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Sebastian Barry

Auteur

58 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par anonyme 2012-11-26T19:35:57+01:00

Biographie

Nationalité : Irlande

Né(e) à : Dublin , 1955

Biographie :

Sebastian Barry est l'auteur de romans, de plusieurs recueils de poèmes, de nouvelles et de livres pour enfants.

Un long long chemin a été sélectionné dans la shortlist du Booker Prize 2005.

L’édition 2008 du prix littéraire Costa Book Award, considéré comme l’un des prix les plus prestigieux au Royaume Uni a été décerné à Sebastian Barry pour son roman ‘The Secret Scripture’.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 6.74/10
Nombre d'évaluations : 19

1 Citations 19 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Sebastian Barry

Sortie France/Français : 2023-09-07

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Stonefield 2018-05-23T18:27:07+02:00
Le Testament caché

Long et ennuyeux , impossible pour moi de rentrer vraiment dans l'histoire. Seul la fin est inattendu mais ne rattrape pas ce livre !

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Commentaire ajouté par Sabine29200 2018-05-31T13:45:11+02:00
Le Testament caché

J'ai adoré au point de ne plus pouvoir le lâcher avant la fin.

J'ai eu un peu de mal à accrocher au début (j'avais envie de secouer ce Dr Grene tellement il me paraissait mou) mais très vite on est pris dans l'histoire (et l'Histoire) et on n'a plus qu'une envie, savoir ce qu'il se passe ensuite.

Bon, on comprend vite le dénouement, du moins je l'ai vu venir dès la première moitié du livre, mais même dans ce cas on veut connaître la progression de l'histoire, de l'enquête de Grene et comment cela va se terminer.

Très bien écrit, très bien amené, personnages attachant qu'on regrette quitter en fermant le livre.

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Commentaire ajouté par nobodyel 2019-05-25T19:26:23+02:00
Le Testament caché

Un livre qui m'a beaucoup tenu en haleine. J'adore les livre à plusieurs voix et époques différentes, et des secrets. J'ai été servi.

On sait qu'il va arriver quelque chose, que cette pauvre dame ou plutôt cette magnifique et vivante jeune fille va voir sa vie prendre un virage dramatique, mais quand ? A cause de qui ? Comment ? Et puis on commence à comprendre, à savoir.

Et surtout, comment fait-elle pour garder sa vision sur le monde intacte. Car c'est aussi ça que j'ai retenu : le côté humble, touchant de cette personne, sans être dans le pathos. Et cela m'a aussi fait réfléchir sur les personnages et les raisons de leurs actes. Le fait que l'on ait la vision de Roseanne plus vieille mais aussi d'un personnage extérieur aide.

Il est vrai que le docteur est un peu pato, pourtant je pense que c'est voulu et ça ne m'a pas dérangé.

Ce n'est pas un coup de coeur, il n'y a pas de rebondissement impressionnant, on suit la vie d'une internée et pourtant c'est beau et on a envie d'en savoir toujours plus. Je suis un peu partagée sur la fin : un peu facile, mais en même temps c'est la pièce nécessaire du puzzle.

Par contre, coup de cœur pour l'écriture que j'ai trouvé magnifique de l'auteur.

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Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2019-08-25T17:38:43+02:00
Des jours sans fin

Une histoire d'amour et de violence, inextricables tout au long de ce roman. La violence, ce sont les guerres, incessantes, qui défendent parfois ce qu'elles combattaient la veille, en particulier sur le plan racial. Et puis l'amour, hors norme dans ce contexte, puisqu'il est question d'homoparentalité. Un roman historique, ancré dans une période chaotique, mais aussi une belle leçon de tolérance.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/08/jadorais-mon-pere-quand-jetais-encore.html

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Commentaire ajouté par Henri-1 2019-09-15T16:08:07+02:00
Des jours sans fin

Ce livre se lit d'une traite parce qu'il donne sans cesse envie d'avancer dans un monde déjà balisé (celui, disons en gros, du western) avec des personnages aussi attachants que surprenants, déjouant avec profondeur et humour le déjà vu. Barry, romancier irlandais, écrivant (semble-t-il) surtout sur son pays a la bonne idée d'exporter un héros de son Kerry natal vers l'Ouest nord-américain dans les années de la grande famine de 1846-51 qui fit un million de morts et poussa un autre million vers l'immigration dans des conditions misérables.

