Irina Teodorescu

Une cascade de malheur, une fin tragique et brutale, des personnages soit "bons comme le miel", soit méchants et mesquins ... L'histoire des Marinescu n'est pas une partie de plaisir : les fils aînés meurent dans de tragiques accidents et les mères et les épouses font tout ce qu'elles peuvent pour contrer la malédiction. C'est grinçant et cruel, mais plutôt satisfaisant de les voir tous subir inexorablement le crime d'un lointain ascendant.

Je me suis un peu lassée vers la fin, mais dans l'ensemble c'est un livre plutôt réussi avec une atmosphère particulière et personnelle.

C'est une histoire belle et follement tragique.

L'auteure est originaire de Roumanie, et, s'il y a peut-être une résonance autobiographique dans ce roman, aucun pays n'est en tout cas nommé et les prénoms des personnages ne renvoient volontairement à aucune nationalité. Bo nous est proche, familier. Une manière subtile de dire que la dictature est malheureusement universelle et peut tomber sur n'importe qui d'entre nous ...

L'écriture est singulière ; elle est délicate et imagée, même pour nous raconter les plus grandes épreuves d'une vie. L'intime rejoint l'universel.

Chronique complète à retrouver sur mon blog :

http://tralilou-lit.over-blog.com/2019/04/celui-qui-comptait-etre-heureux-longtemps.html

Cette lecture est malheureusement en demi-teinte ...

L'histoire de Carmen m'a intéressée : ses souvenirs, sa vision de l'année 1989, sa famille, sa relation aux animaux et au Grand poète.

Ce personnage assez énigmatique, presque métaphore de son espoir. Une figure intéressante.

Mais j'ai trouvé que dans l'ensemble c'était assez décousu ...

Chronique complète sur mon blog :

http://tralilou-lit.over-blog.com/2019/09/ni-poete-ni-animal.html

Charmant petit ouvrage, un très beau dernier chapitre ; une lecture inattendue.