Fabrice Lardreau
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 3
0 Citations 5 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un livre bien écrit, et assez intéressant. Ecrit il y a un an, c'est assez amusant de voir que la situation rappelle étrangement l'actualité des Gilets Jaunes, avec quasiment la même réaction du gouvernement et des politiques français.
Afficher en entierMH Lafon explique dans cet entretien comment le"haut pays" où elle est née a façonné son caractère et son écriture par sa verticalité et sa rudesse qui la font écrire à l'os. C'est un livre d'amour au Cézalier dans le Cantal où les paysans de moins en moins nombreux mènent une vie où seul le travail a une place. Elle explique comment elle a dû s'arracher au lieu de sa jeunesse tout en y restant viscéralement attachée. Ce livre est un bon complément aux romans de l'autrice, Les derniers Indiens, l'Annonce ou Joseph.
Afficher en entierUn livre très sympathique et intéressant sur le RER et ses problèmes. Il se lit très vite et est très facilement compréhensible. Je l'ai beaucoup utilisé pour un devoir de sociologie, très utile et très bonne bibliographie
Afficher en entierTout d’abord je remercie chaleureusement les éditions Arthaud ainsi que Babelio pour l’envoi du livre. Ensuite je voudrais remercier l’auteur pour ce petit roman, qui m’a fait voyager à Lutetia, ville qui s’apparente grandement à Paris par ses lieux et à Londres pour son invasion de renards, ce livre a été une belle découverte, une pause dans mes lectures très noires du moment.
Lutetia donc, est une ville fictive où règne une multinationale : la Compagnie, chargée de la construction du Grand Métro. Christian Maupertuis la dirige d’une main de fer, n’hésitant pas à faire appel à des tueurs à gages pour mener à bien son projet. Goupil quand a lui provoque une guerre urbaine. Le sujet du livre est l’Homme face à lui-même, son animalité est toujours existante dans le monde de Lutecia… et la nôtre. Ne dit-on pas « requin » pour un grand chef d’entreprise ? C’est ce qu’est Christian, un requin dans un monde de goupils.
La fin brute m’a déçu en revanche, la narration met du temps à arriver et j’aurais aimé une finalité dans le même ton mais c’est avant tout ces facettes écologique et sociale qui m’ont le plus touché. J’ai aussi aimé que Fabrice Lardreau ne donne pas dans la leçon de morale.
« Le dénouement est pour le moins décevant, inattendu, mais soyons sport, ne cédons pas à l’amertume. » (Chapitre 1).
Oups, j’allais partir sans vous parler des personnages, je trouve que l’œuvre est totalement ancrée dans le contemporain, de part ses sujets mais aussi par ses protagonistes. Christian lui n’hésite pas une seconde à l’idée de couler des tonnes de bétons dans la ville, à la saccager, à l’éventrer tandis que Goupil lui, désabusé au début, n’hésitera pas à se battre pour des principes plus globaux. Les deux sont personnages principaux ont une éthique différente, et c’est cette lutte qui rend le livre bon selon moi.
En bref, c’est un roman engagé où s’affronte deux classes sociales, le rythme lent du début ne doit pas vous arrêter, promis après ça devient plus intense. La fresque sociale et écologique s’ancre dans le réel en très peu de pages, mais l’auteur prend tout de même le temps de développer. Dans l’ensemble ça m’a plu et m’a amené à réfléchir sur notre mode de vie.
Afficher en entierDédicaces de Fabrice Lardreau
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Denoël : 3 livres
Arthaud : 2 livres
Plein jour : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Belfond : 1 livre
Editions Léo Scheer : 1 livre
Arcadia : 1 livre
Biographie
Fabrice Lardreau, écrivain et journaliste né en 1965, est l'auteur de sept romans, dont Une fuite ordinaire (Denoël) et Contretemps (Flammarion), salué par la critique et traduit en plusieurs langues.
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