Svetislav Basara

Ce livre est une totale absurditée. Les histoires sont toutes étranges, pas communes, à la limite de l'incompréhensible. Et pourtant, je me suis délectée tout le long. Même si on ne sait jamais qui est le narrateur, si c'est l'auteur ou un autre personnage et si c'est autobiographique - vu l'histoire, ça m'étonnerais -. Ainsi, on se retrouve avec pleins d'histoires qui parfois sont la suite d'autres histoires. Et, je ne sais laquelle est ma préférée. Je pense que celle qui m'a le plus marqué, c'est celle de Klümm qui apprend comment se servir de son corps, ou celle du type qui tombe de la Tour Eiffel oui bien celle ou la mère du héros est kidnappée. Je pense que ma préférée est quand même celle ou il y a Emile et Logan parce que c'est vraiment bizarre comme histoire. Ce livre parle aussi beaucoup de "moi" de "je" de cette notion et aussi de "quelqu'un", mais c'est bien. Vraiment, j'ai énormément aimé ce livre, et l'ayant emprunté à ma médiathèque, je vais sûrement l'acheter pour le faire partager à mon entourage.

Il n'est pas évident de mettre un commentaire à ce livre. Il ne sera ni positif ni négatif pour la bonne raison que je ne peux pas dire que j'ai détesté, tout comme je ne peux pas dire que j'ai aimé. J'ai trouvé ce petit roman très bizarre. Un homme raconte des fragments de vie d'une femme (Nana) qu'il a aimé. Il rapporte aussi la vie que Nana s'est inventée en Amérique auprès de son mari. Il parle aussi beaucoup philosophie, sans grand intérêt à vrai dire, ça ne fait qu'embrouiller le récit.

Quant à la nouvelle qui suit ce roman, c'est sans queue ni tête.

Depuis quelque temps, portée par deux traducteurs hors pair, Gabriel Iaculli et Gojko Lukic, une littérature serbe s'achemine en France. Hardie, décapante, jouissive, elle balaie mièvrerie, cynisme et nombrilisme. Il y a urgence à lire ces auteurs porteurs d'un vent nouveau, le provocateur Basara tout comme David Albahari (Goetz et Meyer, éd. Gallimard, 2002), Goran Petrovic (Soixante-neuf Tiroirs, éd. du Rocher, 2003) et Vladimir Tasic (Cadeau d'adieu, éd. Les Allusifs, 2004). Allez !