Kate DiCamillo

c'est extrêmement intéressant car le livre mélange la BD, le texte,il y a de la poésie et c'est tout.

J'ai beaucoup aimé l'association de nouvelles et de dessins, même si les textes n'étaient pas tous à mon goût. Je me rappelle surtout avoir participé à un concours d'écriture consistant à écrire une nouvelle à partir des illustrations du livre, ce qui contribue largement au bon souvenir que j'ai du recueil.

C'est vraiment un très joli conte, mignon tout plein !

J'ai beaucoup aimé comment l'auteure discute avec le lecteur, et aussi tous les retours dans le passé à chaque nouveau personnage. On se sent vraiment comme si on nous racontait une histoire, c'est un retour en enfance assuré !

Mais ça reste un livre pour enfant, et si je suis heureuse à la fin de la lecture, cette histoire ne m'aura pas marqué plus que cela. Peut-être aurais-je du découvrir ce livre bien avant pour l'apprécier pleinement ?

Un petit conte pas vraiment prenant, l'écriture est pas désagréable mais bon y a un côté un peu absurde qui n'a pas marché pour une fois avec moi.

Ma citation préférée :

« C’était ça, la vie.

Les gens quittaient le domicile familial. Les gens mouraient. Les gens se rendaient à des réunions commémoratives. Les gens glissaient des morceaux de fromage orange dans leur sac. Les gens avouaient qu’ils redoutaient de mourir de faim. Et pourtant, au matin, il fallait se sortir du lit et faire comme si de rien n’était. »

Les premières phrases :

"Elles étaient trois. Trois filles. Trois filles qui se tenaient côte à côte. Au garde-à-vous."

L’essentiel rapidement :

- L’intrigue. L'aventure de Romy Clarke, qui souhaite être élue Miss little Florida, afin que sa photo soit publiée dans la presse, et que cela incite son père à revenir à la maison. Elle va donc prendre des cours de twirling( majorette) afin de remporter cette élection. C'est au cours de ces cours, qu'elle fera la connaissance de Louisianna qui rêve aussi de remporter cette élection afin d'avoir de l'argent pour récupérer et pouvoir nourrir son chat Archie, et Beverly, qui ne souhaite qu'un chose saboter cette même élection.

- Les personnages. Les trois flibustières que sont Romy, Louisianna et Beverly vont vivre des des aventures au cours des quelques jours qui sont relatés dans le roman. Entre visites à la maison de retraite, portes forcées, période de deuil, courses endiablées, ces jeunes filles n'auront pas le temps de s'ennuyer.

- Les lieux. Floride, USA

- L’époque. en 1975

- L’auteur.

Kate DiCamillo est née à Philadelphie. Mais elle a passé une grande partie de son enfance à Clermont, en Floride dans le Sud des États-Unis et a étudié à l'Université de Floride. Elle écrit pour les enfants et les adultes et vit aujourd’hui dans le Minnesota.

Kate DiCamillo est l’auteur du célèbre Winn-Dixie porté à l’écran en 2005 et The Tale of Despereaux, adapté en 2008. Le Miraculeux Voyage d'Edouard Tulane (The Miraculous Journey of Edward Tulane) a obtenu Boston Globe-Horn Book Award en 2006.

Elle a été nommée, par la Bibliothèque du Congrès, ambassadrice nationale de littérature pour les jeunes.

Qu'est ce que j'en ai pensé ?

J'ai reçu ce roman via une participation sur Lecteurs.com. J'ai dans un premier temps été surprise et heureuse, car il s'agissait d'un roman jeunesse.

La couverture est assez jolie avec cette image "estivale" avec ces trois jeunes filles qui se tiennent par les épaules.

L'histoire en elle même ne casse pas de briques. C'est à dire qu'au final, il ne se passe pas grand chose dans ce roman.

Les cours de twirling, sont bidons, les histoires rocambolesques liées à Louisianna par rapport à Archie, ou Marsha voient des issues assez improbables.

Le style est fluide, l'histoire est en quelque sorte irréelles. On ne parvient pas à se faire une idée de l'âge des trois flibustières.

Les dialogues avec Mrs Sylvester, la directrice du val doré, ou avec le docteur sont super improbables.

Au final, je ne sais pas quoi en penser, puisque je l'ai lu très rapidement. Ai je aimé? Ai je détesté? Je ne peux pas dire que j'ai détesté cette lecture, mais je n'ai pas aimé non plus. Je vais donc me contenter de conclure de la façon suivante : Je ne relirai pas de roman de cette auteure.

