Aurélien Police

J'ai eu un peu de mal avec la rapidité du rythme au début du livre mais l'histoire est plutôt sympa. Je ne m'attendais pas du tout à la fin.

J'ai été un peu surprise car le rythme est rapide dès le début du roman. Il n'en reste pas moins que c'est un roman qui nous tient en haleine tout au long de notre lecture.

Et cette fin...

Roman en compétition pour le Prix ado 2022.

Il est de ces livres dont on est d’accord pour dire qu’ils ne sont pas pour nous, tout en comprenant l’intérêt et pourquoi ils ont plu à tant d’autres personnes. Sur la roue d’Aldébaran était dans cette configuration pour moi.

Je n’ai pas détesté ce livre. Je ne peux même pas dire que je ne l’ai pas aimé. C’est juste le genre de lecture que j’ai trouvé plate, dans le sens qui ne m’a pas emportée avec elle, et où j’ai fini en me disant « ok, passons à autre chose ».

Je pense que c’est du à la combinaison d’un livre où il n’y a pas vraiment d’intrigue à proprement parler (c’est plus le genre de contenu qu’on retrouve habituellement dans une nouvelle, une ligne simple avec un final), le tout en suivant un personnage auquel a du mal à s’identifier. Tout se joue sur l’ambiance donc.

Du coup de quoi ça parle ?

Les humains ont découvert un artefact étrange au fin fond du système solaire. Un espèce de portail qui mène à une galerie d’autres portails, tous reliés à d’autres mondes. Evidemment les hommes envoient une délégation, une équipe de recherche en quelque sorte, pour tenter d’en découvrir les secrets. C’est l’une des personnes de cette délégation qu’on suit.

Evidemment, quand on parle d’artefact alien, de milliers de mondes et d’espèces aussi différentes qu’on puisse imaginer, les choses peuvent très vite dégénérer. Et il semble que ça soit ce qui s’est passé pour l’expédition humaine, car le narrateur s’est retrouvé loin des siens et s’est perdu dans le dédale interminable de grottes qui mène aux différents mondes.

Depuis il court, en permanence, pour essayer de retrouver un contact avec les siens.

Il faut savoir que chaque partie de l’artefact menant à un monde est adapté à ses occupants niveau habitat, atmosphère … La première partie de ce livre est donc un espèce de catalogue de chaque zone que le narrateur traverse et de ce qu’il se résout à faire pour survivre et manger.

Vous comprendrez qu’on est vraiment sur un livre d’ambiance, l’auteur nous plongeant petit à petit dans la folie qui gagne le personnage principal qui n’en peut plus d’être seul et de ne plus avoir d’espoir.

Et c’est la que ça n’a pas vraiment marché avec moi. Je ne suis pas vraiment sensible aux romans d’ambiances, surtout si c’est en mode horreur. Pour comparer c’est le même type d’échec que j’ai eu avec Les Meurtres de Molly Southbourne : je me suis vite détachée de l’ensemble et mon expérience c’est plus rapprochée de l’ennui que de l’intérêt.

Malgré tout je comprend qu’on puisse apprécier ce genre de textes. C’est juste que ça n’est pas pour moi.

https://delivreenlivres.home.blog/2022/02/04/sur-la-route-daldebaran-de-adrian-tchaikovsky/

https://entournantlespages.wordpress.com/2022/04/11/si-longue-soit-la-nuit-christophe-lambert/

L’idée d’enfermer cinq adolescents dans leur lycée, pourchassés par un monstre mystérieux et des phénomènes naturels dangereux, est vraiment bonne. Mais, les personnages sont bien trop caricaturaux, même si certains réussissent à devenir attachants, et la première moitié du livre est bien trop inspirée de l’imaginaire de Stephen King. Et, une des révélations finales sur l’un des personnages ne m’a pas du tout convaincue.

J’ai lu cette histoire il y a 4 ans plus au moins j’étais en primaire maintenant j’en ai 4 de plus du coup et même à mon âge j’aime toujours autant cet album ! Les dessins sont très jolies , l’histoire originale ! Rien a dire ! Parfait !

Gary erre dans les Cryptes. Gary est le seul humain perdu dans ce labyrinthe de l’espace. Gary est prisonnier dans cet artefact construit bien avant nos civilisations. Gary est un astronaute qui rencontre d’autres représentants d’espèces extra-terrestres, tour à tour menaçants, intrigants, dangereux ou indifférents. Gary veut survivre et retrouver le chemin du retour, tout en parlant à Toto, un personnage imaginaire qui l’accompagne et l’aide à ne pas sombrer.

