C. D. Darlington

C.D. Darlington enclenche la vitesse supérieure et trouve le rythme idéal pour ce deuxième volume des aventures de Justan Lockholmes.

Elle n'oublie pas l'humour primesautier qui avait fait le charme du premier épisode ( Yvan Beaufort me fait toujours pleurer de rire entre deux rebondissements de l'action ), mais dans "La morsure du serpent ", son héros reprend la main et mène son enquête tambour battant. Les personnages prennent de l'épaisseur et l'enquête se complexifie pour notre plus grand plaisir.

Je suis prête pour la suite, que j'attends avec impatience.

Décidément rien n'est épargné à notre fringant Justan Lockholmes ! Lui qui défaille à la vue de quelques gouttes de sang aura bien besoin de l'inénarrable Yvan Beaufort pour s'en sortir.

On garde le rythme dans ce troisième tome et l'histoire tient bien la route pour notre plus grand plaisir. On en apprend un peu plus sur notre détective préféré, qui du coup, devient moins tête à claques et bien plus attachant.

Si Justan résoud une affaire à chaque volume, les possibilités de suite sont à la fin de L'héritier du Dragon innombrables et excitantes.

Vivement qu'on découvre ce que C.D. Darlington à prévu de faire subir à nos héros !

Et de trois ! C’est déjà le troisième tome des aventures de Justan Lockholmes et j’espère que ça va durer encore longtemps parce que c’est pas tout ça, mais on commence sérieusement à s’y attacher à notre petit détective. Pour changer, ce troisième tome est une nouvelle fois un gros coup de cœur et marque un net tournant avec les précédents avec une intrigue bien plus sombre que les deux précédents volets.

J’ai beaucoup aimé qu’on continue d’entendre parler de l’affaire Aspis dans ce tome. J’aime beaucoup ce principe de voir les retombées d’un roman dans sa suite. C’était déjà le cas dans le précédent avec le traumatisme de Justan, et c’est toujours le cas ici, avec non seulement Yvan Beaufort qui a été blessé, et le procès du couple Aspis qui nous réserve quelques surprises. Les personnages sont encore plein de surprises, et j’ai beaucoup apprécié les rebondissements de l’affaire qui suivent ce tome 3 en toile de fond du début à la fin du livre.

Mais ce qui nous intéresse surtout dans ce texte, c’est l’affaire de Miss Miniponey. Portée disparue à la fin du tome précédent, Justan se met désormais sur sa trace, malgré les nombreuses distractions qui viennent lui bloquer le chemin. C’est presque un running gag à quel point on peut vite oublier son existence à cette pauvre Gabrielle. En parallèle de ça, deux autres intrigues : celles de Quincey Murray, cet homme qu’on a rencontré dans le précédent tome et qui demande à Justan de retrouver une dague de rituel perdue, et celle des mystérieux meurtres qui touchent l’entourage proche de Justan, chaque victime étant accompagnée d’une lettre bien mystérieuse faisant état d’un rituel ancien impliquant l’immortalité et Vlad l’Empaleur, le type pas très mignon qui a inspiré l’histoire de Dracula.

L’atmosphère du texte et l’intrigue devient bien plus sombre. On passe un peu du roman-détective au roman noir, comme l’indique par ailleurs un personnage que je n’attendais pas, mais alors pas du tout : James Bond. J’aime beaucoup comment le texte joue avec les références victoriennes. On a déjà traité de Frankenstein dans le précédent opus, celui-ci plonge dans les affaires de Dracula avec des personnages qui vous seront fortement familiers si vous avez déjà lu le roman, en plus du fameux James Bond, un vrai OVNI puisqu’il date des années 1950 et non de l’ère victorienne. J’ai adoré ce que l’auteur en a fait. Les ayants droits du personnage sauteront sûrement au plafond s’ils trouvent ce livre, mais bon sang ce que j’ai rigolé. Cette parodie du personnage est incroyable. Oui, parce que, même si le texte est plus sombre, on retrouve quand même les traces d’humour légendaire qui donnent tout le charme à cette petite série de romans.

Parmi les autres personnages que j’ai adorés, il y a Lady, la petite surprise bonus très sympa qui vient ajouter un peu plus de vie dans l’antre sombre de Batman Justan et Alfred. J’ai beaucoup aimé comment le personnage a réussi à s’intégrer à l’équipe en peu de pages et à charmer complètement les lecteurs. Mais bon, vu comment les personnages que l’on aime le plus terminent chez Beta Publisher, pas sûre que ce soit une bonne chose xD Eh, ça fait plus de quatre ans que je suis là, je sais comment ça fonctionne !

