Jean-Claude Guillebaud
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Note moyenne : 7.14/10Nombre d'évaluations : 7
0 Citations 9 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Bon, autant être franc : je n'ai pas apprécié ce livre, essentiellement à cause du style de l'auteur que j'ai trouvé peu accessible. Beaucoup de rappels historiques intéressants sur l'évolution de la société mais très peu d'exemples concrets en faveur d'un optimisme réaliste.
Afficher en entierPour nous et nos enfants, donnons du sens, de la valeur à l'avenir en sortant du pessimisme des médias, des économistes et des politiques, de la croissance basée sur la guerre économique et de l'individualisme de l'avoir toujours plus !
En 200 pages, Jean-Claude Guillebaud démontre de manière magnifique que l'optimisme est aujourd'hui pertinent. Merci à lui.
Afficher en entierC'est à une plongée passionnante dans l'histoire de ces cinquante dernières années que nous convient les deux auteurs de ce livre.
Afficher en entierC'est à une plongée passionnante dans l'histoire de ces 50 dernières années.
Afficher en entierCet auteur retrace différentes guerres qui se sont dérouler dans notre monde, leurs particularités à toutes, ce qu'elles ont laissé et comment elles se sont déroulées. Un monde d'horreur que l'on n'imagine peu...
Afficher en entierL’aventure pour quoi faire est un essai qui s’articule autour d’une question existentielle : « peut-on encore vivre l’aventure au XXIe siècle ? ». La relative complexité de la question est abordée par onze auteurs et aventuriers modernes, qui s’approprient le sujet sous des perspectives différentes, au gré de leurs expériences et de leurs références. Ces dernières apportent à la fois de la richesse à l’œuvre et plus rarement un peu de redondance puisque certains aventuriers sont si connus (notamment des figures littéraires) qu’ils se retrouvent irrémédiablement dans les références des uns et des autres.
Que retenir de cet essai dense, où réflexions, anecdotes, récits de voyage et références se mêlent et s’entrecroisent dans un discours souvent philosophique ?
Ainsi pour l’aventurier Sylvain Tesson (c’est notamment son nom qui m’a donné envie de lire cet essai), l’aventure est la possibilité d’une fuite du quotidien et un parfait antidote à l’ennui. Comment ne pas être d'accord avec ce premier constat ?
Pour Gérard Challiand, spécialiste des conflits irréguliers, l’aventure est une façon de s’adapter à l’existence, constamment soumise au changement. Pour lui, l’esprit d’aventure est la quête de l’inconnu, du risque, de l’imprévu voire de l’insécurité face au constat que la vie est trop courte. De ce côté-là, Laurent Joffrin, journaliste engagé et ancien rédacteur en chef de Libération est plutôt d’accord : le risque et l’inconnu sont les deux dénominateurs communs de l’aventure. Il ajoute à cela que pour la vivre, il est inutile de sauter dans un avion : elle est là, partout, au bout du quai, au coin de la rue. Vision plus moderne encore, l’aventure est vécue par celui qui s’érige contre la mondialisation, la surconsommation et la culture de masse. En ce sens, n’importe qui, riche comme pauvre, peut être ou devenir un aventurier.
Pour Jean-Christophe Rufin, médecin et diplomate, il faut partir du contraire de l’esprit d’aventure pour la comprendre. Son principe de précaution, omniprésent dans notre société, est un emprisonnement qui tourne le dos au risque et donc à l’aventure. Plus loin dans l’ouvrage, Olivier Frébourg, écrivain, éditeur et journaliste, aborde à nouveau ce principe de précaution et de sécurité en les liant aux nouvelles technologies qui nous assujettissent. Il compare les aventuriers aux poètes, tous deux inutiles dans leurs fonctions et pourtant si riches d’enseignements. Enfin, pour lui, l’aventure c’est l’expérience profonde de la solitude avec laquelle il faut faire communion, ce qu’ont fait nombre d’aventuriers.
Pour Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro, l'aventure est aussi vecteur d'inspiration et bon nombre d’auteurs incitent à se lancer dans l’aventure. Je me suis un peu perdu dans son essai, à cause de la profusion de références.
