Lise Harcourt

Une bonne surprise que ce petit roman ! Si je regrette sa longueur, bien trop courte après nous avoir mis l'eau à la bouche, j'espère que nous n'attendrons pas la suite trop longtemps...

La narration est telle qu'on l'espère pour un roman sur cette époque : travaillée sans être trop lourde ou rébarbative. Et l'ambiance, les personnages, collent parfaitement au tout.

Par contre, c'est plutôt hot, donc si ce n'est pas votre truc, passez votre chemin.

Hâte de retrouver tout ce petit monde pour la suite de leurs aventures... 😋

Ce roman est un huis-clos pornographique. Beaucoup de sexe, des interactions entre quatre personnages et peu d'histoire. C'est hot, c'est porno et cela m'a bien plu.

Pour le style, il est écrit à la troisième personne et le langage est cru. Cela fait partie de ce qui me plait dans ce genre de lectures.

Par contre, il n'y a qu'un point de vue, celui d'Alejandro. Pas d'alternance avec Angel comme je l'avais imaginé. Je suppose que dans la suite, c'est Angel que l'on suivra (sinon le titre "Alejandro et Angel" fait peu de sens). En tout cas, je l'espère car si j'apprécie Alejandro, je pense qu'Angel me plait davantage.

Si vous cherchez une lecture porno homosexuelle qui ne mâche pas ses mots, je vous le recommande.

Moyen âge et érotisme, je suis preneur, peu importe le media. Lire la suite des aventures sensuelles du Page était donc l'évidence même.

Ce deuxième tome est meilleur, plus étoffé et propose une intrigue plus développée. Tout reste prétexte à des situations érotiques impliquant des mâles et c'est tant mieux. Comparé au premier, la part "hétéro" a été réduite. C'est délicieusement hot et inapproprié pour les prudes ou ceux qui veulent une pure romance.

Concernant le récit lui-même, c'est la suite directe et le protagoniste est Aloïs. Après avoir précédemment déverrouillé sa libido, il comprend ici qu'il aura bien du mal à fermer les vannes.

Dans le genre homoérotique, cette saga du Page est à part.

Quel plaisir de retrouver l'univers d'Aloïs...

On retrouve avec plaisir le phrasé moyenâgeux qui à lui seul, assure la mise en ambiance. Toutefois rien de retenu dans le langage qui détaille avec moultes précisions des scènes au pouvoir érotique élevé, pour qui se complaît dans l'homoromance.

Ce tome est riche d'événements, de secrets, de découvertes, et j'ai vraiment hâte de lire la suite, qui s'annonce explosive à la lectures des derniers paragraphes !...

Public averti:

Un chouilla de romance et pas mal de sexe pour ce bon roman historique gay. On a envie de mieux connaitre le beau page et de lire la suite de ce voyage dans le moyen-age.

Attention, le langage est explicite dans les rencontres et unions intimes.

Public averti:

Les voyages et les conflits à travers le monde et en lui-même du mage Len donnent une lecture qui ne se limite pas au côté érotique. Je me suis attaché à Len et le suivre jusqu'au bout de son voyage a été une belle expérience.

La nouvelle est courte, se lit bien et donne envie de découvrir la suite.

Attention, le langage est explicite dans les rencontres et unions intimes.

Une véritable perle qui prend aux tripes.

L'idée de mêler du cadre historique médiéval à une trame érotique est grandement bien exécutée.

Le cadre moyen-âgeux très bien rendu et immersif ; les normes religieuses empêcheuses des pratiques de la rondelle ; le climat illicite et implicite de la pratique ; les descriptions puissamment évocatrices des scènes (et leurs métaphores très parlantes) ; sont autant d'éléments à mon sens réussis.

La fascination et la tension constants de voir le dévoilement des désirs d'Aloïs fut réels, et je ne vous le cache pas, l'excitation a aussi été au rendez-vous.

La succession de scènes hyper bouillantes est savamment entrelacée à des moments plus apaisés, qui dévoilent des états intérieurs de notre petit Page, que j'ai trouvés bouleversants et émouvants.

Et la façon que l'autrice a d'attribuer des surnoms à ses protagonistes, en plus d'ancrer son récit comme un conte ancien et universel, m'a énormément rappelé Les Infortunes de la Belle au Bois Dormant de Anne Rice, une source bien inspirée peut-être, ce qui ne m'étonnerait guère.

En quatre mots : Ce fut chaud bouillant.

