l'Homme Blanc vous dictera votre conduite afin de mieux vous aider.

Ah, les bienfaits de la civilisation apportée par l'Homme Blanc !

Pour ceux qui ne disposeraient pas du second degré, je précise que c'était de l'ironie, mon discours sur "les bienfaits de la civilisation apportée par l'Homme Blanc" !

Ce genre d'horreur, commises par les colons sur les enfants indiens envoyés dans des orphelinats avec conversion à notre merveilleuse religion, j'en avais entendu parler dans une émission télévisée (Thalassa ? Envoyé Spécial ? Je ne sais plus) et j'avais été horrifiée par le traitement de barbare réservé à ses enfants, arraché de leur culture.

C'est ainsi que l'on détruit un peuple, en détruisant sa culture...

Tenez, voici un extrait de Niska sur la roublardise de l'Homme Blanc :

"A l'époque où je suis née, les wemistikoshiw (les blancs) dépendaient encore de nous. Ils venaient à nous comme de petits enfants au potlatch.

Quand l'hiver se faisait trop rude, nous leur donnions des fourrures à porter, de la viande séchée d'orignal pour leurs ventres vides. Au printemps, quand les mouches noires menaçaient de les rendre fous, nous leur apprenions à jeter dans leur feu le bois vert de l'épinette.

Nous leur montrions où se cachaient les poissons dans la rivière, quand l'été devenait chaud ; comment piéger les nombreux castors sans mettre en fuite toute la colonie.

Les Crees sont un peuple généreux. Comme les tiques des bois, les wemistikoshiw se collaient à nous, engraissant de saison en saison, jusqu'au jour où ce fut à nous de nous justifier devant eux."

Et voilà ! Avec des mots simples mais forts, Niska nous livre une critique amère de ce que furent les colonisateurs de son peuple : des tiques !

Son récit s'entremêle à celui de Xavier et on plonge tout entier dans ce roman, frémissant et frissonnant pour nos deux copains : Xavier et Elijah, livrés à cette grande boucherie humaine.

Que furent leurs vies et leur enfance, comment en-est-on arrivé là... Petit à petit l'histoire se dévoile.

Sans tomber dans le pathos, on a les larmes aux yeux sur la fin et c'est avec regret que j'ai refermé ce livre.

C'est pour tout cela que ce livre m'a séduite directement et que je le conseille.

Afficher en entier
Dans le grand cercle du monde

J'aurai voulu ne jamais tourner la dernière page pour suivre la vie des hurons wendats.

Passionnant !!!

Terrible !!!

Cruel !!!!

Mais quel splendeur dans l'écriture et les faits !!!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Angie18 2020-05-01T16:33:05+02:00
Dans le grand cercle du monde

Je n'est pas apprécier le livre au point de ne pas l'avoir lus en entier car je n'est pas compris l'histoire, car il y a certain passage je n'est pas tous compris et je n'est pas arriver as me projeter dans le livre.

Par contre j'ai bien aimer les prénoms des personnages.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Blandine1 2021-05-08T18:25:53+02:00
Le Chemin des âmes

Frères d'âme de David Diop et/ou Le chemin des âmes. A quelque chose près, la même histoire, celle-ci en version longue. Deux amis indiens, élevés comme des frères, dans les tranchées de la guerre 14-18. La folie habitera l'un des deux qui scalpera ‘ses' morts pour en faire des trophées. Dans cette version, un peu longue je trouve surtout celle des tueries, celui qui survivra sera recueilli par sa tante qui racontera son enfance indienne. Un roman fort mais que j'aurai sans doute mieux apprécié si je l'avais lu avant celui qui lui ressemble étrangement.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par catf 2022-08-21T18:22:16+02:00
Le Chemin des âmes

J'ai aimé ce récit sur une guerre qu'on a tant de facilité à oublier.

Les descriptions des combats, leurs monstruosités vous prend aux tripes.

C'est aussi une histoire d'Indiens, Niska (la tante) qui conte ses souvenirs et ses coutumes indiennes (windigo), Xavier le neveu, partit à la guerre en France et ne parlant que sa langue maternelle, le Cree, avec son ami Elijah, pris dans une folie meurtrière.

Une histoire de héros, de perte de repère, d'âme perdue par le poison de la médecine, d'un peuple amérindien décimé et éduqué à coup de bâton par une soi-disant civilisation…

Un chemin des âmes hors du commun qui vous mènera dans des terres oubliées, trois jours, un combat, une vie à sauver !

