Caroline Carton
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Note moyenne : 7.11/10Nombre d'évaluations : 18
0 Citations 15 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Bon sang ce que c’était bon !
Il y a tout ce que j’aime dans ce roman, un psychopathe, de l’horreur, du fantastique, des références musicales… et ces petites histoires intégrées dans la principale, j’ai adoré !
Si vous aimez ce genre, vous ne pouvez pas passer à côté de ce bijou !
Le prix Masterton est plus que mérité !
Afficher en entierL'autrice part d'un concept de départ peu original, à savoir une poupée possédée, mais parvient à en faire une histoire remarquable. Les personnages sont profonds et complexes, l'intrigue se déroule progressivement, prenant de la vitesse à mesure de la lecture pour finir de manière spectaculaire (du moins, vous saisissez l'idée 😅). La plume de Caroline demeure toujours fluide et agréable, faisant de ce livre un véritable succès qui, à mon avis, mériterait une adaptation cinématographique. De plus, la couverture réalisée par Justin Bartlett est exceptionnelle. Cependant, il est important de noter que ce livre s'adresse à un public averti 😱.
Afficher en entierMax Benning est un flic californien muté en France aux Affaires Secrètes. Mission : enquêter sur la disparition de Nicolas Jemmings, dix ans, fiston d'une richissime famille.
“Mais attendez… Jemmings, vous avez dit Jemmings ?”
Le hasard faisant bien les choses, Max les a justement déjà rencontrés à San Francisco. Il se souvient ainsi de Marie, la sœur de Nicolas. Marie, qui était censée être déjà morte à l'époque de cette rencontre. Mais cela ne se peut pas ! À moins que…
Une bonne maîtrise des codes littéraires, même si la partie technique laisse à désirer, ce qui permet à quelques “boulettes” de passer, aidant ainsi la narration.
Secondes chances propose pourtant un angle inattendu, bien que le titre vende la mèche. Dommage qu’il comporte de nombreuses répétitions qui auraient méritées d'être élaguées.
Le tout est pourtant prometteur.
Afficher en entierJana se fait enlever, pour ne réapparaître que quelques semaines plus tard avec une seule idée en tête : faire payer ses sévices à son ravisseur. Sauf que les procédures judiciaires ne vont pas en sa faveur, et que l'homme continue à se jouer d'elle. On dirait bien qu'il a décidé de la rendre folle jusqu'au bout.
Comme pour Secondes Chances, le récit n'est pas dénué de bonnes idées (notamment la présence d’Hailey), mais se perd dans sa longueur.
Une histoire de vengeance de longue haleine, épuisante, sans grand twist.
Afficher en entierÉminemment politique, Le Ranch s’intéresse à l'œuvre de Howard Zinn, présentée comme controversée. Car, en fait, tenez-vous bien : et si les États-Unis s'étaient construit sur le massacre des Amérindiens et l'esclavage des Noirs ? Tout un programme.
Adepte des théories du complot, Jake, richissime producteur de films pour adultes est 1) lassé de sa vie opulente, 2) inquiété par ses récentes pulsions violentes, mais surtout 3) captivé par ses rêves de paysages immaculés. Jake décide alors de tout lâcher pour se mettre en quête de cet endroit idyllique : le ranch.
Un ranch qui lui permettra de rencontrer… des Amérindiens et des Noirs, mal lotis et victimes de racisme. Jake peut donc commencer son travail de réparation, tandis qu’une sombre entité semble planer sur le lieu.
Un nouveau roman très bien sourcé (comme s’en félicite l'autrice en appendice), mais malheureusement une fois encore sans grands rebondissements et aux longueurs apparentes.
Afficher en entierDans Transition, un curieux homme au pull rouge est présent sur de vieux clichés de vacances. Une silhouette donnant la chair de poule à Nina, atteinte d’alzheimer qui n’a aucun souvenir de cet inconnu qui semblait les suivre partout.
Autarcica présente quant à elle une secte en quête de nouveaux membres pour peupler leur île au milieu du Pacifique, tandis qu’Interlude imagine une société dans laquelle K-LifE est capable d’offrir la jeunesse éternelle à qui peut se l’offrir, et ne craint pas les cancers.
Pour finir, Un papyllon dans le cœur présente les propriétés d’un livre magique.
Des Espoirs est un recueil touche à touche, aux histoires pas forcément novatrices, mais assez plaisantes que pour passer un agréable moment dans le domaine de l'imaginaire.
Afficher en entierJ'avais déjà lu et beaucoup aimé Créature de la même autrice. Un roman horrifique qui m'avait permis de découvrir sa belle plume et le côté dark de son univers. C'est donc en toute confiance que je me suis lancée dans cette lecture qui m'a plu immédiatement ne serait-ce que de par son résumé. Je m'attendais à de l'angoisse, du sombre, de la folie. Je ne croyais pas si bien dire...
