Fanny Gordon

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement les éditions du Rocher de m’avoir envoyé ce roman, à ma demande, et de m’accorder ainsi leur confiance. J’ai immédiatement jeté mon dévolu sur cette couverture magnifique et donne immédiatement d’en savoir davantage. La 4ème de couverture finira de convaincre les jeunes lectures avides de passer un bon moment autour de quelques fantômes.

Alors que l’on est habitué à voir le côté « négatif » des fantômes (Houuuuuu, j’ai peur ? ?? ), on prend un malin plaisir à se plonger dans cette deuxième vie de Tim et Mo, nouveaux membres d’une organisation un peu spéciale : le Bureau des Fantômes. Et même si les jeunes lecteurs n’y pensent pas, l’adulte que je suis a été amené à réfléchir sur « l’après » et je dois avouer être partant pour intégrer une équipe de « spectra » à l’affut du moindre fantôme sur terre refusant de rejoindre l’au-delà.

Alors que ce roman traite d’un sujet difficile ?, Fanny Gordon parvient à le dédramatiser en proposant une intrigue qui ravira les grands comme les petits, le tout accompagné d’un humour qui est tout, sauf fantomatique. Le pari de proposer une intrigue en moins de 200 pages était pourtant de taille au vu des nombreuses péripéties que vont rencontrer nos deux jeunes héros. Il s’agit d’un premier tome parfaitement maîtrisé et qui fait office d’une magnifique introduction d’une saga prometteuse et donc je ne manquerai pas de suivre l’évolution.

Ce qui m’a également frappé, c’est une sensation de doute. Alors que l’on se dirigeait tout droit vers une fin classique où tout se passe pour le mieux pour nos héros, un rebondissement inattendu intervient et l’action que l’on voyait venir à des kilomètres n’est jamais venue !!! Exceptionnel !

Si je devais pointer un point mitigé, ce sont les prénoms des personnages. De la majorité des personnages. Tim, Mo, Sid, Ghosty, Lam, Tala, … J’ai toujours beaucoup de mal avec les diminutifs des personnages même cela accentue l’amitié entre le lecteur et ces derniers, surtout lorsqu’ils sont mis en place dès le début de l’intrigue. Alors que je peux comprendre comment un Timothée devient un Tim au fil des pages et traduit ainsi une évolution du rapport lecteur/personnages, c’est un peu plus délicat car l’auteur présume cette proximité dès la première page.