Bonne lecture !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par catf 2022-08-24T14:27:57+02:00
Dans le grand cercle du monde

C'est un beau roman, c'est une belle histoire, une fresque, un voyage qui vous prend aux tripes.

Je ne me lasse pas de lire des aventures sur les Amérindiens et Joseph Boyden fait partie de ces auteurs qui vous amènent dans des territoires méconnus et vous font regretter ses temps anciens.

Les personnages sont attachants, ce livre est raconté par trois individus avec trois points de vue différents.

Ce qui nous permet de ne pas prendre parti pour les uns ou les autres.

Mais plus tôt de comprendre et ainsi subir leurs péripéties, d'admirer leur courage et d'endurer leur souffrance.

Extrait :

Nous menons tous nos propres guerres, des guerres pour lesquelles nous serons jugés. Certaines, nous les menons dans les forêts proches de chez nous, d'autres dans des jungles lointaines ou dans de distants déserts brûlants. Nous menons tous nos propres guerres, aussi vaut-il peut-être mieux ne pas juger, car il est rare que nous sachions pourquoi nous nous battons avec autant de sauvagerie.

Bonne lecture !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-01-27T14:44:27+01:00
Le Chemin des âmes

En chroniquant un roman de Louise Erdrich, un nom est apparu au détour des commentaires, celui de Joseph Boyden. Coup de coeur de plusieurs amis sur Babelio, je n'ai pas longtemps hésité à me jeter sur ce roman dont le magnifique titre et la couverture pleine d'une douleur sourde et touchante me plaisaient.

Je referme ce livre et je me demande comment, face à un livre d'une telle qualité à la fois littéraire, émotionnelle et historique, je vais pouvoir trouver les mots pour rendre compte de mes émotions et dire combien ce roman m'a plu, émue, touchée, bouleversée.

*

Ce récit porte un regard intéressant sur un aspect de la Première Guerre mondiale que je ne connaissais pas. En effet, j'ai appris que des Amérindiens s'étaient portés volontaires pour combattre en Europe.

Nous sommes en 1919. Xavier Bird revient chez lui, dans l'Ontario, après plusieurs mois passés dans l'enfer des tranchées d'Europe. Parti avec son ami d'enfance Elijah Whiskeyjack, il revient seul, bien différent du jeune homme insouciant, robuste et confiant qu'il était auparavant : il est amaigri, malade, amputé d'une jambe et fortement dépendant de la morphine.

Sur le quai de la gare, sa seule parente encore vivante, Niska est là. Après un voyage de plusieurs jours en canoë jusqu'à la ville, la vieille indienne Cree pensait accueillir Elijah à la descente du train. Quelle n'est donc pas sa surprise de découvrir son neveu Xavier qu'elle croyait mort rentrer sans son meilleur ami.

« Où est-il ? Nous aurons passé toute la guerre côte à côte pour nous perdre aux tout derniers jours. Un obus est tombé trop près. Il m'a lancé dans les airs et, soudain, j'étais oiseau. Quand je suis redescendu, je n'avais plus ma jambe gauche. »

C'est un voyage de trois jours qu'ils vont entamer en redescendant la rivière vers la Baie d'Hudson pour retrouver leur terre, leur forêt, loin de la civilisation et des hommes blancs.

*

J'ai aimé la progression de l'histoire qui s'ancre à la fois dans le présent et dans le passé des deux protagonistes.

On suit le méandre de leurs pensées qui se croisent. A chaque coup de pagaie, le récit glisse dans le territoire des souvenirs de Xavier ou de Niska dans un fondu parfait qui permet de passer d'une histoire à une autre sans que le lecteur perde de vue l'ensemble.

Sous l'effet de la morphine, le jeune homme nous laisse voir sa vie avant la guerre, les parties de chasse avec son ami, l'expérience de la guerre. Les souvenirs le hantent, le tourmentent. La guerre l'a forcé à faire des choix pour survivre. Mais quelque chose s'est brisé en lui, son innocence, son âme d'enfant.

« Vous vous conduisez en lapins, l'heure est venue de vous conduire en loups ! »

Alors que les réserves de morphine se réduisent comme peau de chagrin, Niska voit son jeune parent souffrir et s'affaiblir. Craignant que plus rien ne le retienne à la vie, la vieille chasseuse de windigos essaie de l'amarrer à sa vie d'avant, à son histoire, à ses souvenirs heureux, à ses racines, en lui parlant l'histoire de sa famille, d'Elijah, de ses pouvoirs de vision et de guérisseuse transmis par son père.

