Candice Carty-Williams

Je l'ai lu en version française et… quelle déception !!

La maison d'édition a totalement desservi le roman de l'autrice. J'ai retrouvé beaucoup de coquilles: soit des mots comme "pas" mis en doublon, soit des mots tels que "de" qui n'ont pas été placés… Le livre aurait mérité beaucoup plus d'attention de la part de l'éditeur et même une dernière relecture. Cela m'a profondément dérangé, au point qu'à un moment, j'en suis venu à me demander quand allait tomber la prochaine coquille !

Donc déjà le roman partait mal, ce qui m'a fait mal au cœur pour l'autrice.

Pour parler de l'histoire, je l'ai apprécié dans l'ensemble même si ce que j'ai préféré, c'est la fin. Queenie prend enfin des décisions pour elle et en pensant à elle. Et les mots que son grand-père lui adresse m'ont mis les larmes aux yeux.

C'est intéressant de voir son évolution, on la suit dans tout son processus de guérison et de recherche de soi ce qui m'a beaucoup plu. C'est d'ailleurs grâce à ça que je suis allé jusqu'au bout du roman.

Par contre pour la 1ère partie du livre, certains personnages m'ont un peu saoulé avec des comportements qu'il adoptent et des choix qu'ils prennent qui n'ont aucun sens. A un moment donné de l'histoire, j'ai eu l'impression qu'on tournait un peu en rond mais heureusement ça n'a pas duré longtemps avant que Candice Carty-Williams face évolué ces personnages.

Point positif, j'ai pu m'identifier à Queenie sur certains points de sa vie et même certains traits de sa personnalité.

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J'ai passé un bon moment à lire le livre, et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.

Il traite de sujets d’actualités, notamment avec le mouvement BLM, mais aussi des différents obstacles qu'une femme noir vivant à Londres peut traverser autant sur le plan sentimental que professionnel ou encore quotidien (même si l'histoire est plus axée sur le sentimental). Je me suis reconnue dans certaines situations, et je dois avouer que ça m'a fait tout drôle.

J'ai bien aimé Queenie, même si j’ai eu un peu de mal avec sa personnalité : j’avais l’impression assez souvent qu’elle était une femme très "autocentrée", et quelques fois qu’elle n’en avait que faire de ses amies.⁣

Une chose que j'ai vraiment aimé dans le roman, c'est le fait qu’il parle de la dépression (et plus généralement, des problèmes psychologiques), ainsi que les suivis psychologiques dans la communauté noire. C’est un peu tabou dans le sens où certaines personnes ne le prennent pas au sérieux, et dans le sens où une grande partie de la communauté associe ces problèmes à des démons, et se faire suivre psychologiquement comme une sorte de faiblesse. C’est pour ça que je trouve l'intention prise par l’auteure super.⁣