Hiromi Iwashita
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 11
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https://lapommequirougit.com/2019/10/10/crime-et-chatiment-de-fiodor-dostoiesvski-%e2%80%a2-hiromi-iwashita/
Je remercie les éditions Kurokawa pour cette lecture. J’apprécie toujours autant la vulgarisation qui est faite des grandes œuvres abordant divers principes philosophiques à travers la collection Kurosavoir. Ici, c’est, crime et châtiment de Fiodor Dostoeisvski qui est abordé.
On se retrouve en 1865, à suivre Raskilnikov. C’est un homme qui souffre beaucoup du manque d’argent, des difficultés de la vie. Une idée lui traverse alors l’esprit. Une usurière du nom de Aliona prend énormément d’argent à beaucoup de monde. Elle est cruelle et profite du malheur des autres. Sa mort serait une juste chose si elle pouvait faire le bonheur des autres. C’est ce que pense Raskilnikov.
Sauf qu’entre la penser et l’acte il y a un gouffre. Pourtant, un jour, une occasion s’offre à lui. Si finalement, il la tuait réellement ? C’est ainsi qu’il va, poussé par ses propres convictions, tuer cette femme.
Raskilnikov est persuadé d’être un surhomme. Pour lui, les surhommes ont le droit de commettre des crimes pour le bien de l’humanité. Il se compare d’ailleurs souvent à Napoléon.
Ce qui est mis en avant ici, est la culpabilité de Raskilnikov. Dans un premier temps, il est aveuglé par ses illusions, pensant bien faire. De ce fait, il passe à l’acte, sans ressentir la moindre culpabilité, pensant son crime juste. Mais petit à petit le poids de son crime va le rendre malade, le faire déliré.
C’est une histoire qui pendant tout le long nous montre le chemin vers la conscience morale et l’acceptation de ses crimes. Il y a beaucoup de forte signification ici. Bien sûr, le manga n’équivaut en rien à l’œuvre originale, mais il arrive à montrer l’essentiel du message qui est transmis dans crime et châtiment. Il nous apporte le message principal qui doit en être retenu.
En bref, il est question ici d’acceptation, de conscience morale et de culpabilité. Un homme tuant, se persuadant bien faire de par l’illusion que lui apporte ses convictions. Pour finalement amener à une forte culpabilité, qui ne pourra partir, qu’une fois qu’il aura accepté le poids de ses crimes.
Afficher en entierhttps://lapommequirougit.com/2019/10/11/le-capital-de-karl-marx-%e2%80%a2-hiromi-iwashita/
Je remercie les éditions Kurokawa pour cette lecture. Voici le dernier des kurosavoir de sortie pour le moment de lu. Je pense vous écrire et publier sous peu un article parlant avec plus de profondeur de mon ressentis et engouement vis-à-vis de cette collection.
Nous suivons le personnage de Roy. C’est un simple boulanger qui est né dans une famille plutôt pauvre. Il aimerait aider la société, les autres, comme lui, qui subisse la force monstrueuse de celui qui possède les terres actuelles et se permet de tout faire payer à un prix exorbitant : Gordon.
Mais heureusement pour lui, une réponse va venir vite pointer son nez pour faire disparaître ce monstre. Il va recroiser un ami d’enfance, issu de la noblesse : Oscar. Il s’y connait en capitalisme, il sait comment faire une entreprise prospère et gagner pas mal d’argent. Mais pour ce faire, il aura besoin de l’aide de Roy et de son savoir-faire. À eux deux, ils peuvent faire disparaître Gordon !
Pourtant, ce n’est pas si simple… Pour éradiquer un monstre, il faut souvent en devenir un soi-même. Ici, Karl Marx met en avant l’injustice du capitalisme. Celle d’exploiter des bases travailleuses. Le patron n’achète non pas un produit, mais une force de travail : L’homme. Ce qui en revient aux yeux de Karl Marx à une forme d’esclavagiste moderne.
