Virginia Reeves
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Note moyenne : 6.6/10Nombre d'évaluations : 5
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Les grandes étendues de l'ouest américain notamment célébrées par le photographe Robert Adams m'ont toujours fascinée.
Je retrouve dans le roman de Virginia Reeves la même ferveur à raconter son pays, et ceux qui y vivent.
L'auteure le fait ici de manière tout à fait originale, par le petit trou de la serrure d'une prison qui a réellement existé, la prison de Kilby.
Nous sommes en Alabama, dans les années 20, les hommes travaillent à la mine ou à la ferme. Roscoe lui, n'a qu'une passion, lire les livres de Faraday sur ce courant invisible qui fait battre son coeur : l'électricité.
Il veut en faire son métier.
Pourtant, ce courant électrique à la fois dangereux et fasicnant lui fera éteindre sa liberté pour plusieurs années à la prison de Kilby que l'on découvre grâce aux recherches de l'auteure dans les archives de son pays.
Une prison qui se voulait être un lieu de réadaptation éducatif et social à une époque où l'on rattrappait les fugitifs avec les chiens en laisse autour du cou du poursuivant.
J'ai vraiment adoré ce roman qui a reçu cette année le prix Festival América. Il est réaliste et tout en finesse psycholoqique qui fait que je me suis attachée à Roscoe pour son talent et sa vision avant-gardiste du progrès technoloqique (mais aussi ses revers diaboliques avec la terrible Yellow Mama) et j'ai detesté l'atttitude de Mary qui est en fait une défensive pour elle et son fils.
Ce livre parle également d'une réalité très dure à entendre dans laquelle les hommes de couleur sont vendus à des propriétaires privés pour travailler à la mine comme forçats. Il dit aussi les réticences et les frayeurs devant les avancées technoloqiques, où beaucoup voit encore en Roscoe, un apprenti sorcier, un illuminé à qui l'on défend de toucher l'électricité.
Heureusement, il reste Maggie, un personnage fidèle à Roscoe qui va l'aider à vivre et survivre à la prison.
Afficher en entierLa vie d'un couple dans toute ses difficultés et malgré tout l'attachement qui perdure malgré les trahisons, la maladie ,e sont les thèmes de ce roman. L'intrigue se déroulant dans les années 70 en Amérique dans un hôpital pour handicapés, on mesure bien les différences de système de santé entre la France et les USA. C'est facile à lire, On entend alternativement les voix d'Ed et de Laura son épouse. C'est souvent émouvant. Un bon roman.
Afficher en entierCe roman nous entraîne dans les méandres du délitement d’un couple. Lentement les déceptions, les non-dits, le désintérêt (même inconscient), l’abnégation auront raison du mariage. Et c’est là que le titre prend tout son sens : le mariage se disloque certes, mais l’amour et la tendresse survivent au ressentiment, à la jalousie et à l’incompatibilité de vie commune.
L’écriture est tantôt élégante et délicate, tantôt directe et âpre. L’alternance des 2 voix est également intéressante : Laura, l’épouse, s’exprime elle-même alors que la voix d’Ed est portée par un narrateur observateur qui retranscrit le plus fidèlement possible les atermoiements psychologiques de l’époux.
La deuxième partie du roman est particulièrement émouvante et au-delà de la fine analyse de la situation qu’en fait l’auteure, j’ai apprécié la présentation non manichéenne de cette histoire qui m’a fait éprouver de l’empathie pour les deux protagonistes.
Un roman qui se lit d’une traite.
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