Madeleine St John
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.21/10Nombre d'évaluations : 14
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
La couverture m'avait donné envie...comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux apparences ! Ce roman a été une petite déception en ce qui me concerne.
Le résumé laissait croire qu'il s'agissait d'une sympathique comédie de moeurs. En effet, il y a de ça. Mais "Les petites robes noires" manque d'humour, de fraîcheur. Et surtout, surtout, d'une intrigue. Tout au long de ma lecture je me suis demandée où l'auteure voulait en venir, quel était l'intérêt de nous raconter cela. On suit pendant quelques semaines le quotidien de plusieurs jeunes femmes à qui il n'arrive pour ainsi dire pas grand chose. Ça manque cruellement de rebondissement, de rythme et de matière. Je pense par exemple au couple Fay/Rudy. On s'attend à ce qu'il se passe un truc, qu'un élément perturbateur vienne saboter leur relation avant de belles retrouvailles finales. Eh bien non...leur histoire est un long fleuve tranquille et on baille un peu à les regarder nager dans leur bonheur. Même chose pour Patty dont le mari disparaît au début du bouquin. Je m'attendais à un retour fracassant avec une révélation de ouf sur son départ...mais non. Encore une fois c'est plat. Bref, mon coeur est loin d'avoir fait les montagnes russes à la lecture de cet ouvrage.
Parlons maintenant des personnages. Les filles sont plus fades les unes que les autres. À l'exception de Lisa (que j'ai tout de même trouvé nunuche), elles n'ont qu'un seul rêve; se marier et avoir des enfants. Je veux bien qu'elles aspirent à ce genre d'existence vu l'époque à laquelle se déroule l'intrigue. C'est normal. Mais tout de même, il y aurait pu y en avoir une qui sort du lot, qui désire autre chose, qui se montre un peu moins conventionnelle...tout ça pour dire qu'il n'y en a pas une seule à laquelle je me suis attachée. Elles se ressemblent toutes !
Enfin, je n'ai pas non plus été sensible au style d'écriture. J'ai trouvé les dialogues ennuyeux et bien peu réalistes.
Toutefois, je ne place pas ce livre en liste "pas apprécié" parce que j'aime vraiment le concept. L'idée de suivre les vendeuses d'un magasin de fringues dans les années 50 est vraiment bonne.
Ce bouquin a du potentiel mais il est mal exploité selon moi. C'est un point de vue, chacun le sien après ;)
Afficher en entierUne comédie de mœurs tout en sensibilité.
Je remercie Les Éditions Albin Michel ainsi que Babelio Masse Critique qui m'ont permis de découvrir Madeleine St John, une autrice australienne pleine de talent.
D'une plume incisive et empreinte d'humour, elle nous transporte à Sydney et nous fait vivre le quotidien d'un grand magasin de mode, Goode's, dans les années 50, au mois de décembre et plus particulièrement au moment du rush de Noël et des soldes du Nouvel An. Elle nous fait entrer dans la vie des vendeuses de prêt-à-porter qui officient au rayon Robes de cocktail à l'exception de Magda qui règne sur les Robes Haute Couture ; elles sont toutes vêtues d'une petite robe noire. Avec beaucoup de finesse et de psychologie, elle nous dépeint à merveille les joies et les peines de ces jeunes femmes. Avec ses personnages attachants, elle nous révèle la société de l'époque et le rôle dévolu à la femme : soumise au père puis au mari, les enfants, un emploi "féminin".... Et surtout pas instruite.
C’est très bien écrit, avec une précision telle que j'ai eu l'impression de côtoyer réellement les personnages, d'entrer dans leur intimité, de connaître leurs familles, de partager leurs soucis. J'ai souhaité que Fay rencontre enfin un homme digne d'elle et trouve le grand amour qu'elle espère ; j'ai eu de la peine pour Patty qui souhaite avoir un enfant et dont le mariage est loin d'être réussi, quant à son mari assez surprenant, il m'a émue à la fin ; j'ai énormément apprécié Magda, un personnage solaire au grand cœur. Et plus que tout, j'ai infiniment aimé Lisa qui en attendant les résultats de ses examens, va travailler comme vendeuse intérimaire. J'ai espéré avec elle qu'elle parviendrait à convaincre son père de la laisser aller à l'Université en cas de réussite. On assiste à l'éclosion de la jeune femme qu'elle sera.
Ce qui est très intéressant, ce sont les deux chapitres à la fin du livre qui nous relatent la vie de Madeleine St John à travers les témoignages de deux personnes qui l'ont connue. J'ai eu l'impression que Lisa avait beaucoup de points communs avec elle.
Avec « Les petites robes noires », l'autrice nous offre un roman au charme suranné, plein d'élégance et non dénué de poésie. Au final, un livre que vous apprécierez particulièrement en ce temps d'automne.
Afficher en entierHabituée à lire plutôt de la littérature érotique, on m'a offert ce bouquin à Noël.
Eh bien je dirais que (il n'y a pas que dans les bouquins de cul où) les personnages manquent vraiment de profondeur, c'est un exposé des faits de la vie 4 jeunes filles, froid et mécanique, les personnages manquent de profondeur, de ressenti, de sentiments… Je me suis ennuyée dans cette lecture et ai eu hâte d'en avoir finir pour retourner à mes bouquins habituels.
