François David

J'ai du le lire pour le rally-lecture et au début quand je lisai le résumé sur la quatrième de couverture je me suis dit : ce livre est pas pour moi ca dois etre un livre horrible et tout ! et a la fin je l'ai lu et j'ai était très surprise du résultat, c'est un livre excellent et très émouvant !

c'est un bon livre, que j'ai bien aimé, mais sans plus.

Je trouve ce livre plutôt long. Et chiant. Bref, pas trop à lire.

Ce livre m'a beaucoup touché. Moune conte très bien. J'ai bien aimé, même si les histoires étaient très courtes.

J'ai trouvé ce livre moyen. Je n'ai pas accroché.

Nul besoin de connaître le poème original ! (Dans le premier chapitre de De l’autre côté du miroir, Alice trouve un livre écrit dans une langue inconnue, elle comprend qu’il lui faut le déchiffrer à l’aide d’un miroir et découvre ainsi « Jabberwocky », l’un des plus célèbres poèmes de Lewis Carroll et parfaite illustration du nonsense. « Ça a l’air très joli, dit Alice quand elle eut fini de lire, mais c’est assez difficile à comprendre ! […] En tout cas, ce qu’il y a de clair c’est que quelqu’un a tué quelque chose… ».) Au contraire, il suffit de se laisser embarquer par les dessins magnifiques, sérigraphies en vert bleuté et rouge, et par les mots légèrement traficotés en mots valises, calembours et virelangues. L'enfant du livre zigouille le dragragroula, et l'enfant sur les genoux jubile à l'idée qu'il en reste encore deux mille à terrasser.

A lire sur un drap blanc.

Franchement pas le meilleur bouquin de ce style que je lis. Je n'ai pas forcément retrouvé l'humeur anglais un peu guindé.

Entre dadaïsme et haikus, voilà des poèmes qui nous font rêver et voir le monde. En couleurs. En rimes. Les yeux fermés. François David nous fait l'éloge du temps qui passe. Un arrêt sur un moment? Sur une vie? L'homme est un fétu de paille. Un grain de sable dans l'univers. Balloté par le temps. Guidé par le temps. Mis en demeure par le temps. Il lui faut avancer...dans le temps. Vers la vie? Vers la vieillesse? Vers la mort? Vers l'incertain? Vers l'amour?

Les mots tombent. Rebondissent. Frappent la page. Jouent avec notre mémoire. Les mots. Posés. Seuls, parfois. Ils nous rappellent que la vie peut être un leurre. Qu'elle a deux facettes que nous expérimentons avec le temps. Deux facettes inéluctables. Les mots frappent la surface de notre mémoire et ricochent sur les souvenirs. Sur les instants chers qui, pourtant, nous font redouter la fin. Les mots. Ils sont rois. Ils sont simples. Ils sont secs.

Les poèmes sont légers. Brefs. Scandés. Rimés. Brisés. Pour notre plaisir. Pour notre bonheur. Chantant amour. Tristesse. Vie. Au-delà. Chantant l'espérance et la désespérance. Puissants. Vibrants. Telle une sonate? Ils nous emportent dans un monde. Dans leur monde. Dans notre monde. Au gré de nos moments. Au gré de nos instants. Les mots. Les rimes. Fluides. Liquides. Telles nos larmes. Tels nos regrets. Telle notre tristesse. Nous poussant vers l'aventure de la vie. Nous poussant à fuir notre quotidien. Juste pour un instant. Juste pour une petite fugue.

Tout ne se vaut pas. Certains passages sont plutôt drôle si british mais d'autres on passe à côté.

"On n’aime pas les chats". Pourquoi ? On ne sait pas ou plutôt, si, on sait pourquoi et on avance une raison puis une autre toutes aussi absurdes les unes que les autres pour justifier notre point de vue d’humain.

Tout est expliqué dans ce superbe album : pourquoi les gens honnêtes, adeptes de l’ordre et de la sécurité uniformes, rejettent l’autre pour sa différence : principal ferment du racisme ? Cet album revisite les tristes épisodes de notre histoire : les pogroms, les déportations, mais plus près de nous le rejet de celui du Sud ou de l’Est venu chercher asile dans notre pays, les sans papiers, les clandestins … « Nous, on n’ est pas des méchants. Aussi, on lui a laissé dix minutes. Seulement, cette fois, il devait décamper ! »Au regard des textes de lois de plus en plus durs, à entendre des discours de plus en plus racistes banalisés par une classe politique de plus en plus large, à justifier sans cesse des actes de plus en plus abjects vis-à-vis de l’étranger et maintenant du français parce qu’il a « des origines » , on comprend mieux comment un individu, des individus, un peuple, une « civilisation » peuvent devenir responsables de tout ce qui s’est passé ou se passe ici, ailleurs vis-à-vis de celui qui est différent et qui dérange.

Cette fable universelle qui transcende les époques et les lieux, à la fois grave et éminemment ironique est illuminé par les illustrations dérangeantes de Géraldine Alibeu : les chats ne sont pas beaux ou du moins ne ressemblent à l’image du beau petit chat douillet et bien soyeux qu’on voit dans les calendriers ou sur les couvertures d’agenda ou de cahier de texte. Ils ressemblent à des oiseaux et même oiseaux, ils leur manquent toujours quelque chose. Et si c’était cela leur beauté ?

Un très beau livre pour enseigner la rafle du Vel d’Hiv à tous les écoliers , tous les étudiants, tous les éducateurs et tous les donneurs de leçons….

Moi , j’adore ! ! ! Et pourtant, je n’aime pas les chats….