Aurélie Wellenstein

On retrouve bien dans cette BD la patte de l'auteure, avec un univers très sombre et une intrigue qui s'interroge sur les notions d'humanité et d'altérité. J'ai passé un excellent moment de lecture, même si j'en ressors un peu frustrée tant j'aurai apprécié que l'idée générale puisse être davantage approfondi (je n'aurais pas dit non à un roman dans cet univers)!

Dans le tome 1, j'ai retrouvé la plume d'Aurélie Wellenstein, fluide, et très addictive. L'ambiance est très noire, pesante. Certaines scènes sont très gores, les personnages ne sont pas épargnés. L'histoire nous est racontée à travers plusieurs points de vue, et c'est très intéressant de voir les 2 côtés (les "méchants" et les "gentils"). L'autrice nous met ainsi l'histoire en perspective, et que les choses ne sont pas forcément aussi simples qu'il n'y parait. L'autrice prend le temps de poser l'histoire et de développer ses personnages, ce qui est très appréciable. J'ai eu le sentiment d'une grosse introduction à la fin de ma lecture.

Je ne dirais pas grand chose sur le tome 2, si ce n'est que dès le début, l'autrice nous surprend, et j'ai adoré ça. Les 4 personnages principaux cachent tous beaucoup de choses, sont gris, et rien n'est aussi évident que je le pensais.

Malheureusement, sur le dernier tiers, j'ai retrouvé ce que je n'apprécie pas avec l'autrice. Je n'adhère jamais à ce qu'elle propose dans les fins de ses histoires. Et ça a été le cas ici. J'ai beaucoup aimé l'histoire proposé, mais je me suis ennuyé sur la fin, que j'ai trouvé finalement trop simple, et en deçà de ce que l'autrice m'avait promis.

Je pense que ce titre sera ma dernière tentative avec l'autrice. Je trouve qu'elle a des idées incroyables, mais à chacune de mes lectures, je suis sortie avec un sentiment de "tout ça pour ça", ce qui a été le cas ici. Je comprends qu'elle soit populaire, mais ce n'est tout simplement pas une autrice pour moi.

💥 Ayant adoré son roman "Les Loups Chantants", je m'étais procuré les autres histoires publiées par l'autrice, dont celui-ci. J'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et c'est ainsi que je l'ai choisi dans le cadre du #printemporel2024 , dans la catégorie « Chaos Primordial ». Et je trouve que cela correspond parfaitement à la vibe du roman.

⏳ Dès le départ, je me suis retrouvée aussi perdue que Callista. L'enfer se déchaîne sur elle sans que l'on comprenne de quoi il en retourne. J'avoue que c'était assez perturbant, et l'ambiance est vraiment particulière. Au fur et à mesure que j'avançais dans le récit, les rencontres faites avec Callista m'ont comme elle beaucoup apaisées, et rendu leurs aventures plus riches et intéressantes.

🐴 Je me suis beaucoup attachée aux personnages secondaires, et moins à Callista. J'ai tout de même senti qu'elle était très humaine, avec ses défauts réalistes rendant certaines scènes à la fois dérangeantes et tangibles. C'est pourtant un certain chevalier et une gamine spontanée qui ont su beaucoup m'attendrir.

🏚️ J'ai beaucoup aimé la temporalité complètement aléatoire, mélangeant histoire, passé et présent, marquée par ce Flash comme une horloge inéluctable. On se sent oppressés par cette dimension aléatoire, à la fois réelle et dystopique. Ce fut une expérience étrange, mais aussi pleine de vie et de rencontres, de regrets partagés et d'une bande de lurons mal tombés qui se serrent les coudes. J'ai pu voir dans ce roman le meilleur et le pire de l'humanité en pleine survie.

🎒Si vous aimez les romans atypiques, chaotiques et spéciaux, "La Mort du Temps" est fait pour vous !

On retrouve bien l'univers de Aurélie Wellenstein. J'ai plutôt apprécié ma lecture. Le dessin est joli, on entre facilement dans l'histoire et on s'attache aux personnages et à leur combat. Mais j'en suis ressortie un peu frustrée car j'aurais aimé en avoir davantage. Comme souvent avec l'auteure, c'est trop court à mon goût et je ne serait pas contre une suite ou autre. Car je suis restée sur ma fin.

Adapté du roman éponyme, j'ai aimé découvrir l'histoire en bulles avant d'avoir l'occasion de lire le livre. L'univers est intéressant. La relation entre Ira et Thalie est touchante. Bien que le dessin ne me plaise pas vraiment, j'ai apprécié lire cette bande dessinée et aborder le roman de façon différente. Ca donner un visage aux personnages. Néanmoins, j'ai trouvé qu'en un tome (one-shot), ça allait un peu vite. Peut-être aurait-ce mérité d'être davantage exploité. Quoi qu'il en soit, ça m'a donné envie de lire le roman pour en découvrir plus.

