Isaac Babel
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Note moyenne : 6.14/10Nombre d'évaluations : 7
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La cavalerie rouge d'Isaac Babel est un texte, de premier abord, difficile d'accès, opaque. De part le langage, les mots russes, le jargon utilisé demande d'avoir un dictionnaire sous le coude par moment, et d'autre part, par le genre qualifié d'épopée (notamment par la très intéressante analyse de Jacques Catteau à la fin du recueil). On est ici dans la littérature classique et malgré la difficulté inhérente à ce genre (un vieux langage ai-je envie de dire) le livre est plaisant, intéressant.
Déjà, on plonge dans ce qu'a été la révolution russe de 1917 avec Babel décrivant ce qu'il a vécu durant la guerre contre la Pologne en 1920. On apprend donc la réalité de la guerre, de ses cavaliers, durs et intransigeants, plongeant sans commune mesure dans la sauvagerie et la barbarie d'une guerre au corps à corps.
Ces mêmes guerriers portant le message comme une utopie du socialisme, se qualifiant de prolétaire.
La réalité de la guerre c'est notamment la réalité du viol des femmes, de la cruauté de soldats voulant apporter la liberté à travers leur appartenance au communisme. Il est donc passionnant de réfléchir sur cet aspect-là : pourquoi apporter la lumière notamment à travers la violence et la brutalité ? Cet aspect sale des choses est-il obligatoire ? Cet antagonisme et cette question philosophique sont fascinants.
Rien que pour l'aspect historique et pour tout ce que l'on apprend, le livre est à lire.
Parlons maintenant de la prose de Babel. Je fut tout de suite conquise, dès la première nouvelle. Ses descriptions des paysages sont magnifiques, en particulier lorsqu'il s'agit de parler de la Lune et de la nuit. Ce qui tranche sévèrement avec la réalité implacable de la guerre et de ses descriptions franches.
Afficher en entierUn tout petit recueil de courtes nouvelles qui ne m'a laissé que peu de souvenirs...
Afficher en entierJ'ai voulu lire ce petit recueil pour découvrir un peu la plume de Babel.
Je pense qu'il va falloir que je lise autre chose pour me faire un avis sur la question. Les textes sont plus que courts ce qui fait qu'on passe assez vite du coq à l'âne et qu'il est difficile de donner une impression sur quelques textes, il m'est plus facile de dire que de manière général, Babel décrit son environnement, les avantages et les aléas. Mais c'est décousu et peu développé du coup on reste un peu en surface, je n'ai pas trouvé ça mauvais mais, j'aurais aimé un peu plus de détails et de profondeur !
Afficher en entierJe pense être passé à côté de se livre, peut-être car je ne connais rien à cette guerre.
Il m'arrivait assez souvent de ne pas comprendre ce qui se passait. Les personnages ont l'air d'agir sans aucune logique, ce qui m'a vraiment perturbé dans la compréhension de ce texte.
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Biographie
Nationalité : Russie
Né(e) à : Odessa , le 13/07/1894
Mort(e) à : Moscou , le 27/01/1940
Biographie :
Isaac Babel est un écrivain juif d'expression russe, né dans le ghetto juif d'Odessa le 13 juillet 1894, fusillé le 27 janvier 1940 à Moscou.
Isaac Babel est né dans une famille juive aisée d’Odessa.
La ville connaît alors de fréquents pogroms. Il échappe à celui de 1905.
Il fréquente l’école de commerce d’Odessa, tout en étudiant aussi parallèlement la religion juive.
Il apprend ainsi à lire le yiddish et acquiert aussi une bonne maîtrise de la langue et de la littérature française.
Flaubert et Maupassant sont les auteurs qui le marqueront le plus et ils auront une influence très forte sur son style littéraire.
Pendant la Première Guerre mondiale, il se rend à Petrograd. En 1916, il y est remarqué par Maxime Gorki qui lui conseille d'abandonner quelque temps la littérature et « de courir le monde » pour engranger des impressions de la vie.
Il soutient la Révolution russe puis s'engage dans l'Armée rouge en 1920.
Il est dénoncé en 1939 par Nikolaï Iejov, le chef du NKVD (dont la femme était l'ancienne maîtresse de Babel) pour avoir dénigré Staline en privé.
Probablement torturé lors des huit mois de sa détention, il avouera « les crimes » retenus contre lui : trotskisme, espionnage au profit de la France et de l'Autriche - on l'accusera d'avoir été l'informateur d'André Malraux sur l'aviation soviétique - et pour ses liens avec la femme de « l'ennemi du peuple » Iejov. Babel est secrètement fusillé le 27 janvier 1940. Ses cendres reposent au monastère Donskoï de Moscou, dans la même fosse commune que celles de son dénonciateur Iéjov, fusillé peu de temps après lui.
Son œuvre est interdite jusqu'à la réhabilitation de l'écrivain en 1954, au moment de la déstalinisation. Les manuscrits saisis lors de son arrestation n'ont jamais été retrouvés
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