Le jeune Thomas, c'est son nom, ne trouve rien de mieux pour survivre de l'autre côté de l'océan que de s'engager dans la cavalerie, ce qui nous amène très vite à Fort Laramie et nous embarque dans la saga de la frontière entre 1850 et 1870 avec un détour qui n'est pas de tout repos par la Guerre de Sécession. Barry connaît l'histoire sur le bout des doigts et peut se permettre de raconter de nouveau ce que tout amateur de western littéraire ou cinématographique a déjà expérimenté parce qu'il met en scène des personnages qui sortent du commun. On sait que les héros de John Ford (Feeney) ou de McMurtry ont du sang irlandais dans les veines, mais on n'imagine pas qu'ils ont pu arriver en Amérique dans les cales de navires pourris dont le pont était cloué au-dessus de leurs têtes et où les survivants surnageaient au milieu des morts, pauvres et méprisés par les WASP, et pourtant engagés dans tous les mauvais coups, depuis le massacre des Indiens jusqu'aux milices sudistes qui pourchassaient les Noirs. Et puis, (du moins avant Annie Proulx : Brokeback Mountain), on n'envisageait pas que des gaillards de l'Ouest qui dorment sous la même tente fassent autre chose que de compter les moutons avant de s'endormir. Eh bien si ; Thomas et son grand amour John Cole forment un couple très uni. Quand ils ne sont pas en uniforme, ils se travestissent en femmes ; d'abord pour gagner trois sous dans un saloon. Ensuite, Thomas continue de s'habiller en robe quand il en a le loisir. Le couple adopte d'ailleurs une jeune Indienne qu'ils chérissent et élèvent à la perfection au point d'en faire manger leur chapeau aux militants de la Manif pour tous. Étonnant non ? La vaste galerie de portraits qui anime le récit est à l'avenant : drôles, touchants et tout à fait imprévus sans que le style western soit tourné en dérision.

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Commentaire ajouté par francesca21 2021-04-25T11:07:21+02:00
Des jours sans fin

Thomas McNulty nous raconte ses souvenirs d'immigré irlandais en Amérique pour échapper à la Grand Famine. C'est un récit plein de de violence : massacres des Indiens pour conquérir l'Ouest, guerre contre les Fédérés ensuite, attaque de bandits contre les colons... Mais c'est aussi un récit d'amour : celui qui unit Thomas, John Cole et Winona la jeune indienne qu'ils adoptent. J'ai été séduite par l'originalité du récit de cet auteur dont je n'avais jamais rien lu et par le ton plein de fraîcheur et d'innocence de son personnage principal.

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Commentaire ajouté par TheDarkness 2021-08-16T16:24:22+02:00
Des milliers de lunes

Avant tout, je remercie Babelio, les éditions Gallimard et Joelle Losfeld Editions pour l'envoi de ce titre tout juste sorti en librairie et dont je parlerai dans le cadre de l'opération Masse Critique privilégiée.

Comme tant d'autres lecteurs, j'ai des périodes où mon intérêt se porte sur un sujet particulier et je lis dessus jusqu'à étancher ma curiosité. Ces temps-ci, je me suis donc intéressée aux indiens. Alors lorsque l'on m'a proposé de recevoir Des milliers de lunes pour en faire la critique, on peut dire que ça tombait à pic !

Il s'agit donc de la suite des aventures de Thomas McNulty et John Cole de Des jours sans fin (2016) mais centrée sur la vie et le point de vue de la jeune indienne orpheline adoptée par le couple, Winona.

N'ayant pas lu Des jours sans fin, je ne connaissais pas l'histoire initiale racontant les aventures de Thomas et John, qui m'ont semblé être deux héros à la Brokeback Mountain. Mais le livre étant présenté comme une histoire à part entière, je me suis dit que je pouvais me lancer sans que ça m'handicape. Mais quand bien même, je conseillerai aux lecteurs qui comme moi n'ont pas lu le premier tome, de lire au moins son résumé pour placer un tant soit peu les personnages dans leur contexte et celui du récit. Perso, je peux dire que ça m'a évité quelques instants de flottements...

Il y a plusieurs points intéressants dans ce roman. Tout d'abord, le point de vue d'une indienne Lakota dont la tribu a été décimée nous plonge dans une problématique particulière : celle de l'identité. Ayant perdu sa mère, sa sœur et sa tribu quand elle était très jeune, la jeune fille a tout perdu de son identité. Jusqu'à son propre nom, Ojinjintka, qu'elle évoque quelque fois dans ses pensées avec nostalgie et sa langue d'origine créant ainsi un fossé impossible à combler entre elle et les siens. Le lien semble rompu et un retour parmi eux définitivement compromis. Ils ne se comprennent plus. Alors, que faire ?

Et bien, se créer une nouvelle identité et tenter de repartir de zéro avec sa nouvelle famille en tant que Winona Cole. Mais prendre un nouveau nom, apprendre à parler anglais, lire, écrire, compter et trouver un travail respectable n'est pas suffisant. Elle se retrouve désormais dans un monde où en tant qu'indienne et malgré tous ses efforts, elle est rejetée par une société américaine méfiante et raciste à laquelle elle essaie tant bien que mal de s'intégrer grâce à l'aide de sa famille adoptive. Mais celle-ci n'est pas d'une grande aide étant elle-même composée d'outsiders : Thomas et John, un couple gay élevant une enfant indienne et dont le premier se travestit en femme à certaines occasions ; Lige Magan fréquentant une esclave noire affranchie, Rosalee ; et son frère, Tennyson, lui aussi ancien esclave accusé d'homicide. La totale !

