Daniel Dupuy

Livre agréable à lire, peut-être trop détaillé mais on ne peut qu'aimer les personnages!

Spoiler(cliquez pour révéler)Ce qui m'a tué, c'est Simon qui n'a jamais voyagé très loin dans sa vie et le prêtre Alibert avec "douché" et "touché"...

Je ne connaissais pas cet auteur avant d’ouvrir ce livre. J’ai été séduite tout d’abord par la couverture et l’accroche. Une enquête policière dans laquelle les secrets de famille, les rancœurs, sont au cœur de l’histoire.

Tout commence comme un roman de littérature blanche, avec les inimitiés, les jalousies, les « fourberies », bref tout ce que l’on peut voir dans une saga familiale.

Puis très vite le mystère arrive, avec une mort, puis une disparition. Avec aussi la venue d’une « étrangère », une commissaire, inexpérimentée qui plus est, dans un village où tout le monde se connait. Une jeune femme qui ne va pas hésiter à bousculer les choses.

Un personnage sympathique cette Florence. Elle contraste avec ces gens riches et hautain, qui se croient tout permis ou presque. Un des rares à sortir du lot est Paul Clairval, un lointain cousin des de Fontbrune, plus accessible.

J’ai apprécié cette atmosphère parfois tendue, parfois plus ouverte. L’auteur a très bien su trouver les mots pour l’exprimer, tout en faisant voyager les lecteurs, en leur parlant de la Lozère (paysages, tourisme…) Les personnages sont réalistes, qu’ils soient riches ou non, hautains ou non, certains ayant des surnoms qui rajoutent encore un peu plus d’authenticité.

L’intrigue est bien menée, avec des chapitres courts qui donnent du rythme. On sent que quelque chose n’est pas net chez ces notables, mais quoi ? Qu’ont-ils à cacher ? J’ai donc suivi les personnages avec le désir d’en savoir plus. Pas de gore, pas vraiment d’action, mais un « quelque chose » nous pousse à continuer, pour avoir le fin mot de l’histoire.

Juste un petit bémol sur la fin. Elle nous apporte bien les réponses aux questions qu’on se posait, mais j’aurais aimé en savoir plus sur l’avenir des protagonistes. Mais cela ne m’a pas empêchée de passer un excellent moment avec ce livre que j’ai eu du mal à refermer. Mon premier, mais pas mon dernier, de l’auteur.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Un grand merci aux éditions deBorée pour ce service presse.

Une "cousinade" organisée au château du Comte de Fontbrune pour l'anniversaire de ce dernier, c'est le début de ce roman. On rencontre ainsi Paul Clairval, petit neveu du Comte, qui découvre avec cette invitation toute une famille qu'il ignorait avoir, sa mère ayant quitté cette région des Cévennes après la mort de son père dans un accident de voiture.

Seulement voilà la "cousinade" commence très mal, une première mort suspecte se produit dans les proches du Comte, puis tout s'enchaine, d'autres morts, dont certaines qui ressemblent à des suicides et/ou des accidents. C'est ce que la jeune Commissaire de Police Florence Caron va chercher à comprendre.

Avec ce roman, l'auteur nous plonge au beau milieu de la noblesse de province et de la bourgeoisie qui l'entoure. Meurtres, suicides, accidents d'hier et d'aujourd'hui cachent des secrets bien gardés. Je me suis allègrement emmêlée dans les suspects et l'auteur a joué subtilement avec les hypothèses pour me perdre dans l'histoire. A aucun moment je ne me suis doutée de la fin.

La finesse de l'écriture, l'humour sous-jacent, la connaissance de la nature humaine tous ces talents de l'auteur ont fait de ma lecture un plaisir. Cela ressemble à une enquête anglaise écrite par un admirateur de Pagnol, ça sent le terroir, les châtaignes, les montagnes et les sous-bois un : vrai régal. Et même si on n'y croise pas réellement de sérial killer ne vous y trompez pas les criminels sont sans pitié.

Première lecture de cet auteur, c'est une belle découverte que je vous recommande