Valentin Auwercx

Une histoire qui a le mérite de faire réfléchir, même si on ne partage pas tout le temps les opinions qui y sont exposées, l'auteur n'impose rien. Ce n'est pas sans rappeler les concepts de Soleil vert ou le programme de Sandra Dussault.

L'auteur use d'un plan dressé avec habileté : le jugement est déjà derrière nous, nous arrivons dans la fleur sans connaitre les raisons de l'incarcération de Light, ce qui nous permet de nous y projeter à ses côtés. Petit à petit les éléments sont amenés, les questions sur le fonctionnement et le financement d'un tel établissement, la violence évidente dans un tel lieu, etc. Difficile de développer sans spoiler.

L'écriture est fluide, précise, les descriptions tout autant sans être ni longues ni lourdes. Il y a quelques dialogues qui ne m'ont pas franchement convaincus, comme lors de la rencontre entre Light et le mafieux dans le restaurant italien. Les personnages sont réalistes, le jeune Jasper l'est le plus, Ever le moins car elle change d'attitude bien trop facilement à mon goût.

Enfin, deux gros points noirs pour moi, l'auteur ne s'appuie guère sur le fait que l'histoire se déroule dans le futur, à part quelques comparaisons entre les films d'avant et ceux de cette époque, ce futur ne semble pas très novateur. Et le final m'a déçu, mais peut-on en écrire un satisfaisant ?

Je n'ai pas lu la fleur d'Attica, mais la sentence d'Attica, ce doit être une nouvelle version. La couverture de ce dernier est absolument magnifique !

Une bonne lecture, calme, malgré le sujet traité.

Je pensais lire un thriller psychologique, mais en fait je classerais plus ce récit dans la dystopie. Le sujet est intéressant et bien traité, seules quelques maladresses et fautes peuvent faire un peu tiquer. La fin manque également d'un petit quelque chose pour une meilleure compréhension. À découvrir.

LA COUVERTURE

Superbe, je n’ai pas d’autres mots. Elle attire et tente, bon j’ai cette obsession des crânes qui fait pétiller mes yeux devant tant de splendeur au passage. Elle va m’obséder je le sens.

LES PERSONNAGES

Light O’Grim, il a merdé, mais bien merdé vu qu’il va se retrouver à la fleur d’Attica, une prison dont on sait peu de choses, si ce n’est que le détenu y vit la dernière volonté avant de subir la sentence de mort.

C’est un type plein de remords, pour son crime, pour son frère. Ce n’est pas un mauvais bougre, mais la vie a fait qu’il a pris de mauvaises décisions et se retrouve désormais à attendre la fin, qu’il n’ose pas s’offrir. Il veut souffrir, lentement et sûrement pour expier ses fautes.

Anna, c’est une jeune femme qui est dans le même pétale que Light. Elle sera une bonne distraction et incarne ceux qui utilisent le sexe pour oublier quelques instants où ils se trouvent et pourquoi.

Jasper, ce gamin, le plus jeune emprisonné, démontre parfaitement qu’on a beau être un gosse, vivre dans la merde, c’est tomber dedans jeune pour tenter toucher du bout des doigts la belle vie, sauf que celle-ci est fait de faux semblants et fini par brûler amèrement. Il petit en a dans le crâne et le temps qu’il a passé dans la fleur d’Attica lui en appris plus sur l’être humain et ses criminels que n’importe quel bouquin.

Jack, le philosophe, le tenancier. Comme un bon barman, il sait écouter et surtout prodiguer les bons conseils quand il le faut.

Ever, une lumière dans l’obscurité. Le soleil aussi est source de lumière et Icar s’y est brûlé les ailes ! Je n’en dis pas plus.

Il y en a encore bien plus, mais tous les citer serait spoiler, mais aussi serait assez compliqué.

MON AVIS

La fleur d’Attica est une prison nouvelle génération que bien des pays envies aux Etats unis. Le citoyen landa ne sait pas ce qu’il se cache derrière les murs des ces fleurs qui ont poussé ces dernières années, si ce n’est que cela est une forme de rédemption, l’accord du dernière volonté avant la mort méritée.

Sur le principe de base, l’accord du dernière volonté ou du moins d’une dernière vie plus ou moins courte, à un condamné à mort est une torture. Je ne saurais vous expliquer sans spoiler donc spoiler alerte, je vais faire au mieux pour ne pas vous dévoiler ce qu’est la fleur, mais je vous aurais prévenu.

Dans cette fleur, les prisonniers vont vivre un dernier bout de vie, la dernière volonté, plus ou moins long, personne ne connait le moment de sa fin.

Je trouve cruelle psychologiquement de dire a quelqu’un, voilà tu vas crever, tu ne sais pas quand alors profite au mieux, mais n’oublis pas que je vais te biaiser (restons poli enlevez le i).

Ces hommes et femmes, oui la prison est mixte, vont alors parfois retrouver espoir et croire en une forme de rédemption alors que non, tu vas crever bibiche au bout du couloir, il n’y a aucun doute là-dessus. De quelle façon ? On ne va pas te le dire, fais toi de beaux films qu’on va bien crusher à la fin !

