Paule Constant

Pauvres demoiselles ! C'est ce qui vient à l'esprit quand on lit la rigueur de la discipline, le peu de liberté, l'enfermement dans lequel on retenait ces jeunes filles de bonnes familles dans le but de leur donner une "éducation". Mais c'est aussi fascinant de voir la peur profonde de l'homme (je parle là de l'homme au sens de masculin) envers ses filles à l'aube de leur féminité...

Un livre lu il y a très longtemps, et qui ne m'a pas laisser un grand souvenir.

Malgré le décalage de mon âge avec celui des personnages, celui de ces femmes sur le point de faire le bilan, désespérément seules, je me suis attachée à leurs récits, au parcours de chacune d'entre elles. La solitude et la vieillesse les guettent. Les hommes semblent avoir disparus, les ex-amants et maris n'ont pas de nom, ils sont décrits par la fonction qu'ils exercent, comme de manière à les déshumaniser.

Cette colocation d'un week-end entre ces femmes est appréciable à lire, leur détresse touche le lecteur. Ces quatre portraits de femme quoique différents se complètent pour donner naissance à un livre qui nous fait passer un agréable moment.

alors ça, c'est un univers comme je les aime. une petite fille en exile sur une île avec un père responsable d'un pénitencier et une mère hyper catho dont l'ambition suprême est de devenir lépreuse. On flirte avec l'imaginaire de l'enfant et tout cela se mélange pour donner une atmosphère lyrique. Un roman inclassable qu'il faut avoir lu!

Un dépaysement : l'Afrique dans tous ses mystères, avec sa magie et ses sortilèges, empêtrée dans ses malheurs, notamment dans une épidémie et pas n'importe laquelle celle de l'Ebola. Des personnages de tragédie : une petite fille Olympe exclue de sa famille et Agrippine, un médecin humanitaire. Un roman qui ressemble à un conte, un conte africain, poétique. Un beau roman qui se lit vite.

Un roman qui ne m'a pas emballe. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire de ces quatre femmes. Une lecture que j'ai trouvé ennuyeuse.

J'avais peur de me retrouver devant une lecture trop technique, trop scientifique et en fait on navigue entre science et sorcellerie, malédiction et spiritualité. Le processus de la contamination d'un village africain et la propagation d'un virus à grande échelle sont bien décrits. L'auteur s'attache à montrer que c'est la mondialisation qui est un vecteur de propagation d'une épidémie. Le style est simple, clair et c'est ce qu'il fallait pour raconter cette histoire. Car c'est un roman avant tout, assez pessimiste quand même et assez frustrant car tout ne va pas comme on le souhaiterait mais c'est bien mené. Même s'il traite d'un sujet de santé publique, ce livre se lit comme un conte.

L'histoire se déroule en Afrique.

Délaissée par des enfants plus grands qu'elle, une petite fille a le malheur de jouer avec une chauve souris trouvée par terre. Les garçons partent dans la forêt pour chasser. Ils reviennent avec quelque chose qui va nourrir tout le groupe. Mais les faits vont se compliquer pour cette petite fille, pour tous les habitants, les médecins humanitaires, les sœurs de la Mission et l'ethnologue car les garçons ont fait quelque chose qui ne fallait pas faire et qui porte malheur. Les pirogues sur le fleuve ne transportent pas toujours que des touristes.

j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre .J'ai abandonné à la moitié !!

C'est l'histoire de quatre solitudes féminines qui se retrouvent à l'occasion d'un congrès féministes et qui donnent l'occasion de faire le bilan de vie de chacune d'elles. L'écrit est assez difficile à suivre et donne une impression globale de confusion.