Une lecture que je ne conseille évidemment pas à tout le monde, mais plutôt aux amateurs et amatrices de récits sexuels / pornographiques entre protagonistes masculins, que les descriptions explicites séduisent plus qu'elle n'effraient. 😉

On suit, ici, les mésaventures d'un gland géant salivant devant une trop menue rondelle.

Les péripéties de l'étroite intimité et du copieux appendice désireux de s'acoquiner sont doublées d'une enquête minutieuse concernant la plausibilité des effets du Vent des fées. Mythe ou réalité, le bien-fondé de la question demeure face à la folie qui embrase les habitants du château.

Dans cette Francie du XI siècle, même le fidèle page du roi (et plus fidèle encore au prince) ne saurait avaler une couleuvre de cette taille — et ce malgré sa meilleure volonté. Le mystère doit être élucider pour l'apaisement de tous, et sans doute également au profit de la petite rondelle toute dévouée à son mestre.

Le délicieux verbe moyenâgeux métamorphose cette débauche pornographique en enchantement romantique.

Les situations cocasses, sinon proscrites, et l'humour malicieux apportent la légèreté à ce semblant de romance et permettent l'attachement aux personnages. Jehan et Aloïs sont attendrissants dans leurs tentatives désespérées.

J'ai adoré cette plume descriptive à outrance, truculente, effrayante ou hilarante. Ce langage aux intonations châtiées décrivant vices et sévices sexuels est juste jubilatoire !

Merci Lise pour avoir osé le genre (MM qui plus est), j'apprécie l'idée et le résultat, sans commune mesure ! =D

À recommander chaudement en gardant à l'esprit que sous ces élégants hauts-de-chausses princiers se cache un porno tout ce qu'il y a de plus cru =P

Que d'intrigues à la cour... et que de bacchanales !

Épris de romances fleurs bleues, abstenez-vous !

Nous sont livrés, ici, un Page bien moins sage, ses tumultueuses conquêtes et ses vils déboires.

Notre petite rondelle, toujours aussi transie de sa Belle-lance, se fait un devoir de travailler son séant. L'adapter aux besoins démesurés de ses amours princières est une urgente nécessité. Or chemin faisant, oublieuse de ses tendres sentiments, celle-ci succombe à l'appel de la chair, honteusement ou délibérément c'est selon.

J'ai souvenance du récit de la magnificence de son dépucelage, teinté de douces émotions, par, osons le penser, son ténébreux et, néanmoins, très délicat premier amour.

Mon cœur ému bat aussi pour La Gaule, qui sous son apparence de rustre conquistador de proportion intimidante, a su se montrer humble et tendrement attentionnée.

Je déplore la quasi-absence du Bien-aimé, trop rarement croisé au fil des pages. Néanmoins, je place tous mes espoirs dans le volume suivant, impatiente de pouvoir jouir du plein bonheur de notre inestimable gland géant !

Deux jeunes prostitués à peine majeurs ont été achetés à leur maquerelle pour passer l'été à satisfaire la libido d'un russe plutôt friqué, dans une villa gardée par des mercenaires armés jusqu'aux dents.

Mais la libido d'Angel et d'Alejandro n'est pas satisfaite par leurs propres ébats, par leur "job" auprès de Dimitri et ils vont trouver, en se cachant du russe, d'autres jeux avec Rod, le garde du corps de Dimitri, et avec un mafieux américain homophobe, dont la présence dans la villa reste assez mystérieuse.

Clairement si vous cherchez une douce romance d'été, où les corps se dévoilent sur la plage, où monte le désir, la sensualité, l'envie... c'est pas la bonne histoire. Ici, à part peut être le lien qui lie Angel et Alejandro, c'est âpre, c'est du sexe brut, pour ne pas dire brutal pour Alejandro, les deux jeunes garçons aiment le sexe, aiment jouer de leur côté androgyne, de tous leurs charmes et de toutes leurs atouts, n'ayant à mon sens connu que ce fonctionnement pour survivre, de part le peu de leur passé qui nous est dévoilé.

J'ai apprécié la plume de l'auteur que je découvre, fluide, moderne, qui nous livre les ébats d'Angel et d'Alejandro sans fards, sans fausse pudeur, sans se cacher derrière des métaphores et des raccourcis, c'est hard, c'est clairement du roman pornographique de bonne qualité, servi par une intrigue qui démarre sur la fin et qui nous laisse sur un cliffhanger qui me fait attendre la suite avec impatience (même si j'ai ma petite idée, mais je peux me tromper).

Bref, je remercie Lise Harcourt de m'avoir proposé son roman, qui est toutefois à réserver à un public averti.