Timur Vermes

Bon alors que dire !

Histoire sympa avec des quiproquos à tout va ! La situation d'Hitler et le voir découvrir notre monde sont assez drôles. L'idée de ce roman est vraiment bien... Mais tout ça pour ça !

Il n'y a pas de fin ! Pour moi cela reste en suspens. Du coup partant de là je l'ai trouvé trop long car à la fin du roman je me suis okkkk et ?

Le message n'est pas trop clair si message il y a. Difficile d'en dire plus sans spoiler mais en bref bonne idée mais mal finie.

Présenté comme un roman humoristique, je n’ai malheureusement pas été très sensible pour le coup. Le comique ici étant qu’il s’adresse en étant très premier degré, alors que le public le voit critique acerbe des déviances de la politique actuelle. En soit c’est vrai, mais le dessein n’est peut-être pas la même. L’autre aspect comique est qu’Hitler doit apprendre à composer avec les évolutions technologiques : Internet, la télévision…

Pour moi, cela n’a pas atteint son but : je voyais le livre comment le pendant comique du film Die Welle, une espèce de mise en garde des extrêmes en cette période quelque peut confuse… Cependant cela manquait cruellement de crédibilité : Hitler semblait être le bouffon de l’histoire : trop mesuré, trop premier degré, les quiproquos et la tempérance du dictateur ne le rendait pas service. Peut être que le but du livre n’était pas la crédibilité, mais l’humour ? Dans ce cas-là cela n’a pas fonctionné non plus sur moi : peut être que le fait que l’histoire soit racontée à la première personne : Hitler, qui ne dispose pas d’une once de second degré, n’aimait pas.

Pour résumer, il s’agit d’un roman qui se laisse lire, qui ne réinvente pas le genre, qui ne choque ni ne fait rire : je l’ai davantage lu pour sa couverture stylée que pour son contenu. Il ne restera donc pas dans les annales.

J'ai bien aimé ! Le fait que tout repose sur de l'ironie x1000 est juste incroyablement bien écrit ! De plus, nous suivons l'histoire du point de vue du méchant, cela apporte d'autant plus un coté ambigu à toute l'histoire ! Histoire qui d'ailleurs est ponctué de nombreuses anecdotes historiques !

Mais ici, aucune apologie du nazisme, ce n'est pas un livre raciste, même si évidement Hitler, le vrai de vrai, qui sans que l'on sache pourquoi a voyagé dans le temps pour se retrouver en 2011, garde toujours son idéologie propre à son image...cependant, tout n'est que quiproquo ! Lui, il croit dur comme fer à ses principes nazi, mais toutes les personnes de son entourages pensent qu'il joue un rôle. Pour tous le monde, il est impossible qu'un tel personnage puisse non seulement "revenir", mais également réellement penser tout ce qu'il dit !

Résultat, le vrai problème qui est dénoncé ici est tout autre que le racisme, ce sont les médias : sans que l'on ne s'en rende compte, il devient populaire, presque "malgré lui", a une vitesse toujours plus fulgurante garce à toutes les technologies qui sont a disposition du "peuple"...

J'aurai juste aimé en savoir plus sur comment il est "arrivé" en 2011, si déjà c'est fantastique, autant qu'on sache comment il a pu voyager dans le temps...

Sinon, bonne lecture !

2020 et des poussières. Lionel, un réfugié, va entamer le projet fou d’une marche sans précédents aux côtés de 150 000 autres compagnons d’infortune. Ils auront pour but de rejoindre l’Allemagne. Pour tout cela, ils seront filmés pour une émission de télé-réalité, dirigée par l’une des stars en vogue de la télévision allemande.

Je ressors totalement essoufflée de ce roman qui ne m’a pas laissé une once d’espoir, que j’ai trouvé bouleversant, tragique et à la fois d’une originalité sans commune mesure. L’auteur aborde ici des thématiques qui sont d’actualité et les entremêle pour nous proposer quelque chose d’inédit. Je n’avais encore jamais croisé la route d’un roman aussi particulier.

Je ressors conquise, je dois bien l’avouer. Malgré tout, je dois également admettre ressortir avec une pointe d’amertume. Le sujet est dur, délicat et j’ai été bouleversée à bien des reprises par le destin tragique des réfugiés. L’auteur ne va pas nous épargner.