*

L'auteur ne cherche pas les effets de style, au contraire. Sobre, sensible, mélancolique, poétique et d'une justesse parfaite, c'est par la simplicité que l'auteur a réussi à me toucher.

Campés avec autant de justesse, de profondeur que de tendresse, les trois magnifiques personnages de ce roman prennent vie et forme sous sa plume poétique. Plus vrais que nature, terriblement attachants, leurs personnalités se dessinent peu à peu. Si Elijah est désinvolte, intrépide et exubérant, Xavier est au contraire réservé et peu bavard. Quant à Niska, elle déborde d'un amour discret et bienveillant.

« Mon corps vibre à la douleur de Neveu ; à l'idée qu'il n'est rentré chez lui que pour mourir. »

*

Avec ce récit, le lecteur part à la découverte du peuple nord-amérindien des Ojibwa-Cree situé dans le Nord de l'Ontario.

A mesure que Niska se remémore son passé, on pénètre leur culture, leurs traditions, leurs légendes et leurs modes de vie traditionnels. Mais en même temps, on prend conscience des conditions de vie extrêmement rudes des peuples amérindiens subissant la domination des Blancs, l'auteur mettant l'accent sur la politique d'assimilation et de « civilisation » par l'éducation des enfants autochtones dans des pensionnats.

Le lecteur est aussi catapulté dans l'horreur des tranchées. L'auteur les décrit avec brutalité mais sans exubérance.

Les talents de chasseurs des deux jeunes indiens sont vite repérés par les gradés, des qualités utiles pour la guerre. A mesure que le ciel canadien s'assombrit de nuages et que le tonnerre résonne au loin, les souvenirs de Xavier reviennent auxquels les grondements des canons, le sifflement des obus, leur choc assourdissant et leur souffle meurtrier font écho. Entre peur et survie, absurdité et folie, douleur et fatigue, souffrance intérieure et mal du pays, les mots tombent, explosent, se fracassent, répandant chairs et entrailles sur le sol détrempé et crevassé, gorgé d'eau croupie et de cadavres en décomposition.

« Je glisse dans un demi-sommeil bizarre, couché là, sous la surface de la terre, parmi les morts. Je sais qu'ici, je suis en sûreté, que mon heure n'est pas venue de les rejoindre. »

*

« le chemin des âmes » est un roman choral puissant et poignant, violent et cruel, tendre et pudique qui évoque avec subtilité des destins brisés par la bêtise des hommes.

Il y a beaucoup d'amour, de tristesse et de souffrance dans ce livre. J'en ressors émue, conquise par l'émotion de ce récit aussi sombre et que lumineux. Ses personnages vont m'habiter pendant longtemps tellement j'ai aimé partager, au fil des pages, leurs vies, leurs joies et leurs souffrances, leurs doutes et leur honte.

Un roman passionnant, foisonnant.

Un très gros coup de coeur.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Titilecture 2024-02-17T16:26:33+01:00
Le Chemin des âmes

Pour un premier roman il est incroyable!! Nous naviguons dans les différentes temporalités sans jamais nous perdre.

Ce roman est puissant. Les sujets sont forts et magnifiquement portés par des personnages attachants, intenses et torturés.

La capacité d'immersion de cette histoire était extraordinaire. Dès que j'ouvrais le livre, je me retrouvais dans les forêts canadiennes ou dans les tranchées. Le monde s'effaçait et les images s'imposaient à moi naturellement.

Attention il y a des scènes difficiles.

Histoire est terrible, magique, addictive

Il y a trop d'éléments dans ce livre que je voudrais pouvoir mettre en avant mais je ne veux pas trop en dévoiler. Les relations humaines, les légendes Cree, la folie des hommes... Il est tellement riche qu'il m'est difficile de le résumer.

Si vous me faites confiance, foncez!

Si vous hésitez, faites-moi confiance.

Si vous ne me faites pas confiance, lisez-le, vous me ferez confiance ensuite 😜

Afficher en entier

On parle de Joseph Boyden ici :

Dédicaces de Joseph Boyden
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Albin Michel : 5 livres

LGF - Le Livre de Poche : 4 livres

Weidenfeld & Nicolson : 2 livres

Penguin Books Ltd : 1 livre

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode