Howard Fast
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Note moyenne : 8.21/10Nombre d'évaluations : 14
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
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- E. V. Cunningham
Les derniers commentaires sur ses livres
Courte histoire touchante qui fini tristement. L'homme serai donc son propre ennemi. =/
Afficher en entierVoilà, je crois que la note de couverture dit tout... On pourrait croire que ce héros est surhumain, mais non, c'est un homme ordinaire, avec ses vulnérabilités et ses doutes, auquel on peut s'identifier; c'est l'une des grandes réussites de ce roman, qui pourrait facilement sembler trop ceci, trop cela, trop géant et tout cela. Au contraire, c'est une histoire à laquelle on peut croire. J'avais à peine 12 ou 13 ans quand je l'ai découvert et déjà, il m'avait bien plu... C'est un magnifique roman historique.
Afficher en entierC'est un livre super.
Un peu triste mais il est bien quand même !
Afficher en entierLe récit d'une des dernière bataille indienne dans un style très vif et percutant, on ne s'ennuie pas.
Afficher en entierA noter que la première publication de ce livre fut durant les débuts des années 50 aux USA. Il a été imprimé et éditer par son auteur et non pas par une maison d'édition qui aurait été trop frileuse pour une telle publication à l'époque de la "chasse au sorcière".
Afficher en entierUn récit tout simplement magnifique, une leçon de courage et de résistance menée avec toute la déraison d'une énorme sagesse, un régal, une œuvre magistrale. Ici, chaque page nous parle de LIBERTÉ !
Afficher en entierTrès beau livre. On a du mal à le lâcher.
Quelle belle leçon de liberté!
Afficher en entierSherman rédigea l’acte de nomination du général George Crook, lui donna les pleins pouvoirs dans les Plaines et lui ordonna d’abattre les Cheyennes comme on tire les loups qui maraudent.
Oui, les tirer comme des loups, comme des bêtes car pour eux, ce n’était même pas des humains…
Les États-Unis ne sortiront pas auréolé de gloire, avec ce roman d’Howard Fast qui raconte la longue marche que firent les Cheyennes depuis les rudes terres de l’Oklahoma où on les parquait, à celles qui furent les leurs, dans les Black Hills.
Imaginez 300 Cheyennes, dont à peine 80 hommes, dont la moitié seulement de ces guerriers est dans la fleur de l’âge, tout le reste étant des femmes, des enfants et des vieillards, marchant durant plus de 1.500 kilomètres avec 12.000 soldats à leur cul qui leur ont tendu des souricières où pas une souris n’aurait pu passer, pratiquant même ensuite la stratégie de la tenaille, bien connue de la 7ème Compagnie.
Et vous savez quoi ? Les Cheyennes sont passés, les Cheyennes ont marché, on les a rattrapé, combattu, on les a pourchassé, mais jamais on ne les a capturé, sauf ceux qui se rendirent afin de permettre aux autres d’échapper à tous ces hommes en bleus lancés à leur trousse comme s’ils avaient commis un crime atroce.
Leur seul crime était de vouloir rentrer chez eux pour ne pas mourir de faim en Oklahoma, ils voulaient juste rentrer chez eux. Pacifiquement. Rien de plus…
Honteux, horrible, à vomir, voilà ce qu’on aurait envie de hurler à la face de l’Amérique pour ce qu’elle fit endurer à ces pauvres Indiens, dépossédés de leurs Terres ancestrales – dont on leur avait pourtant garanti qu’ils les garderaient – parqués pire que du bétail sur une terre aride, crevant de faim, de soif, de maladie, n’ayant plus de bisons à chasser et qui ne demandaient qu’une chose : rentrer dans les Black Hills.
Ben non, pouvaient pas, les Indiens, pas de libre circulation de ces minorités, dans ce grand pays qu’est l’Amérique. Trois sont déjà foutu le camp et en représailles, on en demande 10 pour enfermer dans le trou à rat qu’est la prison de Dry Tortuga…
Ce livre, c’est une baffe donnée à la face des États-Unis, c’est un plaidoyer envers le courage qu’eurent ces hommes et ces femmes de partir sur un périple impossible, alors qu’ils étaient déjà à bout de force, juché sur des poneys maigres et fatigués.
Ce livre, c’est aussi une baffe jetée à l’Homme Blanc qui a peur de ce qu’il ne connaît pas, qui raconte des tas de mensonges sur les autres, inventant au fur et à mesure pour ajouter de l’huile sur le feu et faire le jeu de la propagande. C’est une ode à la tolérance, à l’humanisme, au fait qu’il faut traiter les autres comme des Êtres Humains et pas comme du bétail.