Le développement de Justan devient de plus en plus pointu. Après avoir été torturé psychologiquement par ses cauchemars, les cauchemars deviennent complètement réels. Je suis très contente de l’évolution de sa relation avec Yvan Beaufort également, qui tourne petit à petit en une belle amitié, même si Justan refuse toujours de se l’avouer. Notre détective-assistant évolue lui aussi pas mal, avec notamment un passage assez hilarant où il demande conseil à Justan vis-à-vis d’une femme. Parce qu’on sait tous que Justan est doué avec les femmes, c’est bien connu. Messalia Grimm quant à elle est toujours là et devient de plus en plus mystérieuse et cryptique. J’ai hâte d’en savoir plus dans les prochains tomes, puisqu’il est assez clair qu’elle a plus de choses à cacher qu’on pourrait le penser, alors que le niveau était déjà haut placé.

Quoi qu’il en soit, le tome 4 risque d’être fort riche en rebondissements, puisque de nombreux éléments restent flous ici. La fin notamment, promet une enquête bien, bien compliquée et de nouveaux problèmes qui risquent de rendre ce pauvre Justan encore plus morose qu’il ne l’était déjà.

Ce roman, comme les précédents, est un énorme coup de cœur, et j’ai déjà hâte de découvrir le prochain !

Lire la chronique en entier : https://lantredemyfanwi.wordpress.com/2021/07/26/beta-publisher-justan-lockholmes-tome-3-lheritier-du-dragon-c-d-darlington/

Un premier roman décalé ! C. D. Darlington use du sarcasme à dessein, dissémine des références au fil des pages, souvent humoristiques voire tournées à la dérision. Le plus parfait exemple est le personnage même de Justan Lockholmes. La moitié du temps, j’ai eu envie de l’étrangler et l’autre moitié de lui mettre une ou deux claques. Il est unique en son genre, chapeau haut-de-forme et parapluie compris (c’est que ça peut être utile un parapluie dans certaines situations, pas toujours celles qu’on croit… D’ailleurs ce fameux parapluie me rappelle deux personnages, féminins eux, Alexia Tarabotti de Gail Carriger et Amélia Peabody d’Elizabeth George… Bref, je m’égare !).

Le mystère s’épaissit de pages en pages et ce premier livre se clôture avec plus de questions que de réponses ! Arg ! Obligée de lire la suite pour (espérer) obtenir des réponses !

PS : Justan, je ne sais pas trop quelle tournure aurait pris cette enquête sans tes alliées féminines, même si tu ne le reconnaîtras pas (bien entendu !).

Je suis très heureuse de retrouver Justan Lockholmes (JL) pour une nouvelle aventure. JL est un jeune homme d’une certaine trempe qu’il a acquis au fil de ses différentes enquêtes. Bel homme, pédant, vaniteux et quelque peu orgueilleux, JL attire autant qu’il rebute. La jalousie en son encontre est souvent légion tout comme l’admiration. Depuis sa dernière enquête, l’affaire de la Logia, JL est victime d’une certaine angoisse pesante qui se manifeste la nuit au cours de violents cauchemars le rendant morose et mal en point. Son majordome a entrepris de l’inscrire à une certaine thérapie innovatrice. JL est loin d’être convaincu. C’est lors d’un dîner mondain que son abattement va disparaître. Rien de mieux qu’un mort sur une table pour se remettre en route. De nouveau associé à Yvan Beaufort qui a pris du grade, cette nouvelle enquête les plonge dans un monde sans cœur et violent.

Après un démarrage relativement timide et lent, merci ma mémoire de poisson rouge, j’ai pu rentrer dans l’histoire un fois que j’ai retrouvé mes repères contextuels. Ce second tome se lit avec délice. L’humour grinçant est toujours présent, un peu moins toutefois que dans le premier tome. JL deviendrait-il mature ? L’ambiance est cosy saupoudré d’un léger voile d’inattendu. Les éléments s’enchaînent agréablement bien. L’intrigue s’étoffe rapidement menant vers un final audacieux et dingue. C.D. Darlington maîtrise à la perfection son polar et nous plonge dans une intrigue qui tient parfaitement la route. Concernant le fil rouge commun à tous les tomes, je dois dire qu’il est très mince. Les indices sont rare me poussant à croire que les surprises doivent être nombreuses par la suite. Un cosy mystery totalement addictif et où j’ai pris plaisir à découvrir. C.D. Darlington sait mettre l’eau à la bouche !

En bref :

– Une nouvelle enquête haletante

– Un Justan Lockholmes en proie à ses démons mais toujours aussi efficace

– Des personnages secondaires qui n’ont délivré tous leurs atouts

– Une intrigue maîtrisé à la perfection avec de nombreux rebondissements

– Un fil rouge qui s’étoffe

– Un cosy mystery intense à l’humour saisissant

– Une ambiance explosive digne des polars d’Agatha Christie

Est-ce que ce genre de lecture pourrait te plaire ?