La narration en flash-back explique peu à peu les raisons de la présence de Gary dans les Cryptes, dont la découverte aux confins du système solaire a amené les puissances terriennes à mettre sur pied une expédition. Quand l’équipe approche de cet objet, elle découvre une « tête de grenouille » géante.

Gary est coincé dans cette tête de grenouille, en réalité des salles et des couloirs qui défient les lois de la physique et qui offrent des atmosphères et des gravités adaptées à certaines espèces, mais pas à d’autres. Gary tente de sympathiser avec ces vagabonds de l’espace, mais il ne sait pas comment communiquer avec des êtres si différents… quand il n’échappe pas de peu à la mort avec des créatures tout droit sorties des pires cauchemars. Amateurs de Lovecraft, vous vous régalerez.

Gary ne manque pas d’un humour caustique, quand il parle à Toto, et à nous autres lecteurs. Le style du récit est une autre qualité de cette novella, contrepied bienvenu à une ambiance inquiétante, voire effrayante. Je me suis beaucoup amusée à la lecture de certains passages.

Si vous appréciez les courtes histoires de science-fiction bien ficelées et bien écrites, si vous attendez un worldbuilding solide et étonnant, si vous aimez avoir peur, si vous aimez les nouvelles « à chute », ou si vous recherchez une prose croustillante, ne vous privez pas !

C'était une de mes meilleures lectures de ces derniers temps.

Je n'ai pas lâché le livre, c'est toujours bon signe !!

Danny, Calista, Johnny, Laura et Andrew sont lycéens. Ils se réveillent dans la même pièce.

Oui mais voilà ils sont seuls, aucun bruit dans l'établissement, personne à l'extérieur, pire, les portes sont toutes closes, impossible d'en sortir...

Que leur arrive-t-il ?

Comment se sont-ils retrouvés là ?

Et pourquoi avec ces personnes avec qui ils n'ont pas de contacts ?

Ils ne sont pas amis, se connaissent pour la plupart de vue, parce qu'ils sont dans les mêmes cours ou par réputation...

Alors pourquoi les avoir choisi ?

Très vite un bruit va venir les bousculer, une odeur, une noirceur, ... qui vont les confronter à leur plus grande peur...

J'ai adoré la tension ressenti tout le long du récit, les personnalités de chacun qui apporte un vrai truc dans l'histoire, on s'attache à certains, on en déteste d'autres, ils sont tellement différents dans la "vraie" vie et pourtant, ils se retrouvent dans la même galère, et s'entraider et s'écouter seront sûrement les seules façons pour eux de sortir de ce cauchemar qui a pourtant l'air très réel.

Car tout est réel, les impressions, les odeurs, le toucher, alors sont-ils bien dans la réalité malgré cela ?

Le groupe peut paraître cliché, on a déjà vu cette mécanique, mais ce qu'ils sont, est bien plus profond que ce qu'ils laissent paraître, et c'est un plaisir de les découvrir au fil des pages.

Le côté thriller est bien dosé, j'ai assez vite découvert la potentielle fin, mais j'ai adoré comment tout a été ficelé pour laisser des indices au fur et à mesure tout en laissant le doute plané.

Cette envie de mélanger la réalité et le rêve avec une frontière si fine, qu'on bascule de l'un à l'autre, avec une simple phrase des fois, était maîtrisé du début à la fin.

Et en parlant de fin... j'ai été très touchée, chaque personnage est encore présent dans mon esprit des jours après l'avoir terminé.

En bref je vous conseillerais de vous laissez entraîner dans un lycée où une créature vous traquera... jusqu'à la délivrance.

Cette bd est juste merveilleuse et archi canon j'adore les éditions Glénat pour leurs dessins c'est magique 😍😍

Un album superbe, tant par ses illustrations que par sa poésie. A découvrir absolument !

L'idée de départ était intéressante, mais je trouve que le récit était au final bien trop court et ne permettait pas d'explorer et d'étendre suffisamment l'univers proposé.

Pour une introduction à la plume de Tchaikovsky, j'avoue être assez déçue. J'ai du mal à associer à la science-fiction à un vocabulaire aussi familier et une narration particulière, tout simplement parce qu'il n'y en a jamais été question dans ceux que j'ai pu lire auparavant.

Un ensemble qui m'a donné un peu de mal à m'immerger complètement dans le livre, qui fait pourtant 150 pages à tout casser.