Ici, c’est l’Homme Rouge qui en sort grandi car il est resté pacifique, ne voulant pas recommencer une guerre, tandis que l’Homme Blanc se comportera comme il le fait encore et toujours, alliant la bêtise à la brutalité, la violence avec l’entêtement.
Pourtant, lorsqu’on écoute le Blanc, ce sont les Indiens qui sont des sauvages, des êtres ne possédant pas plus d’esprit qu’un enfant. On devait manquer de miroir à l’époque…
Le récit d’Howard Fast est magnifique, prenant, bourré de bêtise humaine, de stratégie indienne, de volonté de paix alors qu’en face, on ne sait parler que de guerre et de conflits.
Les coulisses du pouvoir sont abjectes parce que réalistes, on suit tout cela impuissant, alors qu’on a envie de hurler toute sa rage devant autant de décisions absurdes (afin de justifier sans doute qu’on en a une grosse) car dura lex sed lex, sauf pour eux, politiciens.
Un roman dont on sort bouleversé, ému, la partie se déroulant à Fort Robinson étant à la limite de l’insoutenable, tant l’entêtement bête d’un officier va amener ce peuple fier et libre à devoir vivre des jours en enfer.
Un roman magnifique, un roman fort, un roman à lire et un formidable travail de l’auteur afin de récupérer des témoignages alors qu’il y avait la barrière de la langue, le Cheyenne étant une langue très riche mais très difficile à apprendre.
Afficher en entierUn détective privé qui navigue à vue accepte d'enquêter sur le passé d'une certaine Sylvia, une jeune et belle femme au passé trouble qu'un riche homme souhaite épouser. Une enquête simple, qui se déroule à rebours, en remontant par l'enfance le fil d'une vie que Sylvia a volontairement oubliée et effacée. Une confrontation à distance entre un être désabusé, sensible et lucide qui se prend d'amour pour le fantôme de celle qu'il suit de ville en ville, à la recherche d'une histoire perdue, à la poursuite d'un amour inaccessible et irrationnel.
Un texte d'une simplicité et d'une finesse étonnante, sombre et lumineux à la fois, le genre de livre ou je me presse de lire l'histoire, avant de ralentir le rythme à l'approche des dernières pages, conscient d'avoir touché du doigt une certaine plénitude. Howard Fast s'approche ici de la perfection avec ce roman faussement noir, et c'est un véritable régal, une merveille qui porte la marque des grands classiques.
Afficher en entierRoman historique très intéressant sur la façon dont ont été traités les derniers Cheyennes qui ne comprennent pas pourquoi les militaires US les obligent à vivre si loin de leur terre natale, dans des réserves indiennes où on espère les civiliser. Le roman aurait pu être plus prenant s’il avait été écrit du point de vue des Indiens. C’est vraiment dommage de ne suivre que les stratégies US de déploiements militaires, plutôt que de découvrir l’esprit des Indiens et leur mode de survie.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Howard Fast
et autres évènements
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Editeurs
Rivages : 4 livres
Gallimard : 3 livres
N.E.O. (Nouvelles éditions Oswald) : 2 livres
Presses de la Cité : 2 livres
Gallmeister : 2 livres
Stock : 1 livre
Carol Publishing Group : 1 livre
Editions du Rocher : 1 livre
Biographie
Howard Melvin Fast est né à New York en 1914 dans une famille très pauvre. Ses parents juifs russes ont fuit leur pays pour échapper aux pogroms, les massacres de juifs en Russie. Pour aider sa famille, Howard est obligé de travailler dès l'âge de douze ans, mais s'adonne malgré tout à la lecture et s'engagera très tôt dans la voie de l'écriture.
Dès 1937, il devient un auteur à succès. Très engagé à gauche, il entre au parti communiste en 1945 et subira le McCarthysme jusqu'à être emprisonné quelques mois en 1950. En 1956, il quitte le parti communiste après la diffusion du rapport Khrouchtchev. Après le succès de Spartacus, publié à compte d'auteur à cause de ses problèmes pour trouver un éditeur, et dès 1960, il écrit une série de douze romans policiers, sous le pseudo E.V. Cunningham, portant comme tire un prénom féminin.
Il obtient en France le Grand Prix de Littérature Policière pour Millie – La Poudre aux Yeux.
Howard Fast est mort en 2003, il reste de lui une œuvre majeure dont Spartacus, porté sur les écrans par Stanley Kubrick, L'Ange Déchu, Sylvia ou Mémoire d'un Rouge, son autobiographie.
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