Mily L. Moagan

Annoncé comme fantastique, se conte appartient en réalité au merveilleux et s'inscrit dans la plus pure tradition du genre. On y retrouve le même schéma indémodable et surtout, le ton caractéristique qui résonne tout de suite et fait fonctionner la fibre nostalgique.

Onirique, féerique, mais grave, il aborde le thème de la maladie infantile incurable avec beaucoup de justesse et de bienveillance. On se prend très vite d'affection pour Willy et sa quête candide, mais primordiale.

Plutôt orienté jeunesse, il donne envie de découvrir cet univers magique, frais et coloré.

En bref, Le Saule aux Lucioles est un merveilleux petit conte touchant et émouvant à lire ou raconter avant de dormir.

« Si je te disais que je connais un moyen de réaliser le souhait de ta sœur, mais qu’il y aura un prix élevé à payer, qu’en dirais-tu ? »

« Il était une fois, au village de Lumëgarde, un saule qui dominait en son sein. Un saule aux lucioles ». Telle est la fable qu’un père veuf raconte chaque soir à ses deux enfants, Willow, dit Willy, ainsi que Briana, souffrante d’une maladie incurable... Une nuit, alors que la résignation occulte son rêve de toujours, celui de voir des lucioles de ses propres yeux, Willy prend la décision difficile de se lancer dans une quête solitaire : retrouver les lucioles disparues au plus vite, pour les apporter à Briana avant qu’il ne soit trop tard.

🍁Un petit conte qui m’a beaucoup marquée pour son atmosphère onirique et la douceur de la plume ! Bien qu’il s’agisse d’une nouvelle, donc un format extrêmement court, on parvient à ressentir l’émotion grâce à l’altruisme de Willy et à son désir d’émerveiller sa sœur par tous les moyens. Il y a une très belle lueur qui en émane.

Conclusion : il est très compliqué de vous en dire plus, de peur de vous gâcher la surprise, mais vraiment si vous avez besoin de lire un conte chaleureux à tête reposée ou de retrouver une pointe de féérie, alors je ne peux que vous conseiller en toute sincérité cette petite perle littéraire. 🐺

Un charmant petit conte que j'avais acheté pour ma fille.