Victor Jestin
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.13/10Nombre d'évaluations : 23
0 Citations 13 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Léonard, 17 ans erre comme une âme en peine dans le camping où il passe ses vacances en compagnie de sa famille. Il fait chaud : 39°c. Comme le disent les jeunes, il traîne sa peau.
Un soir, il trouve son ami Oscar ivre, assis sur une balançoire étranglé par les cordes de celle-ci. Oscar est encore vivant mais Léonard ne fait rien pour le secourir, il le regarde mourir. Pourquoi ne l’aide t’il pas, n’alerte il t’il pas les secours ? Qu’est ce qui lui passe par la tête ? Quoiqu’il en soit il décide de l’enterrer dans le sable. Il ne comprend pas lui-même son attitude, ne sait s’il doit confier son secret, se sent coupable sans l’être vraiment … Les jours qui suivent le décès, Léo traîne dans le camping souvent seul ou en compagnie de son ami Louis en quête de filles.
C’est le récit d’un profond mal être d’une personne tourmentée. C’est un livre sur l’adolescence, période où les jeunes ont des difficultés à se trouver, à échanger avec les adultes. Une période où ils sont maladroits avec les filles terrorisés par la peur, de ne pas savoir comment s’y prendre.
Cette période de transition avant l’âge adulte est bien retransmise par l’auteur Victor Jestin. Il n’a que 25 ans, il n’y a pas si longtemps il avait l’âge de Léo. Il dresse ici le portrait d’adolescent très réaliste dans ses complexités en proie à des émois amoureux. C’est un jeune romancier plein de talent dont le livre a été couronné par le Prix Médicis. Un bon début dans la carrière d’écrivain ! Il me fait un peu penser à Edouard Louis, nominé pour le Prix Goncourt du premier roman à 22 ans. L’écriture de Victor Jestin est à la fois simple et travaillée. La fin m’a surprise.
Afficher en entierPour un premier roman, c'est vraiment bien. On est tout de suite plongé dans cette ambiance oppressante, qui est très bien établie, et dès le début ! On suit Léonard, ado de 17 ans, tentant de poursuivre ses vacances tout en ayant commis cet acte irréparable. Je trouve que la façon d'écrire est très réaliste dans tous les thèmes abordés. On était partout où l'auteur a voulu nous emmener. Je suis vraiment curieux de lire ce que Victor Jestin nous proposera ensuite !
Afficher en entierTout (ou presque) est dit dans le résumé : au détour d’une balade nocturne, Léonard, en camping dans les Landes avec ses parents, tombe sur Oscar, un autre ado en vacances, le cou enroulé dans les cordes d’une balançoire. Oscar est en mauvaise posture, une tentative de suicide ou une soirée trop arrosée, on ne le saura jamais. Car Léonard n’intervient pas. Il regarde le jeune homme mourir, et a l’étrange réflexe d’aller chercher le corps pour l’enterrer dans le sable.
Dès le lendemain matin, Léonard poursuit sa vie d’estivant, qui n’aime ni le soleil ni les gens…
Après les nombreux avis élogieux que j’ai pu lire sur ce roman, je l’ai commencé « en toute confiance ». J’étais convaincue d’avoir affaire à un texte aussi torturé que riche en émotion et en angoisse. C’est donc une grosse déception, car je me suis fermement ennuyée (durant 144 pages seulement, c’est l’aspect positif). Le personnage de Léonard ne m’a absolument pas touchée, je l’ai trouvé antipathique. Ado de 17 ans complexé, maladroit avec les filles – et qui craque pour une minette dévergondée du camping – qui bégaie dès qu’on lui adresse la parole. Ses moments d’introspection, s’apparentant à un mépris général, n’ont pas suscité chez moi le moindre intérêt, sa passion pour la musique classique relève du cliché et son tempérament de midinette devient vite irritant. La scène de non-assistance à personne en danger sur laquelle s’ouvre cette histoire l’avait éveillé, mon intérêt. Mais encore eût-il fallu que le héros ait un minimum de consistance. Vais-je vous parler de la fin, tellement téléphonée… avant laquelle il ne se passe rien ? Non. Quid du style ? Arg, pas pour moi non plus. Me reste une impression de survol sans que jamais les sentiments soient vraiment traités. Ni les faits, d’ailleurs. L’image du camping donnée ici est dérangeante, tout le monde y est soit gras, soit cramé, soit dépressif qui s’ignore, voire les trois, et l’animateur survolté déguisé en lapin m’a rappelé, allez savoir pourquoi (le malaise ambiant surjoué, peut-être), cette scène de Mon idole où le chauffeur de salle Guillaume Canet, engoncé dans un énorme costume de peluche, découvre la triste face cachée du showbiz lors d’un week-end avec Berléand et sa clique.