C’est un excellent tome 4 que nous propose C.D Darlington avec une intrigue qui change considérablement des tomes précédents. On quitte Londres pour la campagne, et les quartiers huppés pour un petit village perdu au milieu de nulle part. De même, Justan se retrouve pour une fois sans ses acolytes, ce qui permet de nouvelles dynamiques de personnages !

J’attendais un tome comme ça depuis longtemps. Quand on pense à Sherlock Holmes, on pense presque toujours immédiatement à Le Chien des Baskerville, c’est un des romans qui a eu le plus de succès. Ici, le texte s’en inspire partiellement, mais pas que. On retrouve aussi un peu du mythe de la bête du Gévaudan, et plus généralement des inspirations de récits de loups-garous. Justan fait face à une bête mystérieuse qui traumatise un petit village depuis des années et s’en prend, semble-t-il, de manière aléatoire à ses habitants. Tout l’enjeu de l’intrigue repose sur le surnaturel : est-ce qu’il y a vraiment une bête ou est-ce que quelque chose cherche à se faire passer pour bête ? Cela pose la question de la limite entre raison et mythe, mais ne dit-on pas qu’il y a toujours une part de vérité dans les mythes ?

Là où ça se complique, c’est que cette bête devient aussi le problème de notre détective lorsqu’elle décide de s’attaquer au train dans lequel il est coincé. On peut clairement déjà tisser des liens entre Le Crime de l’Orient-Express d’Agatha Christie et cette partie de l’intrigue, qui se passe essentiellement à huit clos. Par ailleurs, les inspirations d’Agatha Christie sont partout dans ce roman. Typiquement, on a tous les suspects sous les yeux, et le but du détective et du lecteur, c’est d’éliminer les suspects un à un pour trouver le vrai coupable et le mobile des différents crimes… Avant que la bête ne tue tout le monde, eh oui. La solution est plus complexe qu’elle n’y parait et très surprenante.

J’avais partiellement deviné les coupables, mais pas les mobiles, j’avoue. Il y a pas mal d’indices cachés dans l’histoire qui font sens une fois que vous avez la résolution complète. Par contre, on en parle de cette fin ? Le dernier chapitre va vous faire hurler toutes les deux lignes tellement il y a de choses qui se passent en même temps. Le tome 5 ne va probablement pas être très calme non plus, ah ah ah.

J’ai beaucoup aimé le changement de dynamique des personnages pour ce tome ! Notre Yvan Beaufort Tabloïde national n’est pas là pour nous arroser de son savoir éclairant sur les événements, mais Justan trouve du réconfort auprès d’un magicien malicieux et d’une femme, pour changer, qui lui casse les noisettes, et donc dont il ne peut plus se passer comme toutes les femmes qu’il a croisé jusque-là. C’est bon là, ça commence à se voir, il va falloir se racheter une façade au lieu de tenter de boucher les trous, Justan. Les personnages fonctionnent très bien en trio, même si tous ont leur petite part d’ombre.

Les autres invités du train ont aussi leur rôle à jouer dans l’intrigue. J’ai adoré le Maharadjah, dont les débuts dans l’intrigue sont détestables, mais qui se révèle étrangement juste et respectable sur la fin, malgré ses actes discutables au long de l’intrigue. Il y a aussi ce sosie de la Castafiore insupportable que j’ai eu envie de tarter du début à la fin. C’est genre le personnage qui mérite le moins de s’en être tiré.

Et bien sûr, il faudrait une haie d’honneur à Lady, le corgi du détective, qui nous a fait une belle frayeur dans ce texte, mais qui est trop adorable et intelligente pour ne pas avoir le droit à son propre paragraphe dans cette chronique. Et aussi le dessin à la fin du roman T-T Je veux un spin off avec juste Lady qui part à l’aventure et résout des vols de croquettes.

Il y a aussi toute cette intrigue qui tourne autour de Messalia Grimm qui commence à me faire tourner la tête. Elle prend de plus en plus d’importance au fil des tomes, et ça devient inquiétant. Je sens tellement qu’elle va nous faire une Moriarty à un moment ou un autre. Elle est trop omniprésente, il y a des traces de sa présence même dans un village perdu au milieu de nulle part, et cette influence commence à questionner. J’ai hâte de voir où tout ceci va mener. Ça ne sent pas très bon.

