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Issu d'une famille aristocratique de Normandie, Henri de Régnier, après avoir fréquenté le collège Stanislas, fit son droit dans la perspective d’entrer dans la diplomatie. Mais rapidement, il préféra se consacrer aux lettres. À partir de 1885, il commença de publier des vers, en France et en Belgique, dans des revues symbolistes, en particulier dans la revue Lutèce.
Admirateur de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assistait régulièrement dans sa jeunesse, il avait été d’abord influencé par Leconte de Lisle et surtout par José-Maria de Heredia dont il épousa, en 1895[1], l’une des filles, Marie, poète elle-même sous le pseudonyme de Gérard d'Houville. Ce mariage ne fut pas trop heureux: il parait que sa femme le trompa souvent, en entretenant une relation presque stable avec un de ses meilleurs amis, Pierre Louÿs.
Dès son premier recueil, Poèmes anciens et romanesques (1889), il acquit la notoriété. Ses nombreux volumes de poésie – Tel qu’en songe (1892), Aréthuse (1895), Les Jeux rustiques et divins (1897), Les Médailles d’argile (1900), La Cité des eaux (1902), La Sandale ailée (1905), Le Miroir des heures (1910) – demeurent fidèles à l'idéal classique avec toujours plus de liberté dans la forme, entre Verlaine et Valéry, à la rencontre entre le Parnasse et le Symbolisme. Sa poésie révèle l'influence de Jean Moréas, Gustave Kahn et Stéphane Mallarmé, et surtout celle de son beau-père, José-Maria de Heredia.
Il écrivit également des contes (Contes à soi même (1893) et des romans : son œuvre la plus connue, La Double maîtresse (1900), est un roman freudien avant l’heure ; il faut citer aussi Le Bon plaisir (1902), Le Mariage de minuit (1903), Les Vacances d’un jeune homme sage (1903), Les Rencontres de M. de Bréot (1904), Le Passé vivant (1905), La Peur de l’amour (1907), La Flambée (1909), La Pécheresse (1920), L’Escapade (1925), etc. Henri de Régnier avait une prédilection pour le XVIIIe siècle où il puisait volontiers ses sujets, parfois scabreux, et dont même il pastichait le style.
Critique littéraire également, il tint longtemps le feuilleton littéraire du Figaro.
Biographie
Issu d'une famille aristocratique de Normandie, Henri de Régnier, après avoir fréquenté le collège Stanislas, fit son droit dans la perspective d’entrer dans la diplomatie. Mais rapidement, il préféra se consacrer aux lettres. À partir de 1885, il commença de publier des vers, en France et en Belgique, dans des revues symbolistes, en particulier dans la revue Lutèce.
Admirateur de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assistait régulièrement dans sa jeunesse, il avait été d’abord influencé par Leconte de Lisle et surtout par José-Maria de Heredia dont il épousa, en 1895[1], l’une des filles, Marie, poète elle-même sous le pseudonyme de Gérard d'Houville. Ce mariage ne fut pas trop heureux: il parait que sa femme le trompa souvent, en entretenant une relation presque stable avec un de ses meilleurs amis, Pierre Louÿs.
Dès son premier recueil, Poèmes anciens et romanesques (1889), il acquit la notoriété. Ses nombreux volumes de poésie – Tel qu’en songe (1892), Aréthuse (1895), Les Jeux rustiques et divins (1897), Les Médailles d’argile (1900), La Cité des eaux (1902), La Sandale ailée (1905), Le Miroir des heures (1910) – demeurent fidèles à l'idéal classique avec toujours plus de liberté dans la forme, entre Verlaine et Valéry, à la rencontre entre le Parnasse et le Symbolisme. Sa poésie révèle l'influence de Jean Moréas, Gustave Kahn et Stéphane Mallarmé, et surtout celle de son beau-père, José-Maria de Heredia.
Il écrivit également des contes (Contes à soi même (1893) et des romans : son œuvre la plus connue, La Double maîtresse (1900), est un roman freudien avant l’heure ; il faut citer aussi Le Bon plaisir (1902), Le Mariage de minuit (1903), Les Vacances d’un jeune homme sage (1903), Les Rencontres de M. de Bréot (1904), Le Passé vivant (1905), La Peur de l’amour (1907), La Flambée (1909), La Pécheresse (1920), L’Escapade (1925), etc. Henri de Régnier avait une prédilection pour le XVIIIe siècle où il puisait volontiers ses sujets, parfois scabreux, et dont même il pastichait le style.
Critique littéraire également, il tint longtemps le feuilleton littéraire du Figaro.
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