J’ai eu parfois bien du mal à distinguer cette frontière entre fiction et réalité, tant j’ai été prise dans l’histoire. L’auteur a su m’immerger totalement, et je n’ai eu qu’empathie et tristesse. L’auteur nous confronte à la cruauté de l’Homme, nous montrant le peu de scrupules dont certains font preuve face à la misère et à la détresse. Mais tout n’est pas manichéen, et les personnages ont chacun leur part d’ombre.

La plume est très plaisante. Je ne connaissais pas l’auteur mais je serai très curieuse de découvrir son précédent roman. Par contre, je me dois tout de même d’émettre un petit bémol quant à la lentenur de la mise en place de l’intrigue. J’ai trouvé que l’auteur prend trop de temps à mettre en place la base de son histoire. Il ne faut pas se décourager au début. Cela part un peu dans tous les sens, avec tous les personnages qui nous sont présentés et les changements de décor. Une fois que tout est mis en place, le roman devient très difficile à lâcher.

Un postulat de départ des plus originaux, un roman qui m’a totalement immergée, ne pouvant m’empêcher de ressentir toutes les émotions à fleur de peau, tout au fil des pages. Ce roman m’a bouleversée et je ne peux que vous le conseiller.

Il a été interessant de le lire, il nous montre qu’on n’est pas à l’abris d’un retour à la haine. Sujet délicat amenait avec un ton humoristique.

Ce roman est sans aucun doute une pépite de surréalisme et d'ingéniosité.

Imaginons, Hitler se réveillant , dans un terrain vague en 2011, 70 ans après sa disparition, et là tout le champ des possibles reste ouvert.

Qui n'a pas un jour fantasmé sur cet anachronisme ? Hitler, dont le corps sans vie n'a jamais été retrouvé, suscitant ainsi toutes les théories complotistes et autres manipulations de l'Etat. Il se retrouve errant, s'interrogeant, en proie à une nostalgie passéiste n'oubliant pas sa mission, sa vocation, son rôle de chef, telle une prophétie.

Je ne dévoilerai rien de l'histoire , mais ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, est la somme de quiproquos résultant de cette réapparition improbable , c'est franchement jubilatoire et l'auteur s'en donne à coeur joie.

Je recommande sans mesure cette histoire, qui sort vraiment des sentiers perdus.

Le glossaire proposé à la fin du livre est très astucieux, et permet une meilleure compréhension et lisibilité à la trame.

Livre super drôle !

Je suis seulement rendu a la pages 20 et c'est pour moi une torture. Il y a déjà 5 personnages dont deux ou nous ne sommes pas sur de savoir qui ils sont. Si ce n'était pas une lecture obligatoire pour le cégep, j'aurais arrêter de le lire. Je vais laisser une chance a l'auteur, mais il y a tellement de nom, que je dois écrire qui est qui.

Il faut connaître quelques détails pour apprécier la lecture

A première vu, le thème de ce roman parait quelque peu provocateur mais aussi intéressant d’un point de vu éthologique ; bien que l’auteur n’ait pas poussé le concept assez loin à mon goût. A savoir jusqu’où un peuple qui s’est déjà essayé une foi à la dictature la plus inhumaine, à la guerre mondiale, à l’épuration ethnique, était prêt avec la complaisances des médias, des réseaux sociaux et de nouvelles crises économiques et sociales à replonger dans l’horreur, à adhérer de nouveau à des concepts d’un autre temps.

Grâce à un habile jeu d’équilibre entre la farce grinçante et le sérieux de faits historiques , Timur Vermes pointe du doigt les incohérences et les faiblesses de idéologie nazie mais encore plus notre amnésie collective, les faiblesses de nos institutions démocratiques face à certains discours des pouvoir et des médias… Le résultat fait tout de même froid dans le dos et je comprend les polémiques qu’un tel roman a pu suscité en Allemagne lors de sa parution.

Un bon roman qui se lit facilement qui nous rappelle avec un peu de complaisance toute foi que les discours de haines et l’idéologie hitlérienne renaissent inlassablement dans la bouche de politiciens, d’intellectuels, sur les réseaux, au zinc des bars. Alors comme le dit si bien un des personnages du roman "(...) Faites attention, un jour quelqu'un vous prendra au sérieux!"