Mers mortes est certainement mon roman préféré d'Aurélie Wellenstein pour le moment. C'est donc avec un certain plaisir que je suis retournée dans cet univers avec cette bande dessinée.

Dans cette histoire, on retrouve Bengale mais avant les aventures contées dans Mers mortes (d'ailleurs, ne lisez pas ce graphique avant le roman, cela vous spoilerait certains éléments de l'intrigue et ce serait vraiment dommage). J'ai apprécié la manière dont il a été représenté : sombre, mystérieux et plein d'espoir.

J'ai également apprécié Chrysaora (qui est d'ailleurs le nom d'un genre de méduses). Elle est à la fois légère et flamboyante.

Cette bande dessinée se lit rapidement mais on y retrouve toute la poésie de la plume d'Aurélie Wellenstein. Celle-ci est parfaitement accompagnée par le trait d'O. G. Boiscommun. Les thèmes chers à l'autrice sont bien présents : l'animalité / l'humanité, l'écologie, la souffrance animale... Elle se fait la voix de ces êtres ayant souffert de la main de l'Homme et qui réclament vengeance.

En bref, j'ai adoré retourner dans l'univers créé par Aurélie Wellenstein et je ne peux que saluer le sublime travail d'O. G. Boiscommun.

Je recommande vivement cette lecture.

Une lecture que j'ai bien appréciée avec un mélange de surnaturel et d'histoire qui a su m'embarquer facilement.

Bd originale sur les "fulgurs". Nous sommes dans la Rome Antique et suivons l'histoire de Thalie esclave et Ira un étalon indomptable !

histoire complète très réussie et graphisme magnifique !

Tout public à partir de 9 ans.

Petit livre magnifique, dont l’histoire poignante nous tient en haleine du début à la fin. Je connaissais l’autrice pour avoir lu « Le Roi des Fauves » que j’avais beaucoup aimé, un roman sombre et violent, cruel et révoltant. « Les Loups Chantants » montre certaines similitudes mais également des différences. Le style d’écriture est toujours remarquable, très agréable à lire, facile à suivre, fluide, naturel, voire brusque parfois, énonçant des vérités dans tout leur aspect factuel et franc. Pourtant, l’émotion est palpable, elle est brutale et douloureuse, elle est grandiose et splendide.

Très peu de personnages dans ce roman, tout tourne autour de trois humains, d’une louve et de chiens, en particulier. Les humains sont relativement faciles à comprendre, éprouver de l’empathie pour eux est évident. Le récit se place toutefois davantage du point de vue de Yuri, ce qui nous permet d’entrer dans sa tête. La construction des personnages est vraiment fantastique, on sent leur humanité, leurs qualités et défauts, ils sont de vrais personnages humains plein d’ambiguïtés et de contradictions sensées, ils ne sont pas des caricatures ou des personnages-types vus cent fois, et je trouve que ça les rend particulièrement singuliers. Les chiens, de leur côté, sont géniaux. Si vous aimez les animaux alors vous adorerez ces bêtes-là ! La louve, quant à elle, est plus difficile à cerner. Pourtant, j’ai beaucoup aimé la voir tout au long de l’aventure et deviner ses mouvements avant qu’elle ne les exécute.

Je me dois absolument de faire un point sur les descriptions et l’écriture de l’action : sublime. On passe d’un décor splendide et émouvant de beauté à une action sordide et violente. On est sans cesse confronté à la dangerosité de la nature, la beauté terrible du paysage. On ressent vraiment le sublime qui est une beauté terrible, ce qui me plaît énormément. J’ai adoré m’extasier sur le reflet du soleil sur la glace et la ligne suivante voir la glace s’ouvrir sur une eau glaciale prête à geler ceux qui auraient le malheur d’y tomber.

Le récit en lui-même est prenant, plein de rebondissements et de suspense. Aucun temps mort, aucune longueur, et surtout : le récit veut nous surprendre. On croit obtenir de l’aide et finalement non, on croit toucher le but et finalement non, etc. Sans compter l’univers créé : un univers magique et cruel, pourvu de créatures surnaturelles, un monde de peur et de vie. C’est comme si la peur de la mort, la peur du danger, ne faisait qu’illuminer davantage la vie. J’ai trouvé une poésie dans la fin, une beauté qui émerge de la noirceur, j’ai adoré. D’ailleurs, cette fin est belle, bien qu’elle soit ouverte. Habituellement je ne suis pas une grande amatrice des fins ouvertes, mais celle-ci est tellement logique dans la continuité de l’histoire qu’elle me semble évidente, je n’aurais pas vu une fin différente à sa place.

En résumé, ce fut une très bonne lecture et je pense lire prochainement d’autres œuvres de cette autrice.

L'intrigue me semble beaucoup plus rapide que dans le premier, mais l'univers est toujours aussi intéressant.

Les dessins sont toujours aussi beaux et j'aime bien les petites fiches descriptives sur les chevaux magiques.

Le destin de Céto se règle peut-être un peu trop facilement à mon goût mais ça reste une série destinée à la jeunesse ne l'oublions pas.