Camille Emmanuelle
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Note moyenne : 7.06/10Nombre d'évaluations : 48
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Les derniers commentaires sur ses livres
Le procès des attentats de janvier 2015 a eu lieu et Camille Emmanuelle reprend sa plume pour clarifier le concept de victime indirecte et collatérale dans son essai autobiographique Ricochets. Ainsi, en analysant ses ressentis et son vécu de victime par ricochets auprès d’un blessé psychique, l’écrivaine tente de comprendre ce que traversent les personnes qui les accompagnent et de dresser un bilan juridique, psychologique et intime de ce nouveau concept.
Journaliste spécialisée sur les questions de la sexualité et du féminisme, Camille Emmanuelle connait Luz, dessinateur, depuis quelques temps avant les attentats. Luz est arrivé en retard à la conférence de rédaction, ce triste jour de 7 janvier 2015.Il n’a pas été blessé physiquement, mais les retentissements psychiques ont été conséquents !
Camille Emmanuelle convoque ses souvenirs, et les plus futiles ne sont pas les moins signifiants, pour décrire son attitude dès le début de ce drame : soutenir Luz quitte à s’oublier soi-même ! Ce n’est pas une enquête de journaliste en empathie pour les victimes indirectes. C’est le récit de cette victime qui élargit ses recherches à des spécialistes pour soutenir ses impressions et son analyse sous forme d’entretien, de rencontres ou de lectures.
La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2021/09/01/camille-emmanuelle/
Afficher en entierUne héroïne timide, réservé et pas très dégourdie qui se transforme en une fille super forte capable de surmonter toutes les épreuves.
Grâce à quoi ?
Un accident de vélo, un mec con, une super copine, un super film, un super mec...la boxe! (on oublie pas l'odeur du purin !)
J'avoue que Aurore m'a parfois énervé quand elle dit des trucs drôle dans sa tête et qu'elle ne les sort pas en public.
Et le début m'a un peu gênée mais on s'habitue vite et le gêne devient de l'addiction !
Afficher en entierUn livre qui combine avec bonheur les codes du témoignage et celui de l'enquête sociologique. La sincérité du propos et l'honnêteté de l'écriture sont bluffantes.
Afficher en entier"Ricochets",un nouveau syndrome, brillamment raconté et documenté par l'autrice,sur les personnes très proches qui aident les victimes physiques ou psychologiques.
Par l'écriture,entre autres,l'autrice raconte ses galères, celles des autres et le documente de références nombreuses.
Bravo
Afficher en entierUn coup de gueule rafraichissant !
J'en ai soupé de ces romances formatées, au point que je suis capable de les lire en anglais et de les comprendre parfaitement alors que je suis loin d'être bilingue. A force, on en voit les structures, les normes et tout le carcan agaçant qui les accompagnent. Passer du côté de l'auteur avec les commentaires de Camille Emmanuelle fut tout à la fois hilarant et un peu déprimant. Hilarant parce que oui il faut le dire toutes les absurdités qu'elle relève sont parfaitement vraies. Déprimant parce qu'on se rappelle que cette malbouffe littéraire est une véritable industrie et qu'il n'est pas simple de trouver sur le marché les écrits dont on rêverait.
Afficher en entierLe premier livre de la collection L'Ardeur que j'ai pu lire et un coup de cœur immédiat ! On y parle sexualité, plaisir féminin, consentement, acceptation de soi, amour, amitié, slut-shaming, boxe... Autant de sujets abordés avec une grande justesse par Camille Emmanuelle, ce qui en fait une histoire authentique à mettre entre toutes les mains averties dès 15 ans.
Et attention, je vais parler comme une vieille réac, mais tant pis : one-shot à préférer à des sagas comme "After" pour de multiples raisons, à commencer par la relation entre Aurore et Valentin, bien plus saine que celle décrite dans cette saga. De manière générale, la collection L'Ardeur met un point d'honneur à ne pas publier des livres avec du sexe pour le sexe, mais avec toujours des axes de réflexion et à visée éducative.
