Jacques Bablon
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Note moyenne : 6.7/10Nombre d'évaluations : 10
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Les derniers commentaires sur ses livres
C'est l'effet papillon en quelque sorte... Ou comment le meurtre d'un homme va bouleverser le destin de ces enfants.
Un livre sans temps mort en mouvement constant
Des personnages sans concession, déterminés.
Le seul bémol de ce livre est qu'il se lit trop rapidement mais ce n'est que mon avis...
Afficher en entierJe le dis toujours, ça peut être court et super intense. Je parlais de romans, bien entendu. What did you expect ??
Si je devais décrire ce roman noir en peu de mots, je dirais : fou, déjanté, OLNI et jouissif.
Ici, pas de préliminaires, on entre direct dans le vif du sujet, à savoir la découverte d'un corps dans un lac rempli de carpes… Et ces salopes étaient restées muettes sur le fait qu'elles avaient un squatteur dans leur lac !
Alors on pense que tout est plié avec la condamnation de notre personnage principal et narrateur – dont nous ne connaitrons jamais le nom. Et bien non, loin de là ! Les péripéties ne font que commencer.
Quoi que l'on pense, rien n'est joué, rien n'est plié, tout est possible dans ce roman, même le fait de sympathiser avec un cochon et une poule.
Ce roman noir, c'est un truc de ouf, un récit à la première personne du singulier, une manière de s'exprimer peu orthodoxe (à la Max Dembo de « Aucune bête aussi féroce), remplie d'ironie, sans couenne pour adoucir le langage, et ça lui va comme un gant.
Dans ce roman, tout le monde est un peu à la masse ou à la ramasse avec quelques cas sociaux qui finissent par nous donner la pêche et auxquels on s'attache.
Un récit drôle, brutal, ironique, sans fioritures, sans adoucisseur de langage. Des situations coquasses et des personnages aussi barjots l'un que l'autre.
C'est court, c'est vite lu, c'est intense comme un expresso et c'est jouissif !
Afficher en entierAprès l’excellent "Trait bleu" qui ouvrait le bal de la saga des couleurs, je viens, une fois de plus, de confirmer que le vert n’a jamais été ma couleur préférée…
Qu’est-ce qui a foiré dans le récit ? Les personnages, tout d’abord, avec lequel je n’ai ressenti aucune empathie, aucune sympathie car ils m’ont semblé trop stéréotypés.
Lui, Romain, orphelin dont on va découvrir une partie de son enfance est un flic assez froid et Margot, sa même pas coéquipière accumule les problèmes d’une femme flic avec des enfants qu’elle ne comprend plus et un mari qui va tremper son biscuit dans une autre tasse de café.
Là où le bât a vraiment blessé, c’est dans leurs comportements à chacun. Romain va traquer les auteurs de l’accident de voiture qu’ils ont eu, son coéquipier Ivo et lui.
Problème, Romain et Ivo ne s’entendaient pas du tout et on essaye de me faire croire que Romain va assassiner les commanditaires et les hommes de main de cet accident ?? Qu’il le fasse pour lui, passe encore, mais pour un type dont il se fichait pas mal…
Sans compter la violence de la vengeance, le côté pas discret et nous sommes en France, cette fois-ci, pas dans le trou du cul de l’Amérique.
Margot, elle, ne va rien trouver de mieux que de chercher l’assassin qui tua le père de Romain lorsque celui-ci n’avait que 6 ans et dont il se contrefout royalement. Ils ne sont pas coéquipiers, pas copains, au départ, et Margot, qui a une vie bien remplie et trois gamines, va s’amuser à ça ? Ok, d’accord.
Quant au mobile du meurtre du père de Romain, je l’ai trouvé très léger, l’assassinat lui-même manquant de réalisme car qui laisserait un témoin de la scène ? À ce moment là, un cadavre de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change ? La personne a vu votre tronche et vous la laissez repartir ? Moi pas…
Certes, pas de temps morts dans ce roman, ça pulse comme une salve de kalachnikov, mais justement, ça pulse un peu trop et ça défouraille pire qu’au temps de la prohibition ! Le final est bourré d’adrénaline, mais justement, il y en a trop et une fois de plus, est exagéré par rapport aux faits.
Anybref, même si j’ai lu le roman avec plaisir, tous ces petites pierres d’achoppements m’ont fait trébucher et empêché de prendre vraiment mon pied littéraire, alors que dans Trait Bleu, j’avais adoré les ambiances, les personnages, le scénario.
Ici, il a manqué un poil de réalisme dans les actes, mobiles, un chouïa de sel "empathie" dans les personnages principaux et la main avait été trop forte avec les épices car à force de dézinguer dans tous les sens, on a les yeux qui piquent à cause de l’abus de poudre.
Cela ne m’empêchera pas de lire les deux autres couleurs "Rouge écarlate" et "Jaune souffre".
Afficher en entierJaune soufre est un court roman (192 pages) diablement efficace.
