Melchior Ascaride

Ce roman graphique fut une excellente découverte : tout est parfaitement maîtrisé. L’auteur propose une réécriture cohérente du mythe d’Orphée et Eurydice, tout en véhiculant un message féministe pertinent qui non content de s’étendre à l’ensemble des mythes antiques (Eurydice est loin d’être la seule à vouloir se libérer de l’oppression masculine), peut tout aussi bien s’appliquer à notre société actuelle. L’écriture est soutenue sans être pompeuse, et sa richesse nous emporte donc sans difficulté. En ce qui concerne les dessins, je ne peux pas dire que je les ai vraiment appréciés, certains m’ayant paru confus, sans parler des mots en grec que je n’ai pas réussi à comprendre (mes cours remontent à trop loin), mais ils soutiennent parfaitement le récit et parfois le complètent. Je regrette simplement que ce livre soit si peu connu, il mériterait bien plus de visibilité…

Une lecture succincte, mais prenante, qui nous plonge (ou replonge pour certains) dans l'univers des vieux royaumes.

Je découvre cet auteur grâce à cette nouvelle avant de me lancer dans « Gagner la guerre », « Janua Vera » et j'ai adoré sa plume !

Une écriture divine peuplée de périphrases, de métaphores, d'allégories et d'hyperboles bien évidemment.

L'histoire fut palpitante avec une fin digne d'un commencement.

Une nouvelle que je ne peux que vous conseiller !

Contrairement aux autres commentaires, les 2/3 de ce roman furent très longs pour moi. L'écriture fait presque surjouée, voire pédante, ce qui coupait à mon sens toute spontanéité au récit.

La fin de lit plus aisément, bien qu'elle semble trop rapide par rapport à la totalité de l'histoire, plutôt centrée sur l'introspection.

Une très bonne nouvelle, vraiment bien menée et au final très inattendu

Le seul point négatif de mon point de vue est la complexité des noms propres des personnages et des lieux. Même si je comprends que ce soit nécessaire dans le cadre de cette nouvelle, j'ai trouvé que Jaworsky avait tissé un background très complexe, pour une histoire qui est au final assez brève.

-> Chronique entière : https://lapetitebibliothequeviolette.blogspot.com/2020/10/chronique-ce-qui-vient-la-nuit-julien.html

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Je dirais que l'une des seules choses que je trouve dommage dans cette œuvre, c'est avant tout le fait qu'elle reste tout de même assez courte. On n'a pas trop le temps de s'attacher aux personnages, aux lieux, à l'ambiance du texte, d'autant plus qu'un certain nombre de double pages sont remplies d'illustrations. Mais le gros point fort du livre reste tout de même ces illustrations, qui conférent ce côté unique au texte, tout en bichromie jaune/gris qui lui va très bien en terme de symbolique. J'ai également apprécié ce voyage en Bretagne, dans un contexte amenant moult thématiques, et même si Jildas ne m'a pas touché plus que cela, Marie de France a eu toute ma sympathie. De manière générale, un bon moment de lecture avec cette chasse aux loups-garous menée par un ancien croisé et une célèbre poétesse !

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- RÉSULTAT : 15/20. Ce roman reste une belle œuvre graphique, et j'aurais aimé qu'elle dure plus longtemps. Je le recommande tout particulièrement à des personnes qui s'intéresseraient au folklore breton, ou encore qui voudrait lire une roman graphique de qualité en fantasy (ou les deux). Oh, et si vous avez aimé la série Castlevania sur Netflix, il y a pas mal de ressemblances avec, du point de vue des idées et des thèmes.

Un nouveau bijou pour la Bibliothèque Dessinée : en bichromie noir/bleu, Melchior nous raconte en mots et en images la trahison d’Orphée et la volonté d’émancipation et de vengeance d’Eurydice. Rien ne semble pouvoir l’arrêter dans sa quête de justice et de vérité, bien que le destin et ses geôliers des Enfers ne semblent pas du même avis. Une revisite féminine puissante du mythe !

En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2022/01/11/eurydice-dechainee/

Il s'agit d'un très beau roman graphique, assez prenant malgré la courtesse du récit.

Je regrette seulement la reliure, qui bien souvent gâche les illustrations.

J'ai été prise par les histoires païennes, mêlées au christianisme. Nous percevons bien la méfiance et le rejet des religions païennes, face au monothéisme et à la peur de la magie. C'est intéressant, mais je n'ai pas non plus été subjuguée ou complètement dans cette histoire.

La fin. Je crois que c'est la principale raison que je donnerai pour donner envie de lire ce livre. Bien sur, il y a aussi la plume de l'auteur, l'intrigue reprenant tous les codes de la quête en fantasy, avec les personnages et les problématiques typiques du genre, et la mise en page, mais la fin ! Je ne m'attendais pas du tout à ça et ai soudainement trouvé un meilleur goût à cette lecture.

Une nouvelle courte qui se dévore seulement un peu moins vite car on ne peut s'empêcher de s'arrêter pour profiter des magnifiques illustrations, avec ce orange éclatant, qui ajoutent énormément à l'ambiance globale de cet univers. Tout au long, la menace du dragon nous accompagne, étouffant tout le reste de sa présence effrayante... La fin reste la partie la plus croustillante du livre, même si cette ambiance oppressante m'a plu. De plus, on profite d'un monde bien construit qui donne l'impression d'en avoir arraché un petit conte à la volée, isolé d'une plus grande histoire. Seul petit bémol pour moi, des personnages pas forcément attachants ou nuancés...

Un bon livre, une mise en page très sympa - c'est joli j'aime bien et avec une petite touche tolkien