Scholastique Mukasonga
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Note moyenne : 7.47/10Nombre d'évaluations : 34
0 Citations 28 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Récit touchant et intense comme elle avait déjà su le faire avec Notre-Dame du Nil.
Un sujet sensible que je connais peu, elle nous parle du génocide rwandais, c’est un thème fort mais elle arrive à me faire espérer, à me captiver. Bien que sur fond de politique, son récit parle avant tout de sa vie, des espoirs de ses parents pour son futur, ils veulent qu’elle ait Un si beau diplôme ! Qu’elle atteigne une caste supérieure pour devenir ni Hutu, ni Tutsi comme l’indique la quatrième de couverture.
En dehors de tout ce chaos, on découvre une femme forte. J’avais écrit modèle mais je trouve que ce terme a une connotation trop utopiste, presque irréel voir inaccessible alors qu’elle est très ancrée dans la réalité, elle est vraie. Elle arrive à rester positive malgré tout, elle n’abandonne pas et ça m’a touché de voir autant de détermination. Ca donne à réfléchir.
Afficher en entierUn témoignage précieux pour vaincre l'oubli, offrir une sépulture aux milliers de morts qui n'en ont pas eu. Scholastique Mukasonga écrit pour construire un tombeau de papier à tous ceux et celles qui sont tombés dans les fosses du génocide rwandais. On comprend que les racines du génocide remontent à loin et que dès son plus jeune âge, Scholastique Mukasonga a été soumise, comme tous les Tutsi, aux humiliations, à la peur. Survivante, elle réussit quand même à garder quelques souvenirs heureux de son enfance avec sa famille et leurs voisins réfugiés à Nyamata. Elle égrenne les noms de ses amis, parents, frères et soeurs, neveux ou nièces, disparus, ces noms qui ne sont gravés sur aucune pierre tombale. Malgré la douleur, on devine chez l'auteur une immense force, supportée par le devoir de transmettre la mémoire de tous les siens.
Afficher en entierL'histoire est bouleversante, la prose nostalgique. Le choc du génocide et du deuil est enrobé par l'écriture. L'auteur arrive à nous faire rentrer dans son univers sans que l'on se sent rejeter par le thème. Elle réussit l'exploit, de me faire vouloir lire plus de livres sur ce sujet.
Afficher en entierLe livre est très bon, il est un peu simple. Je dirais parfait pour les adolescentes. Surtout en terme de grandeur et d'approche de l'histoire du Rwanda. Je l'ai quand même beaucoup apprécié, je crois que l'avoir lu au secondaire, je l'aurais encore plus apprécié!
Afficher en entierJ'ai lue le livre en anglais par contre j'ai adoré les histoires. Au contraire de l'habituer naration du génocide au Rwanda de violence et de morts, l'auteur nous fais vivre les diverses émotions dont les Tutsi vivent et cela est magnifique. Elle donne une voix au Tutsi pour raconter non seulement les évenements, mais aussi leurs émotions.
On passe de la faim, le détachement de sa culture, la peur constante, la difficulté de la femme (se trouver un travail en tant que Tutsi, être belle) et plus.
Je recommende fortement ce livre, il est cours mais en contient énormément :D !!
Afficher en entierJ'ai lu ce livre en anglais par contre j'ai adorée les histoires. Au contraire de l'habituel naration du génocide au Rwanda de violence et de morts, l'auteur nous fait vivre les diverses émotions dont les Tutsi vivent et cela est magnifique. Elle donne une voix aux Tutsi pour raconter non seulement leur histoire, mais aussi leurs émtions.
On passe de la faim, au détachement focé de sa culture, à la peur constante et la difficulté des femmes ( se trouver un travail en tant que Tutsi, être belle etc).
En gros, je recommende ce livre, petit en grosseur, mais gros en contenu ! :D
Afficher en entierAussi efficacement qu'un livre d'histoire, cet ouvrage nous plonge au coeur des événements qui ont immédiatement précédé le génocide rwandais. La vie quotidienne au sein du lycée Notre Dame du Nil , établissement censé former la future élite féminine rwandaise , porte en elle tous les éléments du drame qui se joue entre ethnies Hutu et Tutsi. La galerie de personnages et leurs interactions décrit bien la violence et la haine des dominants envers les dominés, la coupable inaction des occidentaux présents, les croyances et superstitions religieuses , la corruption, tous les ingrédients qui allaient conduire à un des plus grands massacres de notre histoire contemporaine. Le seul petit reproche que je ferais à ce roman , c'est qu'il aurait mérité un petit lexique à la fin pour qu'on puisse se référer à tous les termes rwandais méritant une définition un peu plus précise que celle offerte par le contexte du récit.
Afficher en entierDes nouvelles émouvantes et poétiques, une écriture superbe.
Afficher en entierUn roman prenant sur un lycée de jeunes filles qui voit monter la haine et la distille par des mots, l'air de rien, des petites brimades, puis des discours, des actes...
Afficher en entierEncore un bon roman de Scholastique Mukasonga, un roman comme un conte, une écriture de qualité, c'est comme si on y était.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Scholastique Mukasonga
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Editeurs
Gallimard : 14 livres
Biographie
Scholastique Mukasonga, née au Rwanda, vit et travaille en Basse-Normandie. Ses deux premiers ouvrages, Inyenzi ou les Cafards et La femme aux pieds nus, ont obtenu la reconnaissance de la critique et touché un large public. La femme aux pieds nus a remporté le prix Seligmann 2008 "contre le racisme, l'injustice et l'intolérance".
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Scholastique Mukasonga, née à la fin des années 1950, est une écrivaine rwandaise d'expression française.
Elle a fait paraître son autobiographie, Inyenzi ou les Cafards aux éditions Gallimard, dans la collection "Continents noirs", en 2006. Dans sa postface à l'ouvrage, Boniface Mongo-Mboussa, écrivain et critique congolais (Congo-Brazzaville), affirme que l'écriture de Scholastique Mukasonga émane du "désir manifeste de donner aux disparus une digne sépulture de mots à la fois pour apaiser les vivants et sanctifier les morts".
L'une des particularités du récit de Scholastique Mukasonga est qu'il insiste sur l'ancienneté des tentatives génocidaires. Pour l'écrivaine, l'"exil intérieur", entrepris avant même l'indépendance du pays et qu'elle a vécu enfant, relevait des premiers jalons de la purification ethnique qui a éclaté au grand jour en 1994 contre les Tutsi.
Wikipédia.fr
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