Afficher en entierUn roman à la fois léger et subtil qui nous plonge dans l'Australie des années 50. J'ai particulièrement aimé le personnage de Magda, à la fois classe et bienveillante. Une lecture que je recommande à 100%
Afficher en entierNovembre 1959. L'été austral réchauffe la cité de Sydney. Quelques semaines avant les fêtes de Noël, c'est l'effervescence dans les étages du grand magasin Goode's. Les vendeuses, revêtues d'une robe noire simple mais élégante, s'affairent, chacune en proie aux soucis de son quotidien. Au second étage, au rayon Robes de Cocktail tenu par miss Jacobs, Fay, jeune femme de vingt-huit ans, à la recherche de l'homme qui voudrait l'épouser; tandis que Patty, mariée à l'insipide Franck depuis dix ans, se demande pourquoi elle n'a toujours pas d'enfants; quant à Magda, jeune slovène qui règne sur le rayon Haute Couture, ne rêve que d'ouvrir sa propre boutique.
Sur ces entrefaites, Lisa, qui vient attend les résultats de ses examens pour rentrer à l'université, est embauchée pour quelques semaines au rayon Robes de Cocktail. Elle découvre un univers qu'elle ne soupçonnait pas et se prend d'affection pour ces femmes en robe noire: leur vie quotidienne, leurs petits mystères, leurs rêves...
Les petites robes noires, The Women in Black dans la version originale parue en 1993, réédité en 2009, traduit pour la première fois en français, a été publié par les éditions Albin Michel en octobre 2019. Il est le seul de ses romans dont l'action se situe dans son pays natal. Il a été adapté en comédie musicale par Tim Finn et Carolyn Burns en 2015 sous le titre "Ladies in Black"; puis en film, sous la direction de Bruce Beresford, sorti en 2018 en Australie sous le titre "Ladies in Black". Il raconte le quotidien de vendeuses d'un grand magasin de Sydney dans les années cinquante.
Le style est léger, élégant, empreint d'un humour parfois caustique: "Le médecin considéra sa patiente non sans désolation. Quel dommage. Voilà une femme largement en âge de procréer qui n'avait pas de bébé à nourrir: c'était une aberration. Elle avait perdu son éclat et n'était plus guère susceptible d'attirer un autre homme qui puisse faire le nécessaire; si son mari ne se montrait pas à la hauteur, sa vie serait donc gâchée." (Page 14)... grâce auquel Madeleine Saint-John livre un tableau remarquable de la place de la femme dans la société australienne des années 1950, montrant la lente évolution de leur statut malgré l'image fortement ancrée dans les moeurs de la femme au foyer, épouse et mère, dans une société où le travail des femmes n'est toléré que pour les célibataires...
Remarquable reconstitution de la vie quotidienne dans les années cinquante, les gens bénéficiant d'un confort moderne encore utopique quelques années plus tôt, notamment l'apparition de la télévision dans les foyers ...bien que l'évolution des moeurs soit bien plus lente et que les préjugés aient la peur dure: "En tout cas, dit Patty, si elle tient à sa réputation, Fay Baines devrait partager un appartement au lieu de vivre seule. C'est mon avis. Vous imaginez un peu, une fille qui vit seule comme ça, ce que les hommes peuvent penser?" (Page 24).
Le+: Les Petites Robes noires aborde des sujets sinon graves du moins importants, comme la place des femmes dans la société, le travail, la maternité, le mariage, le regard des autres, le poids de la société, sur un ton faussement léger, à travers les conversations des vendeuses entre elles ou avec leur famille. Pas de drama inutile. Mais de l'humour, de la finesse, de l'esprit à revendre. Un petit roman (moins de 300 pages) qui se déguste en quelques heures avec pour seul regret: qu'il ne soit pas plus long!!
Afficher en entierCe livre n'est pas sans rappeler "Au Bonheur des dames" de Zola, lu en humanités. Nous plongeons dans l'univers des années 50, lors de l'avènement des grands magasins. Les personnages sont vraiment attachants. Un bémol : peu de rebondissements.
Afficher en entierUn très bon livre, un bon moment de lecture,nous partons dans l 'atmosphère des vendeuses, rayon robes de coktails et de haute couture d'un grand magasin de Sydney.Nous partageons aussi leur vie privée. A lire absolument.
Afficher en entierUne tranche de vie de 4 employées du grand magasin de Sydney, Goode's. On suit les bonheurs et déconvenues de Lisa la jeune intérimaire, Fay en quête d'un véritable amour, Magda, tellement "européenne" et Patty, l'épouse modèle mais malheureuse.
Roman sans prise de tête, on passe un agréable moment dans cet environnement so 50's à la découverte de toute cette galerie de personnages.
Afficher en entierUne comédie de mœurs sur la condition des femmes et des travailleuses des grands magasins dans le Sidney des années 50. Au départ, j'ai trouvé le style un peu trop gentillet jusqu'à ce que je m'aperçoive que c'était de la douce ironie et une critique à mots couverts dans le monde où évoluent les différentes héroïnes.
Afficher en entierAvec Les Petites Robes Noires, Madeleine St John nous plonge dans le quotidien de quatre vendeuses d'un grand magasin dans l'Australie des années 50.
Les destins se croisent et les femmes évoluent dans un monde qui ne leur est pas adapté, décrit par une plume qui sait critiquer cette société en y mettant les formes, sous couvert d'une touche d'humour et d'ironie douce.
Un très bon moment de lecture !
Afficher en entierDédicaces de Madeleine St John
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Albin Michel : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Abacus : 1 livre
Mercure de France : 1 livre
Garzanti Libri : 1 livre
Hardcover : 1 livre
Biographie