Dès les premières pages, une jeune adolescente planifie et exécute le meurtre de l'ancien compagnon violent de sa mère, pendant qu'elle est hospitalisée pour son accouchement. Lors de l'enquête, elle est logiquement lavée de tout soupçons. Des années plus tard, les enfants de l'homme assassiné réclameront vengeance.
Jacques Bablon nous livre ici un roman noir, nous décrivant des personnages violents et à la dérive avec une écriture très cinématographique.
Tous ces personnages vont se retrouver dans une histoire qui les dépasse, les enfants payant pour les erreurs de leurs parents...
Une histoire dense où les relations familiales sont au cœur du récit, que ce soit les relations mère-fils ou fraternels. Ces relations si naturelles se retrouvent ici dénaturées et douloureuses.
Jaune soufre est un polar noir qui sent le soufre (c'est le cas de le dire^^).
Une ambiance poisseuse, des personnages paumés et à fleur de peau, un mal être en épée de Damoclès, cependant un roman résolument humain avec une fin pour l'un des personnages augurant des jours meilleurs.
Ce polar est une belle découverte, condensée et rythmée que je vous conseille :)
Afficher en entierun humour noir décapant!!!à lire !
Afficher en entierJe me suis laissée totalement captiver par ce roman à étage si j'ose dire qui n'est pas sans rappeler la structure de « 8 femmes » ou encore « Les femmes du sixième étage ». L'action se déroule principalement dans un immeuble parisien de cinq étages, dans mon imagination je visualisais un appartement Haussmannien avec cour intérieure et étonnamment sans gardien. L'auteur nous propose une galerie de personnages étonnants, à chaque étage on fait connaissance avec le ou les locataires. Sa description d'une fuite d'eau traversant verticalement l'immeuble est particulièrement originale et donne à l'immeuble une identité. On va suivre ainsi des « tranches de vie » des uns et des autres, apprendre à connaître leur préoccupations, leurs habitudes, leurs vilains petits secrets. Croyez moi vous n'êtes pas au bout de vos peines. Il faut dire que dans le genre vicieux, on ne pouvait rêver mieux. Certains habite dans l'immeuble depuis longtemps, s'y sont mariés, on eu des enfants, d'autres sont là au hasard d'une location. Bizarrement celui qui m'a le plus touché est le petit jeune qui vit sous les combles dans une petite chambre de bonne et qui n'a comme vue que la courette intérieure. L'auteur nous dresse deux portrait de femmes terrifiants aussi bien l'une que l'autre. Ce qui m'a plu dans ce livre c'est le souci du détail et de vérité des personnages qui trouvent tous leur place sous la plume énergique et jouissive de l'auteur. Il faut dire que le roman n'est pas épais alors en faire une intrigue passionnante en 176 pages c'est déjà un challenge réussi. Un livre qui se lit d'une traite, on passe d'un personnage à l'autre, en découvrant leur travers, leur façon de voir la vie, de répandre la mort, une vraie belle découverte. Apparaît enfin le policier chargé de l'enquête, un inspecteur pas comme les autres qui donne une touche de glamour inattendue à un récit joyeusement noir. Bonne lecture.
Afficher en entierC'était pas mal!
Voici un livre qui se lit très vite.
Ici on est loin du rêve américain; c'est même l'envers du décor. La souffrance, la violence, l'alcool et un secret espoir de s'en sortir; le décor est planté.
L'intrigue est originale et bien ficelée mais le mystère ne dure pas. Je n'ai pas réussi à y croire. Tant pis.
Afficher en entierC'est le deuxième roman de l'auteur que je lis et deux fois que ces polars comportent une couleur et en fouillant sa bibliographie, j'ai vu que c'était un peu sa marque de fabrique tout comme des polars courts mais très efficaces.
Tout part d'une fuite dans un immeuble de cinq étages à Paris. Une fuite qui occasionne des dégâts au troisième où on découvre un meurtre. On va petit à petit découvrir chaque locataire et leurs petits travers.
On va surtout suivre Galien Rivière, le locataire du cinquième, fils du propriétaire, oisif ou fainéant, que son père cherche à expulser par tous les moyens. Un personnage principal qui n'inspire pas spécialement la sympathie.
En très peu de pages, l'auteur nous offre une intrigue efficace, avec une galerie de personnages, qui offrent des petites intrigues et traite de nombreux thèmes comme les migrants, le chômage, la vengeance, le harcèlement, la violence policière lors des manifs, les black blocs et leurs débordements...
Beaucoup de thèmes d'actualité, qui vu le nombre de pages, sont malheureusement survolés, plus pour décrire tel ou tel personnage que pour émettre un avis dessus.
Noir côté cour vous fera passer un bon moment de par son intrigue resserrée et l'efficacité de ce polar, tirant clairement sur le roman noir.
Je lirai d'autres romans de l'auteur car j'aime sa plume minimaliste et sans avoir de coup de cœur, je ressors à chaque fois ravie de ma lecture.
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