Frédéric Livyns

très bon livre d'enquête sur le surnaturelle , je l'ai lu en 2 jours , il ma scotchée.

l'écritures est addictive et prenante .

j 'ai appris qu' il y aurait une suite , j'ai hâte de le découvrir.

Ce livre n'a pas vraiment fonctionner avec moi. Il possède de bons ingrédients, un scénario plutôt bien ficellé, un travail de l'atmosphère particulier, des plumes plutôt agréables à lire... Mais j'ai pas réussi. Le fait qu'il y ait deux auteurs, donc deux plumes desserre pour moi l'histoire. Un coup c'est une plume avec du vocabulaire soigné, un coup c'est une plume en language parlé, simple et parfois vulgaire. Ce qui ressort beaucoup pour moi, c'est que les auteurs ont voulu faire beaucoup de choses... Mais justement TROP de choses. On jongle entre une atmosphère sorcière à la Sherlock Holmes, quelques lignes après on se retrouve avec des tests ADN, la télévision et les voitures.

Un coup on est avec les rois français, les vieux prénoms... Quelques lignes après on se retrouve en caravane avec des (je cite) "manouches" aux prénoms exotiques et modernes. Une page on parle de dieu, celle suivante on parle de foot. De mon point de vue, ils auraient dû choisir quelques thèmes et s'y tenir, peut importe les thèmes. Mais là, j'ai vraiment eut du mal à m'imprégner de l'histoire, à imaginer les scènes, à ressentir les atmospheres. Dommage, parce que c'était vraiment un beau projet. Que dire du livre, il est absolument magnifique en tant qu'objet !

J'avais vraiment hâte de lire ce recueil de nouvelles sur le thème des peurs d'enfance, écrit par Frédéric Livyns dont j'ai aimé tout ce que j'ai lu pour l'instant, et ce livre ne déroge pas à la règle, même si ce n'est pas mon préféré !

J'ai trouvé un ambiance très "Chair de Poule" dans ces histoires, même si certains sujets tels que le deuil par exemple sont plus profonds que ce qu'on peut lire dans ces classiques de l'horreur jeunesse. Ici on touche plus aux traumatismes, comme la perte d'un proche, la maltraitance ou la séparation des parents, de l'horreur plus terre à terre, même si on trouve bien sûr des aspects fantastiques, comme par exemple des amis imaginaires envahissants et autres malédictions. Mention spéciale aux superbes illustrations qui ouvrent chaque nouvelle dans le style des Contes de la Crypte et qui donnent la sensation de commencer un épisode à chaque nouvelle histoire. En bref, un livre très sympa, que j'ai beaucoup aimé lire, et accessible même à des lecteurs un peu plus jeunes (pas trop non plus, n'abusons pas).

Je tiens à préciser que j’ai acquis la version de Zone d’ombres rééditée en autoédition en 2023, qui semble ajouter pas mal de nouvelles en plus de modifier leur ordre, par rapport à l’édition de 2015 de L’Ivre-Book.

Le recueil de 2023 s'ouvre donc sur Loïc , gamin de treize ans, bien décidé à prouver qu'il n'est pas un couard en passant une nuit complète dans le manoir Winsart et… j’ai étonnement trouvé le tout assez mal rédigé, en plus de fournir une fin extrêmement gentillette.

La Forêt des Suppliciés présente ensuite cinq jeunes issus du curieux village de N., depuis toujours replié sur lui-même, qui ont été sélectionnés pour se rendre au village T., avec lequel ils viennent de jumeler. Encore une fois, si l’idée n'est pas mauvaise je l’ai trouvée étrangement mal exécutée. Aïe.

De là, d’autres nouvelles se succèdent sans pour autant me marquer (L’autre côté est sympa mais évident, Oniriande a le mérite d’explorer la fantasy mais possède une encore une fois une fin décevante), jusqu’à parvenir jusqu’à Querry's Dephts.

Querry's Dephts, qui est parfois orthographié “Quarry's Dephts” (mais jamais “Depths”, allez savoir pourquoi), m’a fait perdre patience.