Quoi qu'elle fasse et quelles que soient les personnes qu'elle fréquente, Winona reste une outsider pour son ancien et son nouveau peuple. Ce sentiment de non-appartenance et de rejet la hante tout le long de l'intrigue. Dans sa façon de parler de ce qui l'entoure et de décrire les évènements, on a le sentiment qu'elle se sent totalement extérieure à ce monde, telle une spectatrice impuissante et candide.

Malgré le rejet dont est victime cette famille peu commune dès le début du récit, tout commence plutôt bien. Winona fait un rapide constat de ce qu'est devenue sa nouvelle vie et conclut qu'elle est assez heureuse auprès de ses deux pères et de leurs amis qu'elle adore, qui l'aiment et la protègent. Spoiler(cliquez pour révéler)Elle fait la rencontre d'un garçon, Jas Jonski, avec qui elle connait ses premiers émois allant jusqu'à des fiançailles. Mais tous ces petits bonheurs finissent irrémédiablement par être gâter par des évènements violents et subits. Je pense évidemment au viol de la jeune fille dont le traumatisme lui a fait oublié le visage de son agresseur et qui devient l'élément déclencheur de toutes les péripéties qui vont suivre, ou encore aux agressions à répétition dont est victime Tennyson en tant que noir affranchi et dont la dernière, la plus violente et laquelle, si elle a bien failli lui faire perdre la vie, lui a fait perdre l'usage de la parole pendant longtemps.

S'en suit alors une enquête sur l'agression de Winona : qui est le violeur ? En voulant rendre justice à leur petite, sa famille capture celui qu'elle pense être le coupable : Jas Jonski, pour le faire avouer. S'en suivront par la suite différents évènements : l'agression de Tennyson pour venger la capture d'un blanc, l'enquête des soldats de l'armée pour mettre au jour les coupables, la confrontation avec les renégats et pour finir, l'accusation de Winona pour le meurtre de Jonski... Pour ma part, j'ai trouvé que ça faisait beaucoup d'évènements racontés en si peu de pages. Tout se passe très vite et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver. Il me semble que l'intrigue autour du viol de Winona, et les agressions racistes étaient déjà bien suffisantes sans qu'on vienne y ajouter cette histoire avec les renégats.

(Le reste de ma critique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/08/16/%f0%9d%99%b1%f0%9d%99%b0%f0%9d%99%b1%f0%9d%99%b4%f0%9d%99%bb%f0%9d%99%b8%f0%9d%99%be-%f0%9d%99%bc%f0%9d%9a%8a%f0%9d%9a%9c%f0%9d%9a%9c%f0%9d%9a%8e-%f0%9d%99%b2%f0%9d%9a%9b%f0%9d%9a%92/)

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Commentaire ajouté par Helene-66 2021-09-12T15:04:20+02:00
Des milliers de lunes

[SERVICE PRESSE]

Des milliers de lunes de Sebastian Barry

Je remercie la maison d’édition pour ce service presse papier.

Mon résumé :

Winona, une jeune indienne orpheline, a vu toute sa famille décimée durant la guerre de Sécession. Élevée dans une ferme par John Cole et Thomas McNully, avec deux esclaves affranchis, Tennyson et Rosalee, elle tente de réapprendre à vivre. La condition des hommes et des femmes de couleurs n’est pas des plus enviables et les agressions sont de plus en plus violentes.

Winona, de son vrai prénom lakota Ojinjintka, est la seule survivante du massacre de sa famille indienne. La guerre de Sécession fait alors rage et elle est recueillie par John Cole et Thomas McNully, deux anciens soldats. Élevée dans une ferme, en vase clos, elle se lie d’amitié avec l’épicier. Mais un jour, elle est agressée. Commence alors une vendetta qui va la mener au tribunal.

Mon ressenti final :

Je me suis profondément ennuyée en lisant ce livre.

Je pensais trouver dans ce roman, une belle histoire romanesque, avec pour histoire de fond, le racisme et la difficulté d’être une femme en 1800. A la place, j’ai trouvé un récit sans rythme, narratif et traînant en longueur.

Winona a vu sa famille se faire massacrer durant la guerre et elle est l’unique survivante. Elle n’en garde que peu de souvenirs, et l’auteur nous l’explique à de multiples reprises, si ce n’est à chaque chapitre. La fillette grandit entourée des deux anciens soldats et de deux esclaves affranchis, un frère et une sœur. A l’aube de sa vie d’adulte, elle découvre que malgré sa couleur de peau, qui attise de colère des habitants de la ville, elle peut attirer les garçons, comme Jas Jonski, l’épicier. Son agression, puis celle de son ami, va déclencher l’hostilité de la population. Winona, pourtant calme et sans histoire, va entamer une vengeance qui la mènera devant le tribunal.