Vous voyez le genre ?

J’ai toujours trouvé que ne pas savoir était une chose horrible, j’aime savoir et comprendre les choses, au moins dans leur base simplifiées, alors là, à leur place j’aurais des punaises (question de politesse) de crises d’angoisse.

Bon je ne vous en dit pas plus sur la fleur.

Personnellement, je ne sais pas si j’ai apprécié Light ou pas. Bon c’est un bon gars qui a merdé et qui veut sincèrement se repentir et crever pour expier, donc je comprends les remords ect, mais il m’a aussi terriblement agacé, comme s’il portait le poids du monde. Au fil des pages, il se rend compte que chacun vit avec ce qu’il a fait à sa façon. Pour certains des prisonniers, ce n’est pas leurs crimes qui les hantent, mais plus la mort qui les attend telle une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Je ne suis pas certaine qu’ils y en ait beaucoup avec de vrais remords, même s’ils paraissent se repentir et profiter de leur dernière vie.

J’ai beaucoup aimé qu’à chaque début de chapitre il y ai une réflexion sur la vie et la nature humaine, mais pas du genre philosophie ennuyeuse et lourde, mais plus comme une philosophie de comptoir, une vérité crue enrobée de sagacité. Vous pouvez découvrir cela dans l’extrait que je vous propose, un court paragraphe de réflexion, toujours en lien avec ce qu’il va se passer ou se passe dans le chapitre. Ça me rappelait un peu les voix off qui conte dans les séries du genre Desperate Housewives… la référence ! Pas sûre que l’auteur admire la référence XD

Passons, parlons de lui tient et de sa plume.

Je suis conquise, une plume tout en finesse, fluide, détaillée sans lourdeur, imaginée et avec beaucoup d’imagination ! Tout y est à mon goût, les descriptions de l’environnement sont vivantes, les personnages sont bien cartographiés (ça ne se dit pas pour des persos mais je peine à trouver le terme adéquat), avec leur caractère propre, on sent l’ambiguïté dans l’attitude pour certain, la profondeur des remords pour d’autres, la folie sans détour pour certains ou encore la cruauté humaine dans son état brut, en gros, même le petit personnage sans ligne, le figurant qui donne de la profondeur au personnage principal se retrouve avec une petite histoire qui lui colle à la peau, même si on en a pas forcément connaissance.

Pour terminer, j’aimerais parler sans en parler (no spoil) de ce qu’est la peine de mort, le vrai sens des fleurs… J’ai imaginais beaucoup de choses, mon esprit vagabondant dans tous les travers humains pour tenter de trouver la finalité et j’ai été a côté de la plaque. On attend vraiment la toute fin pour découvrir ce qu’il advient des prisonniers une fois la dernière volonté terminée et je ne m’attendais pas à ça. J’imaginais plus cruel et en même temps je me dis que la finalité est bien pire dans un sens.

LA COUVERTURE

C’est bling bling, quoi de plus bling bling qu’un lingot d’or !

Je la trouve classe, ça aurait été amusent un ruban qui emballe le cadeau avec du sang qui sort de sous le ruban, je dis ça je dis rien.

LES PERSONNAGES

Ce qui est dur quand on écrit les avis après avoir lu d’autres livres entre temps c’est de se souvenir des noms des personnages ! J’ai une mémoire à trous pour les prénoms et noms de base alors là c’est dur dur…en mode recherche…

Ross Vinci et Math Winter !

Bon commençons par Ross, comme dans Friends, il est flic, on commence bien, c’est le matin de Noël (vous avez la chanson en tête) et il reçoit un coup de fils matinal pour se rendre sur les lieux d’un crime (oui, un vol est un crime). C’est un homme qui aurait préféré et sûrement dû, rester sous la couette avec sa femme en attendant que ses ados d’enfants se lèvent pour déballer leurs cadeaux sous les yeux attendris de leurs parents.

Math Winter (Noël, Winter, plein de neige oh oh oh), le jeune homme qui a reçu un cadeau bien surprenant.

MON AVIS

C’est une nouvelle, courte, mais un peu comme un conte de Noël, en plus flippant sans avoir pour autant de scènes gore ou choc.

Donc Ross Vinci se rend sur la scène d’un crime juste au bout de sa rue, ses collègues ayant fait appel à lui car il est bon pour interroger les suspects, mais aussi parce qu’il n’était pas loin du tout.

Sur place, il va interroger le propriétaire, Math Winter, qui fêtait un Noël surprise avec la famille de sa copine qui se sont invités au dernier instant (surprise chéri) et quand est venu le moment de déballer les cadeaux surprises, son cadeau à lui le rendait mal à l’aise et qu’elle ne fut pas la surprise quand les invités ont découvert des lingots d’or ! Ceux qui avaient été volés il y a plusieurs années.

Alors le Vinci va interroger Winter devant un verre ou dix (j’ai arrêté des les compter en même temps que l’inspecteur), l’histoire qu’il va conter est pour le moins surprenante et va changer la vision de Noël qu’avait Ross.