Pour Martin Hirsch, ancien directeur d’Emmaüs, l’aventure, c’est (non sans surprise), l’engagement. Il veut à la fois dire se lier (s’associer à une cause) et se libérer (tendre vers un idéal en y contribuant soi-même et donc ne pas être prisonnier du monde). Cette partie est très intéressante et différente des autres essayistes. On appréciera ou non le côté militant de l’auteur.
Pour Tristan Savin, auteur de guides de voyage et chroniqueur littéraire, l’aventure est un terme galvaudé, utilisé à des fins mercantiles voire même une façon de faire du tourisme. Il se veut plutôt pessimiste pour ce qui est de l’avenir de l’esprit d’aventure quand il fait état des générations actuels, peureuses, addicts aux mauvaises choses et à l’argent.
La conclusion est livrée par Patrice Franceschi, qui signe aussi la préface. Aventurier mais aussi aviateur, marin, cinéaste, parachutiste et officier de réserve, il explique que finalement, il ne faut pas parler d’aventure mais d’esprit d’aventure. Ce dernier s’articule autour de quatre segments majeurs : l’anticonformisme, l’aptitude au risque, le besoin de liberté et le désir de connaissance. Il ajoute à cela le désintéressement, caractéristique suprême sans lequel l’esprit d’aventure n’est plus.
Cet essai est une œuvre idéale pour se plonger dans l’Aventure avec un grand A mais attention à ne pas se laisser submerger par les nombreuses références qui en font une lecture assez exigeante et pas toujours aussi accessible qu’elle ne le prétend…
Afficher en entierDe belles réflexions sur la foi. Quelques lignes très fortes sur l’évolution du monde. Mais le livre aurait pu être beaucoup plus court, donc plus percutant.
Afficher en entierUn très beau livre, mélange de carnet de voyage et de souvenirs sur la région de l'Abyssinie (Djibouti, Ethiopie, Erythrée) magnifiquement illustré par les photos de Raymond Depardon. Cela donne envie d'en apprendre plus sur l'histoire de cette région !
Afficher en entierOn parle de Jean-Claude Guillebaud ici :
2011-04-13T17:02:30+02:00
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Dédicaces de Jean-Claude Guillebaud
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Editeurs
Seuil : 9 livres
Points : 4 livres
L'Iconoclaste : 3 livres
Desclée de brouwer : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Les Arènes : 1 livre
Pocket : 1 livre
Solar : 1 livre
Biographie
Jean-Claude Guillebaud est un écrivain, essayiste, conférencier et journaliste français connu pour ses reportages importants dans le monde des idées.
Fils d’officier général, issu d’une famille de minotiers exploitant un moulin sur le Bandiat à Pranzac, Jean-Claude Guillebaud, après le lycée d’Angoulême, fait des études de droit privé à Bordeaux et devient journaliste.
Journaliste et grand reporter au quotidien Sud Ouest (1965), il est lauréat du Prix François-Jean Armorin en 1967 puis du Prix Albert-Londres en 1972. Ce prix lui vaut d'être engagé par Le Monde (1972), puis par le Nouvel Observateur (1989). Il a dirigé Reporters sans frontières.
En 1983, il fonde avec Claude Pinganaud et Catherine Guillebaud (son épouse), la librairie Les Fruits du Congo (du titre d'un roman d'Alexandre Vialatte), alors située rue de l'Odéon et les éditions Arléa en 1986.
Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Depuis juin 2008, il est membre du conseil de surveillance du groupe de presse Bayard Presse.
Il a tenu une chronique hebdomadaire sur la vie des médias dans le supplément télévision du Nouvel Observateur avant de remplacer, à partir de novembre 2010, Jacques Julliard en tant qu'éditorialiste au Nouvel Observateur.
Il tient également une chronique d'observation de la société et de la vie politique françaises dans l'hebdomadaire catholique La Vie.
En 2005, Guillebaud publie "La force de conviction" où il s’interroge sur la possibilité d’un juste milieu entre les dogmatismes religieux et laïques. Dans ses ouvrages : "La vie vivante" (Les Arènes, 2011), "Le goût de l’avenir" (Seuil, 2011), "Une autre vie est possible" (L’Iconoclaste, 2012), il refuse le pessimisme contemporain.
En 2014, il est revenu sur ses souvenirs, son parcours professionnel, sa vision du monde dans "Je n’ai plus peur" (éd. L’Iconoclaste).
En 2016, il a présidé le 23e prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre.
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