Le ranch c'est ce lieu idyllique dont on rêve tous. Un lieu où on est en paix, plongé dans notre solitude et avec personne pour venir ternir ce havre de paix tellement désiré. Un trou paumé au milieu de nulle part dans lequel on aime à contempler, réfléchir, à mille lieu de cette société de consommation qui nous rend indifférents aux belles choses de la vie, la simplicité. Une thématique de départ que j'ai apprécié, moi l'incorrigible solitaire. Je me suis beaucoup retrouvée dans Jake. Un homme qui souffre de la présence d'autrui, qui aime profondément sa liberté, un peu trop même. Je me suis vite dit qu'un ranch serait ce qu'il me faudrait pour échapper à la folie du monde. Comme j'ai pu vite m'en rendre compte à travers cette histoire tout à un prix. Et le prix est élevé quand vous faites affaire avec @caroline.carton. Point n'est question d'argent...juste du sang, beaucoup de sang et des sueurs froides. Du sang froid aussi, beaucoup pour ne pas perdre la tête.
C'est une intrigue où la folie transpire des pages. Comme Jake on y perd son latin. On prend peur. On se demande comment se sortir de cet enfer. Le passé a infiltré chaque parcelle de terrain ce lieu étrange, irréel. Un passé trouble, tragique, responsable de tout.
La partie "historique" de ce roman horrifique est touchante, palpitante. Je peux même dire que c'est ce que j'ai préféré dans ce roman. Elle montre que l'horreur est partout.
Dans notre quotidien, dans nos actes, dans l'injustice dont beaucoup sont ou ont été victimes. Une belle leçon de vie à travers le chaos qui règne dans cette intrigue. J'y ai trouve de la beauté, de la lumière et je remercie infiniment Caroline Carton pour ça. Je ne peux que vous conseiller de faire affaire avec elle pour saisir d'urgence ce bien ô combien mystérieux. Quitte à ce que ce soit le dernier endroit que vous soyez en mesure de posséder...A vos risques et périls !
Afficher en entierElliot, Al et Will. Tous les trois unis par Hélèna.
Si à travers sa double temporalité et sa “créature” le roman de Caroline Carton peut sembler faire un énorme appel du pied au Ça de Stephen King, l’autrice s’en sort avec brio en s’en écartant assez et surprenant sur bien d’autres points.
Je suis ravie de pouvoir qualifier Créature d’abouti, en montrant une belle maîtrise de bout en bout.
Afficher en entierAvec ses prémices emballants faisant de moults appels du pied à Indiana Jones, Eclipse narre l’histoire d’un cargo disparu refaisant surface après plus d’un demi-siècle. L’occasion pour Merle de tenter d’en apprendre plus sur son grand-père s’étant volatilisé avec ce dernier. Et cela tombe bien, parce qu’une compagnie a racheté ladite épave pour la transformer en bateau de croisière. La quête de Merle peut donc commencer.
Si le tout est assez bien maîtrisé, Eclipse ne m’a pas vraiment surpris dans son récit. L’utilisation de paradoxes temporels n’est même qu’une demi-surprise au vu du thème principal.
Cela n’empêche pourtant pas à la trame de défiler agréablement.
Afficher en entierLa quatrième de couverture ne délivre pas grand chose, alors laissez votre SaleGargouille™ s'en charger : Vinnie se découvre un matin un pouvoir pas comme les autres, celui d’être accablé par d’atroces images en entrant en contact avec un objet marqué par une tragédie.
Ce pouvoir va être l’occasion de voir notre récit ponctué de quelques agréables historiettes : sorcière injustement punie, petit voyage aux USA qui ne se passe pas comme prévu, Poilus trouvant la grotte du diable, ainsi qu’un détraqué au look gothique exigeant des larmes de sa proie, et j’en passe.
Ces historiettes ont de plus l'avantage de ne pas nécessiter de chute travaillée, la mort étant l'issue finale pour chacune d'entre elles. À moins que…
Et si ce n’était pas toujours le cas ? Et si Vinnie pouvait utiliser ses visions pour venir en aide à l’une de ces victimes, à la place de s’adonner à un voyeurisme macabre ?
Petite parenthèse, le seul bémol dans ce récit est pour moi ce personnage principal, Vinnie. Même s’il est assez travaillé, j’ai eu du mal avec ce gars qui aime parler (et surtout s'entendre parler) en adoptant d’ailleurs une attitude plutôt immature. Une attitude venant directement amoindrir une révélation qui aurait pu être beaucoup plus impactante sans son besoin de toujours avoir raison (lorsqu'il “s'asseoit comme un prince” dans le bureau de l'inspectrice, avec la photo de la victime).
Une sorte de Gary-Stu ? Le monde semble en tout cas tourner autour de lui, et il ne bénéficie d’ailleurs que d’un acolyte de moindre importance (auquel il n’hésite pas à mentir), tandis que le Grand Méchant semble tout aussi disposé à traiter notre héros comme un être remarquable.
Par contre, ce Grand Méchant justement, l’Inhumain, possède une approche bien plus intéressante, en venant lier le curieux pouvoir de Vinnie aux mythes et à la science.
C’est diablement bien exécuté.
Le prix Masterton n’est pas volé, félicitations !
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