Bon je ne spoil pas plus et je peux vous dire que ça vaut le détour. Le seul bémol que j’ai trouvé c’est que dans les dialogues, je trouvais trop de similitudes dans le phrasé des deux protagonistes, leurs caractères se confondants par moment. Néanmoins, cela n’a rien enlevé au plaisir que j’ai pris à la lecture et la découverte du conte macabrement étrange de Winter.

La conclusion, il me faut ce roman dans ma bibliothèque à ressortir chaque fin d’année, c’est comme la playlist de films de Noël (d’horreur et quelques classiques aussi) que je garde sous la main et que je mate chaque hivers, j’ai une liste de livres qui dans le même ton me sont incontournables à relire à cette saison. Un cadeau empoisonné va donc rejoindre ma liste de livres d’horreur à lire pour Noël *-* avec le Noël de Spellman 🙂

Une couverture de roman qui m’a interpelée et qui ne déçoit pas par son contenu.

Amateurs d’émotions fortes, c’est le moment !! Une nouvelle en mode thriller psychologique.

Imaginez l’ambiance : à votre réveil, vous vous retrouvez dans un endroit inconnu, totalement amnésique, entouré de personnes…tout autant amnésiques que vous !!!

Des clans se forment, et toutes ces protagonistes, totalement vierges de leur passé, vont se révéler au fil des pages pour un huis-clos au suspens glaçant : qui est le bon, qui est le méchant ? Et si tout n’était qu’apparences et faux-semblants ?

Une plume addictive, très fluide, le style et le rythme nous permettent une immersion totale dans l’intrigue, on vit intensément ces quelques journées, notre sympathie va crescendo envers certains personnages…et le final nous laisse pantelant.

Mon ressenti: Un excellent guide pour se détacher du regard négatif de certaines personnes et être bien avec soi-même.

~ On nous indique comment s'aimer, comment se faire confiance et ne pas se baser sur les jugements des autres.

~ J'ai aimé qu'on nous rappelle l'importance de faire ce qu'on aime, de s'aimer soi même.

~ J'ai beaucoup aimé le fait qu'on se sente soulagé d'un poid en comprenant que les personnes qui critiquent ne sont pas importantes. On ne peut pas plaire à tout le monde, on trouvera toujours sur notre chemin des personnes malveillantes dont le seul but est de critiquer les autres mais que bonne nouvelle: ces personnes là sont des "blaireaux". Pourquoi leur accorder de l'importance?

~ J'ai adoré les rogatons à la fin du livre. J'ai aimé que l'auteur souligne de faire des choses dont on a peur car cela nous rendra plus heureux: effectivement se dépasser permet de gagner en sécurité et de s'aimer davantage.

~ La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire.

Light est un homme qui est comdamné à aller dans une prison ou personne ne sait comment est l'intérieur et que ce passe t'il dedans.

Le début est un peu lent mais on se prend au jeu et l'intérieur de la prison nous submerge.

La fin est un peu courte à mon goût. Il manque des explications sur certains points.

J'avoue que j'ai bien aimé ce livre dans son ensemble même si certains passage sont limites pour moi. En effet, justifier certains actes par "acquérir de l'expérience et on devient meilleur" n'est pas subtil.

il y a quand même de bonne chose notamment le fait que peut importe le regard des autres il faut rester en accord avec soi-même.

Un roman post apocalyptique intéressant même s'il a quelques lacunes. Un peu trop de personnages, quelques passages pas assez développés, une fin un peu abrupte. Néanmoins, les idées sont là et la lecture fut agréable, malgré quelques fautes d'orthographe ou maladresses de langage.

"Nous étions là" de Valentin Auwercx nous transporte dans un monde post-apocalyptique, forgé par les conséquences dévastatrices du réchauffement climatique. Ma lecture de ce roman a été une plongée captivante dans les vestiges d'une société en ruine, où chaque page révèle de nouvelles couches de désespoir et de résilience. La plume immersive de l'auteur m'a rapidement absorbé dans cet univers impitoyable, où la survie est un combat quotidien et où l'espoir semble parfois aussi fragile que la dernière lueur d'un crépuscule mourant.

L'histoire, ponctuée de multiples points de vue et de nombreux événements tragiques, est résolument destinée à un public averti. Pourtant, chaque rebondissement, chaque tournant, m'a tenu en haleine, m'incitant à me questionner sur les enjeux cruciaux qui sous-tendent notre société. Le récit regorge de scènes poignantes, parfois déchirantes, mais toujours chargées de sens.

Les amateurs de dystopies sombres trouveront leur bonheur dans ce livre, mais il est important de noter que certaines scènes peuvent être difficiles à digérer. Cependant, ces moments d'ombre ne font que renforcer l'éclat de l'œuvre, soulignant la complexité des dilemmes auxquels sont confrontés les personnages.

En conclusion, "Nous étions là" est bien plus qu'un simple roman post-apocalyptique. C'est un miroir saisissant de notre propre réalité, une invitation à la réflexion et à l'action face aux défis qui nous attendent. Une lecture incontournable pour ceux qui cherchent à être bousculés, émus et profondément marqués par un récit d'une intensité captivante.