Je m’égare.
Pour contredire son titre, ce roman m’a paru à peine tiède.
Afficher en entierExcelent !
Afficher en entierL’écriture est fluide, le texte est bon dans son ensemble même si l’histoire ne m’a pas emballé plus que ça. Un style simple, une plume qui est intelligente. Je m’attendais à autre chose cependant, comme un manque de quelque chose.
Afficher en entierLeFigaro 05 septembre 2022
Attention, chef-d’œuvre: L’Homme qui danse de Victor Jestin, c’est L’Étranger au Macumba Club.
Afficher en entierLa Libre Belgique 25 août 2022
La plume aiguisée de Victor Jestin pour dérouler la morne vie d’Arthur, "L’homme qui danse".
Afficher en entierTrès bon (deuxième) roman que nous propose Victor Jestin. J’ai passé un bon moment en compagnie d’Arthur et de cette boîte de nuit qui est, pour moi, un personnage à part entière. Le développement est bien écrit. On ressent ce qu’Arthur éprouve, vit et endure. Tout est très bien dépeint. On peut s’identifier à certaines étapes de sa vie. J’ai trouvé ça super !
Afficher en entierUne lecture qui me laisse très perplexe... Je suis peut-être passé à côté de la lecture, mais je crois surtout ne pas être la cible pour ce genre de lecture.
Bien que le plot twist m'a intrigué, et m'a donné envie de découvrir cette lecture, j'ai bien vite compris que ça ne le ferait malheureusement pas pour moi.
"Un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances", voir la psychologie du personnage aurait pu être super intéressant.
Néanmoins, la manière dont ça été tournée m'a laissé complètement froide et hermétique. Je me sentais à mille lieus alors que le récit est à la première personne du singulier. Léonard est ... Antipathique. Les événements lui glissent dessus comme si c'était un fantôme. Il ne réagit pas, du moins, d'une très étrange façon.
Pour faire un parallèle rapide avec une autre œuvre littéraire, j'avais l'impression de voir le personnage de Meursault dans L'étranger d'Albert Camus.
Le récit est assez tranché, il n'y a pas tellement de nuance et certains passages étaient assez clichés. Même si j'ai bien compris quel genre de message l'auteur a voulu faire passer, c'est n'est pas une totale réussite pour moi.
Et puis, parlons de la fin. Vraiment ? Je ne comprends pas tellement pourquoi ça été tournée ainsi. On est sur la fin, peu importe le choix que fait le protagoniste, il faut que ça ait un certain impact. Et là non. C'était si... Mou.
Enfin bref, assez déçu quand même.
Afficher en entierUne écriture incisive pour évoquer la solitude d’un personnage en dehors, atypique et décalé qui trouve refuge dans la danse. Un abri de confort qui dévoile tout l’inconfort alentour.
Afficher en entierDédicaces de Victor Jestin
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Victor Jestin a 25 ans. Il a passé son enfance à Nantes et vit aujourd’hui à Paris. La Chaleur est son premier roman.
Afficher en entier