Mehdi Charef

Une psychothérapeute va améliorer la situation de quelques délinquants qui peuvent lui raconter leur histoire.

Essayer de comprendre ceux qui seront jugés traitres à leur pays pourrait être intéressant, mais j'ai eu du mal avec l'histoire, qui pourtant se lit très vite. Le style d'écriture m'a paru pauvre, entrecoupé parfois de mots anglais sortis de nulle part. Mettre "because" au lieu de "Parce que" dans une phrase française fait tâche. L'auteur cherchait la pitié du lecteur, parfois trop peut-être, même s'il y arrivait en de certaines occasions très bien - il m'est arrivé d'avoir les larmes coincées dans la gorge, c'est vrai.

La sexualité prend beaucouo de place, de manière malsaine, dans l'histoire. Le récit commence avec Selim heureux de sa première prostituée, thème qui revient souvent au long du récit avec les bordels, mais il y aura aussi les scènes plus dures, de viol. Je suis parfaitement consciente que c'était malheureusement la dure réalité, mais entendre les soldats menacer -ou mettre à execution leurs menaces- de viol pendant une trop grande partie de l'histoire m'a laissé un trop grand sentiment de malaise. J'ai fini par avoir peur pour chaque personnage féminin qui intervenait.

La fin est triste mais belle, une génération prend la relève de la précédente, une culture perdure à travers la mémoire, un espoir renaît.

Je n'ai pas particulièrement accroche à ce livre, peut-être parce que je n'avais pas les bonnes attentes en le commençant. Je m'attendais à un livre un peu plus critique sur la situation qui était celle des immigrés à la fin du XXe siècle en France. Dans ce livre, en effet, on peut découvrir cette situation, et en soit, on est sur un bon récit de souvenir, d'enfance, etc. Par contre, l'aspect "vous vous rendez compte de comment c'était" auquel je m'attendais est complètement absent. L'auteur nous fait part de constat, c'était comme ça, point. Pas d'émotion, pas même d'opinion, juste un constat pur et simple et c'est ainsi que se déroule tout le livre. C'est beaucoup trop plat et contemplatif pour moi !

C'est un récit court, intime et émouvant que nous conte Mehdi Charef. Un livre dans lequel il parle de son enfance dans un bidonville de Nanterre jusqu'à leur emménagement dans une cité HLM. L'impression d'être un étranger aussi bien en Algérie qu'en France, ce racisme qui existe bel et bien.Et puis il y a surtout l'amour pour la famille qui est au centre de cette histoire. L'amour pour ses parents analphabètes qui rêvent de réussite pour leurs enfants, un avenir radieux sur le plan du travail et de beaux mariages . J'ai été particulièrement touchée par les chapitres où l'auteur parle de sa soeur Amaria, morte au pays lorsqu'elle était une enfant. Une enfant dont le nom ne peut être prononcé au risque d'accentuer la douleur de la mère qui ne s'est pas remise de la perte de sa fille. 

Un livre qui parle de la place de ces enfants dits de la deuxième génération dans cette France qui a encore du mal à leur en laisser.

Un livre qui se lit vite, original. J'ai beaucoup apprécié la description de l'enfance immigrée, vue de l'intérieur. Une belle découverte que cet auteur.

C’est un bon livre qui se lit facilement et rapidement.

Dans ce livre nous découvrons l’histoire d’un jeune garçon venu vivre en France après avoir quitté son pays d’origine.

Lu il y a deux mois et oublié d'en faire une critique. Peu de souvenirs, juste un petit sentiment d'ennui. Hommage d'un fils à sa mère et vice-versa. Partis d'un village algérien pour se retrouver dans une cité à Nanterre, en passant par un bidonville. De jolis mots mais rien de transcendant.

Un roman cru qui raconte l’histoire de deux jeunes, Pat et Madjid, et de leur bande de copains dans la banlieue parisienne. Une histoire surtout d’amitié, de lien particulier qui se crée quand on partage des choses difficiles. L’écriture est plutôt fluide, mais je ne dirai pas que je relirai ce roman avec plaisir.