L’idée aurait pu être intéressante si elle avait été narrée sous la forme d’une romance comme on en lit quotidiennement. Au lieu de cela, j’ai eu l’impression de me plonger dans un livre d’histoire, détaillant les années qui ont suivies la guerre de Sécession. Le racisme y est omniprésent, la condition des femmes est plus que précaire, même si Winona travaille pour un avocat. Alors, j’ai bien cerné toute cette oppression, le rejet et la violence des actes comme des mots, mais écrit avec une platitude qui ennuie plus qu’elle n’entraîne. Je me suis mise à lutter pour m’obliger à tourner les pages et à ne pas stopper la lecture.

J’avoue humblement ne pas avoir réellement compris où voulait m’emmener l’auteur, dont j’ai eu l’impression que l’écriture me faisait tourner en rond, reprenant sans cesse les mêmes idées et nous répétant inlassablement les mêmes choses. Je me suis retrouvée embourbée dans des détails souvent inutiles et surtout très répétitifs.

L’auteur aura cependant réussi à me faire aimer le personnage principal, dont j’ai senti toute la peine du monde et toute la confusion qui la saisie après l’agression. Elle est perdue, brisée, et ses sentiments se mélangent à tel point qu’elle ne réfléchit plus de manière cohérente et que le drame se profile rapidement. A part cela, malheureusement, on m’a perdue durant la quasi totalité de ma lecture.

Je ne doute pas que le lecteur féru d’histoire et adepte d’anthropologie saura faire honneur à ce roman d’époque, dont la dureté de la vie est évoquée de manière claire.

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Commentaire ajouté par Jean-Bernard 2023-12-27T19:39:49+01:00
Au bon vieux temps de Dieu

... l'auteur m'a perdu dès le début, pour quelle raison irait on chercher un retraité pour mener une enquête. Surtout quand l'auteur le décrit pas très propre sur lui, un peu revêche et content de sa retraite...Trop, c'est trop.

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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2023-12-30T15:13:43+01:00
Des milliers de lunes

Ce roman, qui peut se lire indépendamment mais a mon avis c'est pas une bonne idée, fait suite à Des jours sans fin, superbe histoire qui nous parlait de John Cole et Thomas McNulty, tour à tour soldats puis artistes travestis sur scène, compagnons de route et amants.

Peu après la guerre de sécession, Winona Cole nous raconte. Elle est lakota et orpheline. Elle a été sauvée par Thomas McNulty lors du massacre de son peuple, puis adoptée par lui et son compagnon, John Cole. Elle nous parle de la tristesse, du vide, du manque de sa famille, elle l'enfant dont on a détruit les racines. Elle nous dit que dans l'Amérique de ce temps-là, un noir n'était rien, mais un indien encore moins que ça. Elle nous dit aussi l'amour de ses deux pères. J'ai immédiatement été saisie par la beauté de l'écriture.

Un monde dans lequel survivre est un combat quotidien, car si Thomas McNulty est un immigrant irlandais, John Cole, l'amour de sa vie, a du sang indien, et ils sont les pères d'une indienne. Deux esclaves affranchis vivent sous leur toit, frère et sœur. Une famille totalement hors-normes donc.

Winona parle de ce monde implacable, peuplé d'hommes brutaux, et de ce que beaucoup de prédateurs se permettent de faire aux femmes. Cet acte immonde de domination depuis la nuit des temps. Mais aussi de l'injustice faite aux noirs, aux indiens, aux femmes encore et toujours. Un sentiment d'errance de beaucoup d'hommes qui étaient soldats pendant la guerre de sécession, qui ne savent plus quoi faire de leur violence et qui l'exercent à tort et à travers. La guerre était abominable, l'après guerre est une autre forme d'horreur, où la fureur et l'insécurité règnent.

Après l'agression de Winona, dont elle a tout oublié, puis de Tennyson l'esclave affranchi, tous espèrent réparation, même l'avocat Briscoe pour qui Winona travaille. Pourtant ils savent que les noirs sont peu de chose aux yeux du monde, et les indien même pas des citoyens.

J'ai adoré cette histoire qui a fait faire du yoyo à mon cœur à la toute fin, et l'a fait rager tout le long. Car il y a là toute l'injustice du monde envers certaines catégories de personnes, et la noirceur de l'âme humaine s'étale au grand jour. Heureusement il y a aussi infiniment d'amour et d'abnégation.

Mais voilà que j'ai envie de relire Des jours sans fin car ma lecture de celui-ci date de plusieurs années.

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