Carme Chaparro

Avant de faire un retour sur une lecture, en général, je jette mes idées et je me laisse le temps de digérer (ou pas)…

Mais là, je dois dire que j’ai peur de ne pas réussir à vous transmettre toutes les émotions que j’ai pu ressentir…

Une première pour moi, j’ai décidé de profiter du temps de transports (Quand on sait que sur Paris, cela peut doubler… Merci au passage à mon collègue Samuel, pour cette idée précieuse) pour travailler mes avis et j’avoue, c’est un temps tellement précieux…

L’entrée en matière dans la tête du prédateur est excellente, sur quelques pages nous vivons sa traque, la chasse de sa perle rare. Il jauge, choisi et s’abat sur sa proie…

La lecture peut débuter, on respire un coup et on sait que ce prédateur ne sera pas facile à appréhender… Plus on avance dans sa lecture, plus le faussé se creuse et on se dit qu’encore un prédateur d’enfant passera entre les mailles du filet. Sauf que l’auteur n’a pas fini de se jouer de nous… De simples lecteurs, spectateurs malmenés, nous devenons acteurs, comme si l’auteure voulait nous intégrer dans son intrigue…

L’auteure dépeint avec une dextérité rarement atteinte la culpabilité des parents, face à la perte d’un enfant en une fraction de seconde ; mais également avec empathie, mais avec le recul adéquat, sans tomber dans le voyeurisme, elle décrit l’espoir de retrouver cet enfant disparu. Perdre son enfant, suffit à mettre la vie des parents en parenthèse, dans cette folle attente, parfois veine…

De simple lecteur, nous franchissons une barrière invisible qui nous pousse à vouloir connaître le fin mot de cette intrigue diabolique. Diabolique, puisque à aucun moment on imagine ce que l’auteure nous a réservé. On devient juge et partie, on prend fait et cause, pour en fin de compte se dire que nous aussi nous sommes des monstres… Du moins parfois…

Le monde des médias nous pousse au voyeurisme… Le sensationnel, gloire du journaliste, n’existe que parce que nous aimons le goût du sang, du malheur… Le malheur des uns, nous rend vivant et est une sorte de répulsif aux malheurs qui pourraient nous toucher… Le malheur n’est pas contagieux et ne peut nous atteindre… Nous le savourons, nous en pourléchant les babines… Sommes-nous prêts à tout pour un instant de plaisir, de gloire ? Ne sommes nous pas tous des monstres d’une certaine manière ?

Je ne suis pas un monstre… Mais un monstre habite en chaque être humain… A chacun de le laisser s’échapper ou de le dompter… C’est un choix que parfois, on ne maîtrise pas… Ou que l’on ne souhaite pas maîtriser….

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu une lecture d’une telle intensité. Mon dieu... ce livre a été plus que pénible pour mes nerfs et mon coeur de maman. Une histoire qu’il est impératif d’accompagner par une boite de mouchoirs.

Dès les premières pages, elle nous embarque et nous touche profondément. L’auteure trouve toujours les mots justes pour rendre la lecture très prenante. Jamais je n’ai eu le sentiment que c’était trop ou trop peu. Tout est parfaitement dosé et il est impossible de lâcher l’ouvrage. Ce livre nous obnubile, nous prend par les tripes et ne nous lâche pas. Même après en avoir lu la dernière ligne, il est très difficile de se le sortir de la tête.

Une intrigue très bien construite mais dont la lecture est très souvent difficile. Les enfants sont les victimes. Le rythme est intense et les révélations percutantes. Jusqu’à cette fin que j’ai fini par pressentir dans les dernières lignes mais qui m’a profondément choquée dans les motivations. Une conclusion absolument parfaite.

Un livre coup de poing, qui tabasse, un gros coup de coeur que je recommande à 100%.

C'est un excellent thriller psychologique avec disparition d'enfants.

Je l'ai dévoré en à peine 24 heures car c'est un vrai page-turner avec des chapitres courts, du suspens , des rebondissements et surtout sans temps mort .

L'intrigue est diaboliquement menée. Le final est surprenant avec des révélations inattendues.

N'hésitez pas, ce premier roman est une réussite !

Carme Chaparro est une auteur à suivre assurément !

Eh ! Ben je suis loin d’être emballé…

Prix du premier roman, je m’attendais à mieux.

Pas que ça soit réellement mauvais mais j’y ai trouvé un grand nombre de maladresse.

Tant dans le style – combien de choses ne sont pas intéressantes et s’étalent sur des pages ! De la généalogie d’Ana jusqu’à la sixième génération pour expliquer qu’elle a été blonde jusqu’à l’histoire de quelques pierres… Même l’histoire de son père ne m’a pas convaincu (alors que j’ai été happé dans Le Tribunal des Ames de Carrisi) que dans l’histoire.

Celle-ci est assez classique et la résolution tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.

D’ailleurs, il y a un paquet de trucs comme ça, qui tombent ou disparaissent sans qu’on sache pourquoi. D’un coup, on nous sort Richi ou Patricia ; le père qui veut absolument que sa fille témoigne ne veut soudain plus ; on arrête Sam et on n’en entend plus parler pendant 50 pages ; la voisine de Joan dont on a pourtant toute la vie qui s’évapore…

Très (trop) décousu pour que je rentre avec plaisir dans la narration…

Et puis je ne suis pas convaincu non plus par des idées trop grosses (le NeuroQWERTY, l’arrivé du trop méchant commissaire, l’explication pour Pablo, Richi, la fin qui tombe d’un coup alors qu’elle, elle aurait mérité de s’étaler…).

Il y a parfois de très jolies envolées mais noyées dans trop d’étalages inutiles, des trucs trop gros et clichés, du coq à l’âne parfois étranges…

Pas convaincu.

