Angela Flournoy
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Note moyenne : 6.2/10Nombre d'évaluations : 5
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J'étais intriguée par cette histoire de maison, j'avais envie de savoir ce que les treize enfants Turner allaient en faire après la mort de leur mère, pourquoi certains l'adoraient alors que pour d'autres il fallait s'en débarrasser. J'ai pensé qu'elle serait le cœur du récit. Et au final j'ai eu l'impression que le résumé était biaisé et qu'on m'avait menti.
Le futur de la bâtisse est évoqué mais très succinctement, Spoiler(cliquez pour révéler)cet épineux problème ne trouve même pas de résolution au final, quelle frustration !
L'intrigue se resserre très tôt sur deux personnages : Cha-cha l'aîné, chef de famille involontaire depuis le décès de son père Francis, voit une psy depuis qu'un vieil ami fantôme est revenu dans sa vie. Tandis que Lelah la petite dernière accro au jeu, elle, tente de remettre tant bien que mal de remettre de l'ordre dans sa vie.
Ces deux narrateurs vont nous dévoiler leurs faiblesses, et au travers d'eux, c'est toute la fratrie qui est ici invoqué, avec ses moments de joie, sa mythologie, ses traumatismes et ses non-dits. A intervalle régulier, on revient brusquement dans la jeunesse de Viola et Francis afin de comprendre leur histoire et le pourquoi de leur installation à Detroit.
J'aurais aimé qu'on ne se focalise pas autant sur Cha-cha que j'ai trouvé antipathique à l'extrême.. Lelah a ses côtés agaçants également mais on se surprend à espérer qu'elle se sorte de cette spirale infernale, sa faiblesse et sa lucidité la rendent attachante.
Les passages de Francis et Viola n'étaient pas inintéressants mais ils sont évoqués bien trop rapidement, et sans réelle profondeur psychologique, ce qui est bien dommage quand on sent que tout tourne autour d'eux, de leurs choix passés.
Un roman qui ne restera pas longtemps dans ma mémoire, j'en ai peur !
Afficher en entierhttps://mademoisellemaeve.wordpress.com/2017/10/23/la-maison-des-turner-angela-flournoy/
J’aime beaucoup les histoires de famille, elles sont souvent génératrices d’émotions diverses et j’avais bien envie de cela quand je me suis plongée dans La maison des Turner, premier roman d’Angela Flournoy.
L’auteure s’est sans doute inspirée de la famille très nombreuse de son père pour écrire cette saga. Son père, tout comme Cha-Cha, l’aîné des Turner, a douze frères et sœurs. Oui douze. Comme j’ai un mal fou à retenir le nom des personnages des romans que je lis – quand je raconte un livre, les prénoms se transforment souvent en « la fille », « le mec », « le méchant » ou autre « tueur psychopathe » – vous vous douterez bien que je n’ai pas retenu beaucoup de noms. Et j’ai même failli noter les caractéristiques de certains personnages, car il m’est souvent arrivé de me demander qui était Brianne déjà, ou Lonnie (d’ailleurs, je ne suis même pas certaine qu’un des frères s’appelle Lonnie, en tout cas, l’un d’entre eux à un nom dans ce genre-là…).
Rassurez-vous, vous n’aurez pas à retenir les caractéristiques de tous les membres de la fratrie Turner, il n’y en a vraiment que six qui vivent encore à Detroit.
Viola, la maman, est en convalescence chez son fils et les enfants doivent trouver une solution pour la maison dans laquelle ils ont grandi. Elle ne vaut rien, elle vaut surtout bien moins que ce qu’ils doivent encore à la banque pour pouvoir la garder.