Attention, je ne dis pas qu'il ne faut surtout pas lire les After et les autres séries du genre, je n'ai rien contre ces livres et leurs lecteurs, simplement, je pense que pour des adolescents en pleine découverte de leur sexualité, cette collection est bien plus appropriée et proche de la réalité. J'ai déjà vu des jeunes filles de 13 ANS (!!!) acheter les After et vraiment, ça m'a choqué parce que je ne pense pas que ce soit la bonne entrée en matière. Voilà, fin de ce petit interlude de daronne ! Bonne lecture :)
Afficher en entierDes nouvelles différentes.
Beaucoup de sexe.
Afficher en entierC'est le troisième roman de la collection l'ardeur que je lis et franchement je l'ai beaucoup aimé celui-ci. On m'avait dit que c'était des romans pour adolescents mais j'ai vu que sur la quatrième de couverture c'était marqué interdit au moins de 15 ans alors je ne sais pas à quel l'adolescence commence mais en tout cas je ne trouve pas que ces romans sont exclusivement réservés aux adolescents. Je trouve même que certains adultes devraient les lires surtout les hommes pour comprendre certaines choses sur la sexualité que nous les femmes comprenons et essayons de leur expliquer et de leur faire comprendre.
Afficher en entierJ’ai beaucoup aimé les thématiques abordées dans ce roman : le rapport au corps, qu’est-ce qui se passe quand on perd un ou plusieurs sens, les questionnements d’une ado sur sa sexualité, l’amitié, les différences physiques, l’orientation sexuelle, l’épanouissement par le sport ( la boxe ici). J’ai aussi bien aimé le message : il faut s’accepter comme on est, avec des poils ou sans, avec des petits seins ou pas, avec ses rondeurs et ses imperfections. On peut aussi être attiré par ces imperfections.
Je pense que ce livre devrait être lu par beaucoup d’ados qui manquent de confiance en eux et qui se posent des questions sur leur sexualité. Celle-ci est abordée avec beaucoup d’intelligence et de manière respectueuse. Et puis, que l’on ait le même âge que l’héroïne ou bien qu’on soit plus vieux, on peut facilement s’y identifier car on a forcément vécu ces moments un jour.
Afficher en entierAu cours d’une discussion avec Sophie de la librairie La Clé des Mots à Roquemaure, je me suis retrouvée à partir avec Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite sous le bras. Je l’ai d’ailleurs attaqué si tôt rentrée à la maison. Le titre est quand même assez accrocheur.
Malgré le fait que l’autrice d’appeler sa lectrice/interlocutrice Manon et l’intérêt du propos, je ne peux m’empêcher d’être mitigée sur la question (qui se résume très grossièrement à « la new romance est-elle anti-féministe sous ses air de girl power ? »).
J’aime la romance et la new romance, c’est un fait. Mais elle me fait souvent lever les yeux au ciel. Et je constate, en parcourant mes dernières lectures, que ça fait un moment que je n’en ai pas lu, parce que, justement, ça a tendance à m’agacer.
En premier lieu, ce n’est pas forcément original (c’est toujours le même schéma : un personnage (le plus souvent l’homme) souffre très fort, l’autre un peu moins, ils ont des difficultés à accorder leur confiance, mais ils y arrivent, ils vivent heureux, se marient et font des enfants) et très souvent, le message est assez conventionnel. Ils vivent une histoire fabuleuse, qui balaie tout leur passé. Toutefois, le fait que l’histoire raconte une alchimie dingue entre deux personnages qui n’ont jamais vécu ça auparavant ne me pose pas vraiment de problème : je lis pour rêver et vivre en imagination d’autres vies, des vies que je n’aurais jamais. Déjà, parce que j’ai une vie réelle et véritable qui me convient parfaitement et que je n’en voudrais pas d’autre mais aussi parce que - et c’est là que le bat blesse le plus souvent - je SAIS que ce n’est qu’un fantasme onirique : personne ne s’attend vraiment à se faire kidnapper par un fae et être emmené.e dans un royaume où l’on se bat à l’épée et à l’arc (même si on aimerait !). Je vais certainement pas croiser un milliardaire dans ma campagne profonde qui va réaliser tous mes rêves (à savoir me dire « arrête de travailler, reste à la maison toute la journée pour lire, t’occuper du chat, du chien et des plantes, je m’occupe de mettre à manger dans ton assiette et un toit sur ta tête »). J’ai plus de chance de tomber sur un sanglier, soyons honnête.
