Guillaume Plantevin

Voici une lecture que j'ai partagée avec mes enfants.

Ce soir, nous avons découvert avec mes 2 garçons de 5 et 8 ans cet album. C'est moi qui l'ai choisi parce que j'ai trouvé la couverture rigolote et les couleurs pastelles m'ont faites penser à un rêve...

Nous avons fait la connaissance d'un pigeon, qui visiblement se trouve beau et qui a décidé de provoquer le destin de Rose et Youri. Nous le suivons dans sa requête. Il multiplie les évènements afin que ses deux préférés puissent se rencontrer.

Sa démarche est toute mignonne et bourrée d'humour. Ce petit pigeon du haut de sa branche est persuadé du bien fondé de sa démarche. Le livre est captivant pour les enfants car il faut à chaque double page (ou presque) retrouver le fameux pigeon qui se cache aux yeux de tous.

Les dessins sont beaux mais pas exceptionnels. Ils font sourire et c'est déjà énorme. L'histoire se finit bien et toujours avec un petit zeste de rigolade.

J'ai aimé ce pigeon qui représente le lien dans cette histoire. Mon ainé à rigoler à divers passages par contre mon plus petit s'est focalisé sur la recherche du pigeon dans chaque page, en oubliant presque l'histoire. Les mots choisis sont compréhensibles de tous.

Une lecture plaisante, humoristique et chargée d'amour.

Je trouve ce livre intéressant : de ses illustrations simples mais jolies à ses explications tout aussi simples mais instructives, ce livre ou plutôt cet album nous explique de la manière la plus simple les différences entre deux objets dont la distinction nous pose des petits problèmes...bref cet album est là pour nous aider !

D'adorables bébés animaux, de l'humour et de l'originalité dans les dessins. Un bel album

Cet ouvrage documentaire, grand format, nous présente 29 animaux « super héros ». En effet, chaque animal de l'album possède une capacité spécifique : l'odorat incroyable de l'ours kodiak, les capteurs électromagnétiques du grand blanc, la grande vitesse de l'hémione, les maxi-glandes à venin du cobra royal, la toxine de la grenouille kokoï ou encore le lion et... ses femelles !

Une double page est consacrée à chaque animal avec, à droite, une illustration pleine page et, à gauche, un portrait composé d'une carte d'identité (poids, durée de vie, taille, vitesse) et de cinq à dix courts paragraphes décrivant la vie du spécimen (naissance, repas préféré, ruse favorite, « pire ennemi » et « meilleur ami », « tic » énervant, talon d'Achille, défaut, « grosse bêtise » ou encore un exploit spectaculaire). Suivi d'un encadré bien visible où est expliqué le « superpouvoir » de l'animal. La typographie est agréable, la mise en page aérée et les textes sont ludiques.

On apprécie également le ton de l'auteur : en effet, il n'hésite pas à dénoncer certains comportements humains laissant souvent perplexe (captivité des dauphins, braconnages des ours ou des hémiones, baleiniers, maroquinerie, etc.). A l'opposé, il nous régale de détails ou d'anecdotes intéressantes (une espèce de murène possède une deuxième mâchoire, la baleine bleue mange jusqu'à 40 millions de krill par jour, un piranha peut vivre jusqu'à 10 ans...), parfois drôles (la paresse du lion, les coupures d'Internet provoquées par le grand requin blanc qui ronge les câbles sous-marins, des éléphants qui sont parfois alcoolisés à cause de certains fruits fermentés ou encore des kangourous se battant dans une résidence australienne...).

Les illustrations pleine page de Guillaume Plantevin accompagnent parfaitement les textes. Modernes et colorées, elles présentent, sous forme de portraits, les animaux dans leur environnement naturel, portant un masque de super héros et, parfois même, une cape !

Voici un documentaire animalier atypique. A lire et relire !

Un (tout) petit bémol cependant : l'ouvrage ne contient pas de sommaire ou d'index.

Une réécriture de conte comme je les aime, voici l'histoire d'un chevalier, Philibert, qui ne supporte pas l’oisiveté des temps de paix, visiblement. Alors, quand s'offre à lui l'opportunité de troquer son morne quotidien pour une chasse au dragon, Philibert enfourche son destrier et part à la grotte du fameux dragon. Un dragon aussi minuscule que mignon. Évidement, il n'y a point d'honneur à occire pareil petite créature, ce qui donne l'idée au chevalier de l'entraîner en vu de leur futur face-à-face. Ainsi, les jours s'enchainent entre entrainements et soins, mais qui feront peu à peu place à des loisirs et des moments de plaisir partagés. Au final, on s'en doute, il n'est donc plus question de faire tâter de l'épée son meilleur ami! Le chevalier avait surtout besoin de retrouver une vie active et passionnante et c'est chose faite avec son ami à écailles.

"L’oisiveté est mère de tous les vices", dit-on. Même de la bêtise. Mais heureusement, notre chevalier est assez intelligent et censé pour ne pas s'en prendre à un dragoneau.

C'est une touchante histoire d'amitié, qui transcende les espèces et met en lumière que même à travers nos différences, nous nous ressemblons tous sur certains points.

Et puis, aussi, qu'à travers nos ressemblances, nait l'amitié, bien plus précieuse et constructive que le conflit et la haine.

Une histoire porteuse d'une belle morale, superbement illustré et vraiment drôle!

Un album à la narration très drôle avec une répétition de "c'est l'histoire de" qui donne un rythme particulier et un ton comique. L'histoire pourrait d'ailleurs aisément être chanter !

Cet album se prête très bien à la lecture à un groupe d'enfants puisque les graphismes s'étendent sur la double-page. Ces derniers sont très nets, beaux et simples à la fois.

Je reproche peut-être les onomatopées infantilisante (bien que comique pour les enfants) tel "c'est l'histoire d'un cochon, hon hon, qui [...]"