Avec cette histoire de maison ressurgissent des souvenirs, des fantômes surtout. Enfin plutôt un fantôme, celui qui pourchasse Cha-Cha depuis son enfance. Et des démons aussi. L’alcool, le jeu…
La maison des Turner est un roman agréable à lire. J’ai apprécié certains personnages, notamment « le grand frère », « la plus grande sœur » et « la petite » – Cha-Cha, Marianne et Lelah si je ne me trompe pas. En revanche, je m’attendais à plus d’émotions et je suis un peu déçue.
Afficher en entierJ’ai passé un très bon moment avec les Turner qui sont tous attachants. C’est un roman plein de tendresse qui m’a énormément plu.
Afficher en entierUn roman (trop ?) foisonnant de personnages, quelques belles réflexions sur les grandes familles, les thèmes comme la déchéance de la ville de Detroit, le racisme et la crise des subprimes intéressants. Mais j'ai trouvé la construction trop décousue. A ne pas avoir voulu lasser le lecteur avec une certaine linéarité de l'histoire, ce que je peux comprendre, l'auteur m'a cependant perdue dans ses détours...
Afficher en entierViola, la matriarche de la famille Turner, est gravement malade et depuis quelques mois, elle a dû quitter la maison de Yarrow Street pour aller habiter chez son aîné, Charles. Depuis, ses treize enfants essaient de trouver une solution pour cette maison où ils ont vécu et grandi. Certains voudraient s'en départir, car elle est trop hypothéquée, d'autres ne peuvent se faire à l'idée de s'en défaire étant donné tous les souvenirs qui s'y rattachent tandis que certains pensent à mettre le bulldozer dedans.
Francis, le mari de Viola, est décédé, mais il semble encore bien présent dans la vie de la famille Turner. Et bien évidemment, il y a le fameux fantôme qui semble revenir hanter la vie de Cha-Cha. Alors qu'il croyait que le fantôme était rattaché à la maison de Yarrow Street, celui-ci semble maintenant le suivre un peu partout. De son côté, la benjamine de la famille, Lelah, vit avec ses propres démons. Elle est accro au jeu et toute sa vie semble s'effondrer. Elle se fait expulser de son appartement et n'a plus d'endroit où habiter. Retour à la case départ, elle revient habiter dans la maison familiale à l'insu de tous malgré qu'il ne reste presque plus rien dans cette vieille maison! De son côté Troy tente par tous les moments d'obtenir la maison en jouant de ruses afin de l'acquérir en cachette de ses frères et sœurs. Il va même jusqu'à manipuler sa pauvre mère!
Une bonne partie de l'intrigue tourne autour de cette maison qui a vu des jours meilleurs. À l'occasion, l'auteure retourne sur les pas du passé afin de nous aider à nous faire connaître le père et la mère Turner ainsi que les liens qui les unissent à cette maison, ce quartier, cette ville.
Détroit nous est donc raconté via la famille Turner. Cette ville où prédominait et prédomine encore aujourd'hui, le racisme ainsi que les impacts que cela a sur la communauté. C'est probablement le seul élément qui m'a réellement touchée au cours de ce récit.
J'ai eu beaucoup de difficulté à adhérer aux personnages, surtout à celui de Cha-Cha. Son fantôme et toute l'histoire qui tourne autour m'ont semblé tellement hors propos. J'aurais plutôt préféré apprendre à connaître un peu mieux les autres enfants de la famille. Quant à Lelah, je me suis attachée à elle et je désirais tellement qu'elle réussisse à se sortir de ce cycle infernal de la dépendance au jeu...
Je crois que j'aurais également préféré un récit chronologique afin de mieux comprendre la famille Turner. L'auteure m'a perdue avec ses allers-retours sur le passé. Bref, j'ai remarqué plusieurs défauts à ce roman, dont de multiples longueurs. J'ai beaucoup de difficultés à cerner le message que l'auteure voulait nous transmettre via ce récit.
http://alapagedesuzie.blogspot.com
Afficher en entierOn parle de Angela Flournoy ici :
2017-08-02T15:13:25+02:00
2017-07-12T14:04:57+02:00
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