Si la majorité des récits présentaient jusqu'alors des idées simples, une écriture pas bien brillante et des chutes en demi-teinte, cette nouvelle comportait également un trop grand nombre de coquilles. Des erreurs que j’avais déjà remarquées dans les autres nouvelles, mais pas à ce point.

Que s’est-il donc passé avec ce Zone d’ombres ? S’agit-il ici d'œuvres de jeunesse, et donc moins bien maîtrisées ? Cela n’excuse pourtant pas l’état des corrections.

J’ai pourtant lu un autre recueil de l’auteur, Enfances (publié la même année chez Faute de Frappe), d’un bien meilleur niveau.

🩸 Moi qui suit friande d'histoires horrifiques à faire dresser les poils c'est avec une curiosité débordante que je me suis lancée dans cette lecture. Quoi de mieux que des nouvelles pour découvrir la plume d'un auteur. Un recueil de 23 nouvelles, ça demande des trésors d'imagination. Imagination macabre certes dans le cas de nouvelles de ce genre. Exercice difficile...

Pas pour Frédéric Livyns en tout cas. J'ai été extrêmement enthousiasmée par ces lectures. Des thématiques variées, des histoires même parfois émouvantes...

Un savant mélange d'émotions diverses et variées, mais toujours aux portes de l'étrange. On voyage dans le sombre, l'inquiétant. On est entre réalité et fiction, le cul entre deux chaises à de nombreuses reprises. De quoi mettre le trouillomètre au maximum pour certaines. Ce qui m'a bluffé c'est la capacité de donner autant en si peu de pages. Car les nouvelles sont courtes mais fortes. Bien menées avec une vraie morale, un vrai point final même si le doute reste permis.

J'ai bien évidemment de petites préférences parmi ces histoires. Un petit top s'impose donc non?

Top 5 ( ❗️ce choix n'engage que mes goûts personnels. N'hésitez donc pas à partager le votre 😉😊)

1- Les mange-chair: pour le cadre japonais, la superstition, les differences culturelles...

2- Un jour ordinaire: j'ai été touchée dans mon cœur de parent.

3- La mort aux morts: l'ambiance horrifique est omniprésente

4- Poupée d'amour: angoissante jusqu'au point final.

5- Post-Mortem: beaucoup d'ingrédients qui en font une nouvelle extrêmement complète. J'ai été embarquée 🤩

DNF

J'abandonne. Ce côté vengeance d'outre tombe à un côté mauvais film d'horreur qui frise le ridicule. Alors si on ajoute à ça les clichés (flic en deuil, femmes éviscérées ou encore la romance qu'on sent arriver dès la première seconde), le fait que les personnages ne sont pas spécialement intéressants et ne dégagent pas grand-chose et la plume vraiment basique, je ne vois plus de raison de continuer. Le livre n'est clairement pas pour moi et j'ai beaucoup trop de choses à lire pour me forcer à finir une œuvre que je n'apprécie pas. 

C'est sous un climat apocalyptique, dans une bourgade du Nord, qu'un drame effrayant se déroule. On s'en est pris à une enfant, et le spectacle qui nous est offert est aussi sanguinaire que terrifiant. Il s'agit du premier crime d'une série à Ezéchiel, que le commissaire Gabriel Letort, rejoint par une pointure de la crim' Dimitri Polzer, vont devoir élucider. Pour Gabriel, cette coopération, aussi honorifique soit-elle, le perturbe profondément et pourrait révéler des faits étranges et inexpliqués...

Quelle ambiance pour ce roman qui nous plonge dans une atmosphère stressante, surnaturelle et horrifique ! Quel plaisir de lecture avec un ouvrage aussi soigné que magnifique !

J'ai réellement été tenue en haleine, j'ai frissonné et même sursauté au moindre bruit. J'ai aimé le caractère de Gabriel et Polzer qui, on le sent, sont très entiers et humains. Ils expriment leurs limites et leurs doutes avec beaucoup de franchise, repoussant toujours plus loin leurs convictions profondes.