Je remercie NetGalley France et Didier Jeunesse de m'avoir permis de découvrir ce livre. Ce fut une lecture décalée, pas trop mon style habituel. Les personnages sont excentriques et c'est ce qui fait le charme de ce livre. J'ai bien aimé cette histoire mais je n'ai pas été plus emballée que ça

Petit livre simple, amusant et tendre, à mettre entre toutes les mains.

Dans cette histoire, India Opal, fille d'un pasteur, âgée de dix ans, se retrouve dans une situation difficile lorsqu'elle déménage. Dans cette nouvelle ville, elle ne connaît rien ni personne. Son père, comme une tortue, rentre dans sa carapace et la laisse plus seule que jamais. Surtout, sa solitude ouvre la brèche aux questions et au passé. India Opal s'interroge sur sa mère : qui était-elle et pourquoi les a-t-elle abandonnés alors qu'elle n'était qu'un bébé?

Heureusement, un chien plein d'affection va rentrer dans sa vie. Et grâce à Winn-Dixie, le chien qui sait sourire, la vie de la fillette va prendre un tout autre tour...

Spoiler(cliquez pour révéler)Elle va sympathiser avec une vieille dame aveugle, un employé d'animalerie musicien qui a déjà été en prison, une fille de son âge qui sous son air maussade cache un grand chagrin (la noyade de son frère), une petite fille qui adore le rose, une bibliothécaire dont l'aïeul a inventé des bonbons au goût de chagrin et deux frères moqueurs mais gentils malgré tout. Elle va réussir à faire sortir son père de sa carapace et comprendre que, même si sa mère n'est pas à ses côtés, elle est entourée de plein de gens qui l'aime.

Un roman se focalisant sur un moment important dans la vie de Louisiana, une jeune adolescente vivant en Floride avec sa grand-mère. Un soir, sa grand-mère l'entraîne dans un voyage en voiture afin d'échapper à une malédiction familiale. La vieille dame se révèle vite instable et finit par abandonner la jeune fille. Un roman intéressant sur les difficultés de chaque individu à trouver ce qu'il veut vraiment dans la vie et définir qui il est.

Incontournable Novembre 2021

Autrice à qui l'ont doit des romans jeunesse très appréciés, notamment "L'Odyssée Miraculeuse d'Édouard Toulaine" et "Les aventures de Flora et Ulysse", Kate DiCamillo nous propose cette fois une histoire qui a des allures de récit du moyen-âge, enluminures et illustrations incluses. Cette histoire est celle d'une jeune fille, au coeur d'une prophétie, qui a un don qu'aucunes femmes ou presque n'avaient à cette époque.

Le frère Érik possède l'âme sensible de ces hommes qui savent percevoir de manière innée la beauté du monde, mais également un esprit que ces semblables trouvent quelque peu fantasque, que n'aide en rien cet oeil "fou" qui regarde dans toutes les directions. C'est pourtant ce singulier personnage qui aura été aux origines de la prophétie qui touchera cette même enfant qu'il trouve, un matin, couchée près d'Angelica, chèvre de son état. L'animal, d'une exceptionnelle vivacité d'esprit, capable de catapulter n'importe qui dans les airs d'un simple coup de tête, prend l'enfant sous son aile à compter de ce jour. On eu dit qu'elle connaissait le futur grandiose dont Béatryce était le levier. Gardée, puis veillée par le frère Érik et Angelica, quelque part dans le royaume, un Roi envoie ses soldats chercher la fillette au coeur d'une prophétie qui devait mettre fin à son règne et "occasionner un grand bouleversement" du même coup. Amnésique, les cheveux rasés, Béatryce ressemble désormais à un jeune moine. Un constat d'autant plus pertinent qu'elle en a aussi les qualités: cette jeune fille sait lire et écrire. Impensable. Impossible. Et pourtant. La jeune fille est appelée à partir sur les routes, ne pouvant rester au monastère, les moines craignant les foudres du Roi. Elle y trouvera des alliés, à l'histoire aussi improbable qu'elle, et qui l'aideront à accomplir cette prophétie qui la concerne. Et quelque part ne route, elle retrouvera aussi ses souvenirs, qu'elle aurait préféré gardés scellés.