C’est, en fait, un sujet d’inquiétude assez récurrent chez moi : le recul que peuvent avoir certains lecteurs sur les histoires qu’ils lisent. J’espère que tout le monde se rend compte que ce n’est pas parce que c’est écrit dans un livre que c’est acceptable. Un personnage qui souffle le chaud et le froid, qui te calcule que quand ça l’arrange, c’est ok dans une fiction, c’est pour l’histoire et la tension dramatique. Dans la vraie vie, c’est juste un coup de tête et un next. Enfin, ça aussi, autre débat.
Je suis d’accord avec ce que l’autrice soulève. Elle parle de trames narratives extrêmement codifiées, des cases à cocher, des stéréotypes à remplir (les stéréotypes sont le propre de toutes les histoires, là n’est pas la question), ce qu’on peut tou.te.s constater en lisant ces histoires : le bonheur de la Femme passe par l’Homme. Ainsi, dans ces NR, la confiance de la femme passe par le regard de l’homme, le plaisir de la femme passe par l’homme (et uniquement l’homme). Et on ne parle même pas des relations LGBTQ+ parce que le plus souvent, on n’en parle tout simplement pas. C’est un constat qu’il est aisé de faire. C’pas dingue, comme constat.
Pour autant, Lettre à celle… a été écrit en 2017 et raconte un passé d’autrice de NR antérieur (autant dire, il y a dix ans).
Aujourd’hui, nous sommes en 2024 et les mentalités ont quand même enfin commencé un petit peu à évoluer (avec beaucoup de réserve, parce on a encore de bons gros réac’ qui ne croient pas au darwinisme aka la réalité de la maxime « si tu n’évolues pas, tu meurs ») et on constate qu’il y a des changements dans le bon sens. Evidemment, il y a encore beaucoup de conventionnel, l’utilisation de clichés irréalistes type l’homme millionnaire ou milliardaire qui fait vivre une dreamlife à la femme qu’il a cherché toute sa vie sans le savoir, de fins heureuses synonymes de mariage + bébé. Et c’est ok, si ça rend les gens heureux de se marier et d’avoir des enfants, c’est très bien (tant que c’est une volonté commune et personnelle et pas juste pour répondre aux diktats de notre société). Et si ça fait rêver d’imaginer qu’un beau milliardaire de 25 ans qui a bâti son empire tout seul va offrir des tours en hélico pourquoi pas (bon, c’est pas du tout écologique, mais c’est encore un autre débat).
Mais de plus en plus, on constate que ce n’est pas la seule fin possible, que certains personnages ne définissent pas leur bonheur (que) par le mariage et le bébé. Si c’est aller ouvrir un refuge pour animaux dans le Cantal avec l’autre personnage principal de l’histoire, c’est tout à fait ok. Chacun fait ce qu’il veut et définit son bonheur comme il veut.
On rencontre de plus en plus de femmes fortes et indépendantes, qui font les choses comme elles l’entendent sans avoir besoin de leur caution masculine. ET IL ETAIT TEMPS.
Le problème (s’il n’y en avait qu’un ! L’un des problèmes), c’est que je n’ai pas d’exemple à citer qui me viennent à l’esprit. J’en ai beaucoup en Fantasy, en Romantasy, mais pas en NR… Du coup, le darwinisme a encore de belles journées devant lui et nous, on a une marge de progression importante.
Si vous avez des titres et des auteurs de NR qui ont fait évoluer le genre, je suis preneuse.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Camille Emmanuelle
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
La Musardine : 2 livres
Parigramme : 1 livre
Les Échappés : 1 livre
Anne Carrière : 1 livre
Le Livre de Poche : 1 livre
Editions Anne Carrière : 1 livre
Thierry Magnier : 1 livre
Grasset : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Biographie :
Après de sages études, Camille Emmanuelle s’est plus particulièrement intéressée à la culture érotique ; elle en alimente aujourd’hui une chronique pour le Huffington Post et divers magazines, est auteur de nouvelles à La Musardine et a co-créé un site consacré au plaisir féminin, le Cabinet de curiosité féminine (cabinetsdecuriosite.fr ). Elle est par ailleurs rédactrice pour des marques et des agences.
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