L'enquête est prenante et cauchemardesque, avec des frontières qui n'auraient jamais dû être franchies. Les actes perpétrés nous précipitent dans un engrenage d'urgence, priant pour qu'ils n'endorment pas notre vigilance.

Le rythme est soutenu, témoignant de la folie des hommes, malheureusement plus à démontrer. Les révélations sont consternantes et le bouquet final explosif et sanglant nous anéantit : voilà le prix à payer pour un retour au calme, dont on espère que Gabriel Letort saura en être le garant.

Ce roman, qui fouille les arcanes du mal, est un concentré de puissance et de dangerosité, à votre portée.

En le comparant à d’autres publications de l’auteur, je suis plutôt satisfaite de ce recueil publié chez Faute de Frappe.

Il s’ouvre sur Le cirque des maudits, nouvelle certes toujours très accessible, mais au moins mieux maîtrisée que ma dernière expérience avec Zone d’ombres. Cela présage du tout bon, et Le dernier jour où j'ai vu papa confirme mon impression.

“Sucrette” apprend ainsi le décès de son père adoré et, si ce dernier n'est pas attaché à la religion, il a au moins tenu dans ses dernières volontés à ce que son cercueil soit exposé dans leur maison, pendant trois jours. L'idée est bonne, et l'auteur aurait pu aller encore plus loin encore, laissant le lecteur sur un cliffhanger. Dommage que la fin ne soit pas complète.

Monsieur poilu présente quant à lui une fillette se voyant offrir un vieil ours en peluche, dont il est clair qu'elle n'est pas la première propriétaire. Cette nouvelle se montre capable de réflexions intelligentes et de quelques bons mots, mais se perd un peu au fil des pages en voulant tourner autour du pot d'une fin évidente.

Place ensuite à la Malédiction des Beriach, dans laquelle un ado se rend chez ses cousins, dans un village isolé, après le décès de son père. Simple et efficace.

Alice, quant à elle, tombe entre les mains d’un pédophile, chez qui elle perdra la vie. Quelques années plus tard, une nouvelle famille s’installera dans la sinistre maison. Le paranormal ne tardera pas à apparaître, mais le tout m’apparaît plutôt tiède, rushé.

Dans Mon amie l’ombre, Lucas, jeune garçon solitaire est pris à parti à l’école et préfère jouer avec un ami imaginaire. Sauf que sa mère, dérangée par cette amitié, tentera d’y mettre fin en recherchant un pédopsychiatre.

Enfin, dans Annabogle, une petite fille doit composer avec l’alcoolisme de son père. Mais après avoir jeté la dent de lait de sa fille à la poubelle, la fée des dents n’hésitera pas à prendre d'elle-même l’affaire en main.

Une belle succession d’histoires. Si les chutes ne sont pas toujours très inspirées et expéditives, le recueil offre une bonne diversité d’idées.

Hellting Pot, récemment republié en autoédition, présente un grand nombre de très courtes nouvelles de l’auteur sur le thème central du diable. De quoi fournir une lecture touche à touche qui se laisse facilement parcourir.

Je regrette cependant le manque d’inspiration concernant la majorité des chutes de ces historiettes.

Une novella à lire tranquillement, un verre de vin à la main, lumières éteintes, à la lueur d'une bougie pour bien dans l'ambiance glauque de cette histoire.

Tu vas à la rencontre de Henry, un homme ordinaire, qui veut améliorer sa vie ennuyeuse dans les bras d'une prostituée qui n'est pas celle qu'il pensait.

La leçon va être difficile à recevoir.

Il va devoir choisir entre sa famille et sauver le monde. Ou... Il peut aussi mourir et libérer tout le monde.

Quel choix fera-t-il ?

Lis l'histoire, pour découvrir l'organisation qui lui est proposée, et le dilemme cruel qu'il doit trancher.

A recommander aux amateurs de thrillers psychologiques, qui lisent une histoire et la gardent longtemps dans la tête. Et à ceux qui apprécient une histoire courte, terrifiante, juste avant de dormir.