En bref, c’est une jolie vulgarisation de l’œuvre de Karl Marx, pour ceux qui veulent découvrir son univers et comprendre un peu sa vision des choses concernant le capitalisme. L’histoire de Roy et Oscar, est d’ailleurs très prenante et on se laisser aller dans cette petite histoire qui nous explique l’envers du décor du capitalisme.
Afficher en entierJe suis une profane aussi bien en manga qu'en ce qui concerne Marx. Lecture très fluide et accessible, les concepts sont présentés ultra simplement au fil de l'histoire. Livre à mettre entre les mains des plus jeunes donc, ou de ceux qui seraient impressionnés à l'idée de se frotter à une rhétorique inconnue.
Afficher en entierAdapté un grand classique dense de la littérature russe en un tome unique de manga est un pari osé qui est bien réussi. Vu le nombre de pages, il y a beaucoup d'actions ce qui était prévisible. Si l'intrigue policière prend un peu le dessus sur les réflexions philosophiques, ils ne sont pas délaissés pour autant.
Les concepts philosophiques clés développés dans le roman sont tous abordés même rapidement. On a les questionnement sur la notion du bien et du mal, sur l'existence de Dieu, sur le libre arbitre, l'individualisme, le matérialisme… Niveau civilisation, l'âme slave tourmentée est bien illustrée et on retrouve la colère montante des paysans russes à la fin du 19e siècle. Les dessins sont très réalistes pour du manga bien qu'on retrouve l'aspect très expressif des personnages. le contraste de ces deux caractéristiques du dessin rend les personnages un peu caricaturaux. Alors oui on ne peut pas retranscrire toute la complexité du propos en 320 pages de mangas mais c'est bon moyen d'aborder l'auteur, la littérature russe et aussi d'avoir un premier aperçu des thèmes philosophique. C'est de mon point de vue un très bon moyen d'attiser la curiosité et de donner des pistes de réflexions. Pour moi ce titre réussi l'objectif de la collection Kurosavoir en réalisant une introduction à des concepts complexe tout en restant fidèle à l'oeuvre de base. J'irai me pencher sur les autres titres de cette collection.
Afficher en entierhttps://lapommequirougit.com/2020/02/08/les-freres-karamazov-de-fiodor-dostoievski-%e2%80%a2-hiromi-iwashita/
Je remercie les éditions Kurokawa pour cette lecture. Un autre kurosavoir. J’avais hâte de voir qu’elle prochaine œuvre serait adapté par la collection Kurosavoir. Découvrir ce nouveau manga instructif était un plaisir !
Nous suivons ici l’histoire de trois frères. L’un est très croyant, l’autre n’a pas d’avis sur la religion et Dieu. Puis le dernier n’y croit pas. De ce fait, il pense qu’on peut faire tout ce qu’on veut, si on se débarrasse de cette croyance qui nous empêche de faire certaines choses.
Sauf qu’un de leur frère va être accusé d’avoir leur père. Mais est-ce vrai ? Si cela était le cas ? Mériterait-il le pardon ?
Ici, on se penche beaucoup sur le questionnement de la religion et de la morale. Où cela amènerait-il les gens s’ils ne croyaient plus. Mais où la religion peut-il les amener s’ils continuent d’être croyants ?
Comme toujours, je trouve que les mangas de la collection Kurosavoir sont bien expliqués. On comprend facilement où ils veulent en venir.
En bref, comme je le dis à chaque fois, il est vrai que cela n’a rien à voir avec l’œuvre original, mais j’aime toujours autant les Kurosavoir. Je trouve qu’ils expliquent bien le message principal que ces œuvres veulent transmettre. Ainsi, on comprend plus facilement la façon de voir et de penser de l’auteur. On arrive à apercevoir ce que l’œuvre original voulait nous transmettre. De plus, c’est un manga plutôt épais, qui nous laisse le temps de quand même bien développé l’histoire. J’ai apprécié suivre l’histoire de ces trois frères !
Afficher en entierLes idées de Marx sont très bien illustrées dans ce manga. L'histoire est bien et est bien dessinée ! Je recommande !
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Kurokawa : 5 livres