Une fille qui sait lire et écrire, à cette époque, c'est plus que marginal, c'est condamnable. Il faut bien sur relativiser: seuls les moines et quelques rares nobles souvent royaux avaient des bases dans les deux domaines, la vaste majorité de la plèbe était donc analphabète. Époque qui se termine par une Église radicale ayant une mainmise absolue sur le Savoir et préférant ses ouailles bien ignorantes, le Moyen-Âge n'était donc pas la meilleure période pour les écrits et les lectures, davantage destinées à servir l'Église (L'éducation passait plus souvent par les fresques peintes, d'ailleurs) Alors imaginez une fille de 10 ans savoir faire les deux? C'est très peu probable et dans l'histoire, c'est effectivement en "enfant démoniaque" qu'elle est souvent présentée. Maintenant, la question est " pourquoi sait-elle lire et écrire?

Dans cette jolie histoire où se côtoie une douce poésie naturelle et des personnages lumineux, on suivra cette atypique jeune fille dans sa quête pour se trouver et pour retrouver les siens. On aura parmi les protagonistes une chèvre aussi maligne qu'imprévisible, un moine peureux, mais d'une incroyable sensibilité, un jeune garçon rapide comme une flèche à la mémoire formidable et un homme des forêts qui a préféré une vie libre et minimaliste, ponctué d'une joie capable de le faire rire de tout.

À la fois une hymne au Savoir, à la beauté et la bonté du monde, le récit de Béatryce est aussi un roman qui sert des thèmes qu'on aimait déjà au Moyen-âge dans les récits de chevaliers: la bravoure, le triomphe de l'amour et la lumière du bien chasser la noirceur du Mal. C'est une histoire construite sur plusieurs petites histoires,celles des personnages , mais aussi de la fiction presque allégorique de la sirène. le récit me fait penser à une tapisserie de cette même époque: une multitudes de fils qui finissent par se rejoindre pour constituer le final.

Quand à la prophétie, elle rejoint un peu la même tangente que celle que j'ai vu dans le septième opus des Harry Potter: une prophétie n'a d'importance que celle qu'on lui accorde. Autrement dit, elle n'existe que parce qu'on veut lui donner une importance. Preuve en est que l'antagoniste de l'histoire s'en sert comme d'un outil.

J'attire aussi votre attention sur une curiosité: si nous sommes bien dans un univers lié à la chrétienté, n'empêche qu'on y retrouve l'idée de réincarnation, lié traditionnellement au bouddhisme. On retrouve en effet une abeille qui est décrite comme la réincarnation de Mamie Bisbi ( notez d'ailleurs le son du nom similaire à celui des ailes d'une abeille- "bz-bi") Enfin, à un certain niveau, une sorte de "magie" semble subtilement imprégner l'histoire, à commencer par cette chèvre anormalement sagace et costaude, mais qui ne relève pas du fantastique net et précis.

Le tout est léger, aéré. Les chapitres sont très courts et on a de nombreuses images au crayon de plomb, dans le style de l'époque ( mais avec des personnages beaucoup mieux travaillés que ceux de l'époque, assurément, les artistes du Moyen-Âge étant de piètres et naïfs dessinateurs, histoire de l'art à l'appuie).

J'ai beaucoup aimé les personnages, particulièrement le Frère Érik, avec sa façon de voir le meilleur autours de lui, malgré son côté anxieux. Béatryce pour sa part, est le personnage qui attire tout le monde à elle, comme un aimant. Elle a bien eu besoin du support des autres, mais au final, c'est qu'ils ont vu en elle tout le potentiel de faire bouger les choses en ce monde et de les instruire. Ce n'est donc pas juste un être fragile dépendant des autres, c'est une porteuse de Savoir et de renouveau. Elle de nature curieuse, elle veut comprendre les choses, en cela c'est une qualité singulière pour une fille de cette époque. Enfin, Angelica, cet animal improbable qu'on ne peut qu'aimer. J'aime l'idée que l'être vivant le plus instinctif, protecteur et bienveillant soit l'animal du groupe, qui voit clair dans le coeur des humains et ne trahit aucune peurs. Et puis, vous en voyez souvent des ânes dans les histoires?

C'est donc une petite pépite atypique et ensoleillée en ce mois gris de novembre que cette histoire où une jeune fille apporte avec ses mots et ses Lettres le Savoir et l'espoir, épaulés de comparses qui auront grandit à son contact. "La prophétie de Béatryce est une ode aux histoires, à la connaissance et à l'amour universel.

Pour un lectorat du second cycle primaire, ( 8-9 ans) en montant.

Malgré que c'est un livre pour enfant, moi en tant qu'adolescente l'a bien apprécié. L'auteur nous communique directement à travers le livre et nous rappelle d'Impostantes valeurs de vie, nous faisant vivre une histoire simple et pédagogique.