? Je ne suis pas un monstre, Carme CHAPARRO

? Éditions Plon

? 320 pages

? Thriller

Coup de ❤️ pour ce roman qui démarre tambour battant. On est dans la tête du prédateur qui choisi l’enfant qu’il va enlever...

☕️ L’histoire se situe à Madrid. Un petit garçon, Kike, 4 ans, vient d’être enlevé dans un centre commercial, comme Nicolas il y a 2 ans... même lieu, mêmes circonstances.

Inès, la journaliste se rend immédiatement sur les lieux. Ana, sous-inspectrice de la brigade des mineurs également.

☕️ Le rythme de ce roman est incroyable, le suspens monte crescendo... et puis un nouveau kidnapping. Là c’est une véritable course contre la montre qui s’engage pour retrouver les enfants.

☕️ L’auteur aborde le thème des disparitions d’enfants mais aussi celui de la culpabilité, de la perte, du chagrin, de l’espoir et du deuil. J’ai également beaucoup aimé les détails plus techniques.

Elle questionne les motivations profondes des prédateurs qui ne sont toujours celles que l’on croit...

? L’avez-vous aimé?

Un roman bien construit avec des chapitres courts qui alternent les personnages.

On a le point de vue d’Anna une flic et Inès une journaliste j’ai trouvé le début un peu long et après au bout d’un moment tout s’enchaîne je n’arrivais pas à le lâcher.

Les personnages sont bien travaillés on ressent leurs émotions.

Le thème assez courant d’un enlèvement d’enfant est bien ficelé avec des rebondissements, du suspens

Quand à la fin j’étais loin de m’imaginer ça j’aime être surprise et là je n’ai pas été déçu...

Une bonne lecture que je conseil.

Grosse claque avec ce roman. Cette fin est juste bluffante, j'ai rien vu venir. On passe par différentes émotions comme l'angoisse, la peine, l'empathie, la colère... tout au long de cette lecture.

Jusqu'où peut mener la course aux scoops, l'ambition, la réussite...loin, trop loin ??? Et on ne pense pas aux répercussions que cela peut avoir sur la vies des autres comme sur sa propre vie, cela peut-être irrévocable, destructeur .....

1er roman réussi.

Ce livre est une grosse claque. J'ai été incroyablement surprise par cette fin. Il est très addictif, difficile de le lâcher et j'ai beaucoup aimé cette lecture qui est originale et bien écrite.

L'histoire se passe à Madrid et on y suit le point de vue de 2 personnes.

D'un côté, une journaliste de terrain, Inès, qui présente les infos à la TV, est connu du grand public, et est toujours à l'affût d'infos à exploiter... De l'autre, une inspectrice de police, Ana Aren qui mène l'enquête.

Celle-ci va porter sur la disparition d'un enfant... Je vous laisse découvrir la suite... Wahou, quelle histoire et quelle plume. J'ai été bluffée...

J'ai adoré... Je vous le recommande...

Pour un premier roman, Carme Chapparo maîtrise le genre du thriller dans « Je ne suis pas un monstre ». Avec une construction bien pensée et une écriture maîtrisée qui allie parfaitement à la fois la simplicité et le travail, le récit est rapidement immersif et haletant offrant un véritable page-turner. L’enquête est menée du côté policier mais aussi du côté journalistique, un élément clé et très intéressant, lié à la carrière de l’autrice. S’il est vrai que certains détails ne sont pas percutants ou si certains faits paraissent grossiers, ces éléments ne m’ont pas gênée pour vivre de manière presque suffocante cette histoire de disparition d’enfants qui flirte avec un côté serial killer.

Un roman fortement plébiscité par la blogosphère que j'ai beaucoup vu passé. Je l'ai choisi parce que c'est une auteure espagnole et que je me suis promis d'en lire et découvrir.

Mon avis sera un peu à contre-courant, non pas que ça a été une mauvaise lecture, mais je n'ai pas vu l'originalité ni le page-turner que l'on m'avait vanté. Je m'attendais à un truc tellement énorme que j'ai été quelque peu déçue je le reconnais. C'est le problème récurrent d'une trop grande attente, j'ai pourtant attendu que la vague soit passée pour le lire.

Pour moi c'est un énième thriller avec disparition d'enfant, thème que j'adore là n'est pas le souci, mais pas traité différemment des autres romans que j'ai lus sur ce sujet. Ca démarre pourtant pas mal avec deux petites pages glaçantes qui mettent en appétit. Les chapitres courts, alternent les différents points de vue des protagonistes. C'est rythmé et on est bien embarqués dans l'histoire. Et puis ça s'essouffle, l'enquête piétine, on stagne. L'auteure nous parle du passé des personnages, c'est long et pas franchement pertinent pour l'histoire. Ca casse le rythme et m'a fait décrocher.

Et puis après tout ce temps arrive la fin de manière un peu expéditive. Je l'ai trouvée peu crédible, mais en lisant la note de l'éditeur en fin de roman (attention ne la lisez surtout pas avant !) je me suis dit ok, au temps pour moi. Je suis vague mais sinon je vous spoile, vous comprendrez en le lisant. ;) Plus que l'histoire un peu convenue, ce qui pêche dans ce roman, pour moi, c'est le rythme.

Un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Pour tout vous dire au moment où j'écris ma chronique, ma lecture date d'il y a deux mois. Heureusement que je prends des notes parce que franchement entre le début et la fin, que je viens de relire, c'est un peu nébuleux.

Au final une lecture qui m'a laissée un peu désapointée, pas mauvaise mais rien de transcendant. Je suis contente d'avoir découvert une nouvelle auteure espagnole et ça c'est plutôt pas mal.

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