Doug Peacock
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Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 5
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Le plus grand traumatisme de l’écrivain durant cette guerre du Vietnam sera d’avoir tenu dans les bras des bébés criblés de balles. Pour tenter d’estomper ses peurs et cauchemars, il marche et fait des ascensions. Ce récit est aussi, pour mon plus grand bonheur, un hommage à Edward Abbey. C’est la première fois qu’une lecture me fait l’effet d’être en compagnie de connaissances communes. Il parle aussi de Jim Harrison et de Terry Tempest Williams à qui l’on droit le sublime roman ‘Refuge’. L’émotion est à son comble quand il raconte l’enterrement illégal d’Abbey dans le désert et ses derniers jours. Suis surprise qu’il n’est jamais question de Rick Bass comme le fait ce dernier. Unique fois aussi où je lis quelqu’un qui est le héros dans deux livres lus précédemment. Doug Peacock dit, je cite : ‘La seule chose pire que de lire ses propres écrits est de devenir le personnage de fiction d'un autre.’
Une belle balade au cœur de la nature et de l’homme tout en pudeur. Un homme, un vrai !
Afficher en entierComment un homme arrive à se sortir (à peu près) des traumatismes de la guerre du Vietnam grâce au grizzli ?
Durant dix ans Doug Peacock part à leurs rencontres au travers des grands espaces américains. Ce cercle d’écrivains nature-writing qui se connaissent me donne toujours un bien-être à les retrouver. Ce livre, acheté il y a six mois, je l’ai volontairement fait attendre en le regardant parfois. Un peu comme je rêve de le faire avec un grand cru. L’auteur s’est déjà retrouvé deux fois héros dans un roman, Le gang de la clé à molette et impossible de me rappeler l’autre. J’ai toujours eu une fascination pour les ours, d’ailleurs un rêve me revient régulièrement : je descends boire un café et au milieu de la cuisine un ours est là debout. Donc cet autobiographie ne pouvait que me plaire, je m’y voyais. Mais aurais-je eu le courage de m’approcher d’eux aussi près que l’a fait Doug Peacock ? Mon admiration est sans limite.
Afficher en entierDes descriptions de paysages a plus en finir, des accords de grammaire bidons du style nous" fûmes"etc ...
La couverture est attirante, le résumé ne correspond pas, genre ancien militaire y pas! Très loin de Jim Harrison .
Afficher en entierJe ne m'attendais absolument pas à cela quand j'ai entamé cette lecture.
Il ne s'agit pas d'une fiction, Douglas Peacock raconte son rapport à la nature et aux autres alors qu'il est sorti traumatisé de la guerre du Vietnam.
À travers son œuvre, il rapporte son lien ultra puissant et absolument nécessaire avec cette nature sauvage qu'il traverse et découvre sans cesse lors de ses innombrables randonnées, dont la plupart d'ailleurs s'étendent sur plusieurs jours, voire semaines.
Trouver l'harmonie indispensable à sa vie, je dirais même sa survie, tant l'homme est abîmé par son vécu, représente l'essence du récit. Et cela passe en premier par sa quasi fusion avec la Terre et ce qu'elle peut offrir de plus beau à travers ses paysages, sa faune et sa flore.
Tout au long du récit hyper introspectif, Peackock rend hommage à son meilleur ami, Edward Abbey, décédé en 1989, et à ses écrits (dont le célèbre "gang de la clef à molette") qui ont servi de base et d'exemple à certains groupuscules éco-terroristes. Il fait souvent référence à cette amitié paternaliste d'importance mais parfois conflictuelle.
Plus j'ai avancé dans ma lecture, plus je l'ai appréciée, mais il faut reconnaître que les descriptions sont très nombreuses, redondantes et quasi continuelles, ce qui peut perdre un certain nombre de lecteurs en cours de route.
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