Dans tous les cas, ce tome 4, comme les précédents, est un coup de cœur et sans doute l’un de mes préférés jusqu’à présent. On en découvre toujours plus sur notre détective, et toutes ces références à Arthur Conan Doyle et Agatha Christie m’ont beaucoup, beaucoup plu. J’ai très hâte de découvrir la suite et je vous donne rendez-vous pour le tome 5, à n’en point douter !

Lire la chronique en entier : https://lantredemyfanwi.wordpress.com/2022/05/26/beta-publisher-justan-lockholmes-tome-4-la-main-du-diable-c-d-darlington/

Ah Justan !

Il est de ces personnages qu'on ne peut oublier !

Ce tome fait suivant au précédent, et si on y redouble d'humour, l'enquête vous retourne l'estomac pour le moins au sens littéral.

On sent que l'autrice s'est documentée, sa plume s'est adaptée à son propos sans rien enlever au charme de son œuvre !

On y retrouve du policier, de l'humour sans trop de lourdeur, des personnages au poil et toujours autant de références ingénieuses : en bref, un régal !

Quelle bouffée d'oxygène !

Un concentré d'humour bourré de références génialissimes, l'autrice nous propose une plongée dans un univers victorien réaliste au possible et terriblement addictif.

On en redemandé encore à peine la dernière page tournée !

Justan est un personnage avec juste assez de charme et d'arrogance pour nous attirer dans ses filets sans jamais s'y laisser prendre pour autant.

J'ai adoré, vraiment, l'enquête est splendide et ficelée d'une main de maître et le reste de la galerie de personnage n'est pas en reste non plus !

Un coup de cœur pour moi !!

J’ai adoré cette romance. Elle regroupe tout ce que j’aime et les scènes de sexe sont toutes douces. Personnellement, j’ai lu les deux parties et j’ai plus apprécié une des deux romances.

Le fait de devoir faire un choix et de devoir retourner le livre suivant celui que l’on prend est vraiment une idée géniale. Le livre est vraiment original et j’adore l’histoire. J’ai à plusieurs reprises rie aux éclats.

Je recommande vraiment. J’ai hâte de découvrir les autres romans de l’auteur 🤩. Ce fut une très très bonne découverte.

Hello !

Petite chronique du jour ! On découvre enfin Un amour à la renverse, la romance décalée de C.D Darlington, publiée chez Beta Publisher.

Comme beaucoup le savent, la romance n'est absolument pas mon genre de prédilection, mais j'ai voulu tenter, parce que j'aime beaucoup le style d'écriture de l'autrice, et aussi parce que le format du roman est très original. Il n'y a pas de quatrième de couverture, mais deux romans dans un seul livre, qui correspondent aux deux versions possibles de l'histoire. Après environ une centaine de pages, vous êtes amenés à faire un choix, et ce choix déterminera la suite de votre romance, soit avec un homme, soit avec une femme. J'avoue avoir préféré la deuxième version pour ma part (mais ce n'est pas non plus une surprise que j'ai du mal avec la romance hétéro).

Nous nous trouvons donc dans la peau de Jane, une autrice de romances à succès, en voyage avec son corgi, Justan, qui rend visite à son éditrice, Rachel, dans le cadre de la communication de son roman. Une tempête de neige l'empêche de repartir, et elle se retrouve à devoir partager un appartement avec elle, et son ami, Arthur, barista. Le roman se fait quasi à huis clos et développe les drôles de relations qui se tissent entre les trois zozos.

Le texte a réussi à me réconcilier (temporairement, faut pas déconner) avec la romance. C'est très drôle, bourré de références qui m'ont fait beaucoup rire, et avec la légèreté qu'on connaît au style de C.D Darlington. J'avoue avoir passé les scènes de seks, parce que c'est pas mon délire, mais de ce que j'ai lu au travers, ça avait l'air intense lol. J'ai moins aimé le côté d'Arthur, beaucoup plus porté sur des thématiques de la romance assez connues et avec lesquelles j'ai du mal, mais le côté de Rachel est passé vraiment tranquille, j'ai passé un bon moment de lecture. C'est définitivement team Rachel par ici.

J'ai aussi adoré le fait que le roman se déroule en miroir entre l'histoire de Jane, et l'histoire d'Emma, son personnage de roman, dans une parodie de romance qui m'a tuée de rire. On sent que quelqu'un s'est lâché sur tous les clichés possibles et inimaginables du genre littéraire, et c'est vraiment très drôle, en plus de créer des parallèles intéressants avec les personnages.

Le seul petit bémol, c'est les coquilles, que j'ai trouvé très nombreuses et qui m'ont parfois sortie un peu de ma lecture, mais ça arrive.

J'ai donc passé plutôt un bon moment de lecture, c'était très sympathique, et qui sait, peut-être qu'un jour je relirais une romance. Peut-être. Un jour. Peut-être.